Résumé : Nous étudions les traductions française, allemande et espagnole des romans Il giro di boa (Andrea Camilleri, 2003), Montedidio (Erri de Luca, 2001) et La moto di Scanderbeg (Carmine Abate, 1999), qui semblent résister à la traduction à cause de la superposition de variétés dialectales et de langues étrangères à l’italien standard. L’analyse se concentre sur les stratégies mises en œuvre par les traducteurs pour tenter de restituer cette hybridité langagière dans les textes d’arrivée.