Résumé : La carence de termes abstraits en japonais a été palliée par l’introduction d’un vocabulaire chinois puis occidental. L’auteur examine la « voie médiane » bouddhique en poésie qui a introduit une ambigüité dans la langue correspondant à un emploi relâché de la « vacuité » et de la négation redoublée, mettant ainsi en évidence un phénoménal perpétuellement changeant ou « continuum discontinu » en philosophie moderne. Ont été analysés les termes chinois de mu, Mui, Wuwei, sekai et de seken.