Résumé : Fondée sur des bases monolingues, la traductologie a le plus souvent négligé le phénomène de l’hétérogénéité linguistique. En prenant comme exemples des romans postcoloniaux francophones, cette contribution explore comment l’hétérolinguisme représente une possibilité plutôt qu’un problème. Tout en remettant en cause le modèle conventionnel de la traduction, et notamment sa conception monolingue du lectorat, il ouvre la voie à de nouvelles manières de penser la traduction et sa pratique.