Résumé : Les fictions de Tsai Ming-liang décrivent un réseau urbain contemporain qui maintient séparées les trajectoires impersonnelles d’individus n’ayant de relation qu’avec les objets, les éléments et les lieux. Mais les finals de ses films outrepassent cette solitude pour figurer l’union qui scellerait un retour dans la communauté humaine. Une figurativité de la séparation aboutit in fine à une figurabilité de la rencontre comme étant l’impossible : un miracle, une catastrophe ou un différé.