Résumé : Cet article s’intéresse au roman Mbaam-Dictateur de Cheik Aliou Ndao de 1997. Afin de mettre en avant la problématique des langues et littératures nationales, Ndao n’écrit qu’en wolof, sa langue maternelle. Ce roman, autotraduction du wolof vers le français, pensé et écrit d’abord en langue nationale, est une critique de la dictature en Afrique. L’analyse d’unités de traduction permet de questionner cette autotraduction : affaire de langue, de culture, de texte ou des trois paramètres réunis ?