Résumé : Il n'existe dans l'univers du cinéma pas de thème anthropologique plus aigu que celui de la définition mutuelle et croisée entre l'homme et l'animal. C'est que le dispositif du cinéma s'y avère aussi par là à travers le corps de son spectateur. L’article le cerne à travers trois films très récents qui ont en commun un souci spécifique, propre aussi bien à l'inquiétude qu'aux virtualités du temps présent (Holy Motors de Carax, Leviathan de Castaing-Taylor et Paravel, Adieu au langage de Godard).