Résumé : L’article entend tout d’abord se positionner contre les thèses qui se fondent sur une conception linguistique de la métaphore comme écart de la norme. Afin de révéler les potentialités du texte source, la traduction doit s’appuyer sur une lecture des formes sémantiques qui n’atrophie pas la métaphoricité et s’appuie sur tout un parcours du sens qui se déploie à partir d’une véritable phénoménologie de la perception.