Résumé : Ce texte propose de voir comment Hitchcock revisite un topos littéraire et cinématographique, « Le portrait enchanté », titre d’une nouvelle de Bandello (1554) et d’un conte de Mallarmé (1893). De Blackmail (1929) à Vertigo (1958), ces portraits « modèles » agissent sournoisement : ils piègent le regard et se referment sur les consciences abusées qu’ils exposent à la mort. Le pouvoir « assassin » des portraits est-il réductible à la place qui leur est accordée dans la narration ?