Résumé : La traduction des écrivains caribéens reste un chantier immense, dès lors que l’on se propose de les traduire dans le respect du plurilinguisme qui fonde leur écriture et les conduit à inscrire dans leurs textes des déterminants culturels propres. Le présent article pose un état des lieux de cette littérature et définit des éléments méthodologiques et programmatiques, susceptibles de favoriser une démarche traductive plus soucieuse de sa complexité langagière et de ses spécificités culturelles.