Résumé : Constitué de plans fixes diffusés au ralenti et renouvelant des œuvres passées, le prologue de Melancholia (Von Trier, 2011) est composé de tableaux-vivants. En psychiatrie, la mélancolie se traduit par le ralentissement idéo-moteur de l’individu qui ressasse le passé. L’analyse de ce prologue permet d’interroger le caractère mélancolique des tableaux vivants qui le constituent, suivant trois aspects : le ralentissement des images, l’omniprésence du passé, la représentation des quatre éléments.