Résumé : Certaines scènes de Midnight’s Children, roman phare de Rushdie, sont remarquables car le non-dit qu’elles véhiculent confère au texte une aura qui suggère l’indicible. Or la tension textuelle de ces passages repose sur un ensemble de procédés syntaxiques qui ne peuvent être conservés en français. Cette étude analyse la traduction existante du roman afin d’identifier les stratégies qui permettent malgré tout de préserver la part indicible du texte original.