Résumé : Cet article analyse comment la poète et traductrice catalane Maria-Mercè Marçal (1952-1998) se servit de la traduction pour réfléchir à la transmission de l’héritage littéraire. Par l’inclusion de poèmes d’autres auteures dans ses propres œuvres et la traduction en catalan de grandes auteures issues d’autres traditions, Marçal ébranla aussi bien la représentation de la femme et du féminin dans la littérature que la notion de canon littéraire.