Résumé : L’auteur montre le rapport entre langage, littérature, art, éthique et politique. Il dénonce la théorie linguistique du signe, de la scission entre signifiant et signifié qui réduit la traduction à un transfert de messages entre langues et qui engendre l’illusion d’intraduisibilité. Or le langage est un continu de rythme dans l’organisation du mouvement de la parole. Toute traduction repose sur une théorie du langage, celle de la pan-rythmique des textes bibliques étant un exemple privilégié.