Résumé : Le regard traductologique d’Édouard Glissant est susceptible de revigorer les pratiques mais également l’étendue de la réflexion théorique. Telle qu’il la conçoit la traduction active la créolisation mais aussi une praxis de la relation qui est au cœur même de sa pensée et de sa vision du monde. À la faveur de cette fonction d’une mise en pratique du paradigme relationnel au regard des textes et des langues, cette conception relève donc d’un dépassement des modèles édictés par la théorie.