Résumé : L’auteur plaide pour une traductologie productive, centrée sur la pratique, par opposition à une traductologie descriptive, d’esprit contrastiviste. Il doute de la possibilité réelle d’une traductologie inductive ou scientifique qui fournirait une description d’ensemble des phénomènes neuropsychiques à l’œuvre dans le cerveau du traducteur. Il aborde les avancées de la traduction automatique, mais aussi ses limites et évoque les horizons philosophiques sur lesquels débouche la traductologie.