Résumé : Les variétés diatopiques que constituent les dialectes peuvent apparaître comme un véritable frein à l’opération traductive. Cela tient à la déviance dans la déviance qui s’y dévoile (Folkart, 1991, p. 177), une double altérité. La prose hétérolingue contemporaine italienne, qui superpose un vernaculaire et une koinè, est à cet égard remarquable. Le traducteur n’a plus affaire à un système linguistique, mais à une double mélodie culturellement ancrée.