Résumé : Dans le cinéma de Roger Corman, le portrait peint n’est ni une copie, ni un simulacre, ni même un talisman, mais une menace fantomatique, planant au-dessus des personnages et travaillant la matière-même des films qui l’accueillent. Fenêtre ouverte sur le monde des défunts, il est la voie par laquelle le mort saisit le vif, se met à posséder les corps et l’œuvre-cadre, y imposant les contraintes plastiques, rythmiques et matérielles de la hantise picturale.