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Classiques Garnier

Index des correspondants

  • Publication type: Book chapter
  • Book: Correspondance. Tome XV. Juillet 1858 – juin 1860
  • Pages: 853 to 891
  • Reprint of the edition of: 1981
  • Collection: Nineteenth-Century Library, n° 15 – Hors collection
  • CLIL theme: 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
  • EAN: 9782406084730
  • ISBN: 978-2-406-08473-0
  • ISSN: 2258-8825
  • DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-08473-0.p.0873
  • Publisher: Classiques Garnier
  • Online publication: 11-19-2018
  • Language: French
873
INDEX DES CORRESPONDANTS 1


ABOUT (Edmond-François-Valentin). — 8445•
Né à Dieuze (Moselle) le z4 février i8z8, fils de Michel About et de Sophie Hans, Edmond About entra à l'École normale supérieure et fut désigné ensuite pour l'École française d'Athènes. De son séjour en Grèce, il rapporta un ouvrage, La Grèce contemporaine, qui eut un grand succès et lui ouvrit beaucoup de portes.
La liste de ses oeuvres romanesques est trop longue pour être détail- lée ici. Détachons-en Tolla (i 855), Les mariages de Paris (i 856), Le Roi des Montagnes {r856), L'homme à l'oreille cassée (i86r). Il donna au thëâtre des pièces accueillies par des cabales (L'effronté, Gaetana).
Brillant journaliste, spirituel, mordant, à son aise dans la polémique et le pamphlet, il n'avait pas manqué de se faire des ennemis. D'autant plus qu'il a pris des positions politiques avancées avec La Question romaine (1859) où il attaquait le pouvoir temporel du pape, Rome contemporaine (i86o), etc.
On l'a appelé ~< le Singe de Voltaire ~. Autre mot injuste, attribué par les Goncourt « à quelqu'un », et qui doit être de l'un d'eux « 11 descend de Voltaire... par Gaudissart!
Il a dédié à George Sand un ouvrage d'économie politique, Le Progrès (t 864).
Chevalier de la Légion d'Honneur en 1858, officier en t867, Ed- mond About fut de l'Académie française.
George Sand avait l'intention de lui dédier le roman Francia dans l'édition qui n'a pas vu le jour.
11 est mort à Paris le i6 janvier 1885.
ALBERT (Arisüde-Balthazard-Auguste}. — 8z7o~.
Né à Briançon (Hautes-Alpes} le zi décembre r8z4, il fit son droit, devint avocat en z 844. En z 848, ses opinions républicaines le firent nommer sous-préfet d'Embrun... et révoquer lorsqu'elles cessèrent d'être ]a doctrine officielle.
ll rouvrit alors son cabinet d'avocat.
Auteur d'un essai descriptif sur le massif de l'Oisans, il a écrit aussi sur le pasteur Muston, sur le peintre Blanc-Fontaine, etc.
r. Les numéros renvoient aux lettres et non aux pages.

874 Receveur municipal à Grenoble de 1866 à 1890, Albert est mort
dans cette ville le 5 septembre Igo3.
U y demeurait 8, rue Pertuisière.
Axnco (Pierre-Louis-Alfred). — 8618.
Second fils de l'astronome François Arago, Alfred, né à Paris le zo juin IS16, fut d'abord peintre, élève de Delaroche. II obtint au Salon une 3me médaille en 1846, mais la consécration ne vint pas, ni les commandes. ➢obliqua alors vers l'administration et devint Inspecteur général des Beaux-Arts en 1852.
Chevalier de la Légion d'Honneur en 1854, officier en 1870, il est mort à Paris, le 5 février r8gz.
Axnco (Emmanuel). — 79iiD.
Cf. notice t. III, p. 86o et IX, p. 912.
ARNOULD-PLESSY (Jeanne PLESSY, dite Sylvanie, Vve Auguste AKNOULD).
— 7957°, 7974> 8015, 8084, 81zo, 8131, 8134, 8199°~ 8583• Cf. notice, t. X, p. 84z.
ARPF,NTIGNY (Casimirstanislas d'). — 7906, 7996, 8076, 8559 87z8. Cf. notice, t. VII, p. 790.
ARNAULT (Henry). — 8100°.
Cf. notice, t. X, p. 843•

Asrxuc (Zac<,arie-Théodore). — 8340, 8352°•
Peintre, statuaire, poète, écrivain, né à Angers le 20 février 1833 (et non en 1835 ni en 1837 comme l'indiquent certains dictionnaires), il a fondé plusieurs petits journaux, collaboré à diverses feuilles. Auteur des bustes de Barbey d'Aurevilly, de Manet, de Rabelais, du musicien Louis Lacombe, etc.
Son ouvrage Les 14 stations du Salon a été préfacé par George
Sand.
On trouve son portrait dans le tableau célèbre de Fantin-Latour
Un atelier aux Batignolles, et Léon Bloy l'a représenté sous le nom
de Gacougnol dans La Femme pauvre.
Chevalier de la Légion d'Honneur le Iz juillet 18go.
U est mort à Paris le z4 mai Igo7.
George Sand a porté sur lui le jugement suivant, peu tendre : «c'est
un sot fieffé, fou de vanité. » (B. N., N.a.f., 13653, f° Ig v°)
875 AUCAN7E (Émile). - 7882, 7898 7928 7931 7938> 7947, 7953 7954 7972. 7982. 7988 7995. 8003, 8007, 8008, 8ozz, 8035 8043, 8050, 8oS1, 8oS4, So61, 8o6z, 8066, 8067, 8073 8074 So8S, 8ogo, 8ogr, 8099, 8103, 8ro6, 81og, 8ii7, 8122, 8148, 8151, 8157, 8165, 8166, 8169, 8r78, 8180, 8181, 81gz, BzoS, 8zo6, 8z1o, 8112, 8zi4, 8223, 8231, 8z4o, 8247, 8249, SzSo, 8279, 8z8o, 8286, Szgz, 83or, 83oz, 8323, 8316, 8317, 8318,
8319 8321 8327, 8334, 8342, 8349 8350+ 8353, 8358 8359 8362, 8365 837z> 8377, 8380, 8386, 84oz, 8408, 8412, 8415 8421, 8438 8449 8452, 8453 8456, 8462, 8464, 8466, 8469, 8471 8475 8487, 8492, 8498 8500 8503, 8So9, 8Srz, 8516, 8517 85z6, 8532, 8535 8541 8545 8550, 8557, 8558, 8564, 8569 8578 8579 8581, 8614, 8634 8645 5647, 8649 8658 8GSg, 8663, 86GS, 8670, 8672, 8674> 8675> 8677, 8683, 8681, 8693, 8686, 8699, 8703, 8709, 8724, 8738 8745•
Cf. notice, t. VIII, p. 76g.
AUGIER (Émile). - 8257.
Cf. notice t IX, p. 912.


AuRE (Antoine- Philippe-Henri-Léon, comte d'). - 7895 7941 8695 8731.
Cf. notice, t. Vl, p. 924•
AYMARD (Auguste). - 8624°

Archiviste départemental du Puy et conservateur du musée lorsque George Sand fait en ISSg son voyage en Auvergne. Elle reçoit sa visite le r8 mai, en particulier, et va chez lui : « Il cause très bien, très clairement, avec modestie et supériorité [...] toujours très inté- ressant sur tous les sujets ~> (B.N., N.a.f. 13 6SS, fol S1, in Hommage à George Sand, P.U.F., 1968, p. Sr sqq.).
BALMONT (Joseph-Léon). - 7883°.
Cf. notice t. XII, p. 734•


BARZ1LAl (Mme de). - 8z41n.
Nous ne savons sur cette égyptienne (?) d'Alexandrie que ce qu'en écrit George Sand dans un carnet. Le nom même est-il le véritable ? Ce n'est pas certain, puisqu'elle ne donne pas d'adresse, mais fait répondre poste restante.
876 BEAucHeE (N...). — 8669.
Premier Directeur de la Manufacture de tabacs de Chàteauroux,
ouverte en x847.
BENOIT-CHAA9PY (Adrien-Théodore}. — Si56°.
Né à Provins le 2q mai r8o5, Adrien Benoît, qui ajouta à son nom celui de sa belle-mère, était cousin de Lamennais à la mode de Bretagne. D'abord avocat, il fut élu à l'Assemblée législative en Côte-d'Or en x849; après le coup d'État, député de l'Ain; en 1856, nommé président du tribunal de rere instance de la Seine en rempla- cement de M. de Belleyme.
Il fréquenta le salon de la princesse Mathilde et celui de Juliette Adam.
Chevalier de la Légion d'Honneur en r849, officier en 1856, com- mandeur en i86i, il est mort à Paris le zi juin 1872.
BÉRENGÈRE (Adèle BUNAU, dite). — 7942, 8158, 8i97D, 8232, 8332,
8740-
Cf. notice, t. XIII, p. 68z.
BERTHOLDI (Augustine-Marie BRAULT, Mme Charles de). — 7893+ 7939 7945+ 8023, So42, 8ro7, 8132, 832$, 8392, 8395, 85u, 870$.
Cf. notice, t. VIII, p. 773.
BERTON (Pierre MONTAN, dit). — 8266U.
Fils du célèbre acteur Charles-Francis Montan-Berton et de Caroline Samson, né à Paris le 6 mars r84z, Pierre Berton débute au Gym- nase en i 859, dans une pièce de George Sand, Marguerite de Sainte- Gemme. Il jouera aussi dans Le Pavé, et plus tard dans L'Autre (à l'Odéon). Très séduisant, élégant, il était un jeune premier idéal. La Comédie Française se l'attacha en r87z.
On lui doit aussi quelques pièces.
Il est mort le z4 octobre r9rz à Paris.
Dans l'édition projetée en 1875, George Sand prévoyait de lui dédier Marguerite de Sainte-Gemme.
BIAS (Camille-Jenny). — 840$> 8$99•
Fille naturelle reconnue de Pierre-Auguste Dupond, chanteur de la Chambre du Roi, et de Anne-Française Bias, artiste de l'Opéra, est née le zs avril 1824 à Paris, ze arrt ancien. Vestris le fils signa l'acte
877 de déclaration. Camille Bias épousa un pharmacien, Martin, dont l'officine était ioz, rue du faubourg Saint-Denis. ll semble qu'elle était politiquement engagée : en z86o elle donnait asile à Auguste Blanqui recherché par la police, et abritait une presse clandestine. Elle a collaboré au Panthéon des ouvriers, et écrit plusieurs ouvra- ges : Le Charlatan (1859), Dire et faire (1864}, Les Faux-Mon- nayeurs du XIX` siècle (t88i). Les Jouisseurs (i8g8).
Elle vivait encore en février i9oi.
BIGIVON (Louis-Thomas, dit Eugène). — 7965.
Cf. notice, t. X, p. 847.

BIGNON (Marie-Charlotte VEeNET, Vve Louis-Thomas). — 8083, 8x76. Cf. notice, L X, p. 847.
BLANC (Louis). — 8546, 8608.
Cf, notice, t. VI, p. yz6 et t. X. p. 848.

BLIER (Paul). — 8036°.
Cf. notice, t. XIIl, p. 683.

BOCAGE (Pierre-François Touzé, dit). — 7960, 8335 8355 853i>
8576, 8626, 8706, 8746.
Cf. notice, t. IV, p. 89i, et t. X, p. 849•
BOITEAU (Dieudonné-Alexandre-Paul). — 87oz.
Né à Paris le z5 novembre r8z9, Paul Boiteau, entré à l'École normale supérieure en r85o, en fut exclu deux ans plus tard pour opinions républicaines. Il a publié de nombreux ouvrages de politi- que et d'économie politique et s'est fait le thuriféraire de Béranger dont il édita, à titre d'exécuteur testamentaire littéraire, les oeuvres posthumes et la correspondance.
En i87o, il fut quelque temps sous-préfet de Neufchâtel (Seine- Inférieure). Il est mort à Paris le rr juin 1886.
BoN.v~nRTE (Napoléon-Charles-Paul, dit prince Napoléon (Jérôme}. 7886°, Soo6D, 8079°, 8rz3°, 8zo4D, 834> 8357 8508°, 8543 86o3D, 8619, 874z.
Cf, notice, t. X, p. 849•
878 BoaiE (Mathieu-Léonard). - 8423•
Fils d'Alexis Borie, pharmacien et de Marie-Françoise Duval, ce
cousin de Victor Borie, né à Tulle (Corrèze) le io janvier i8i6,
obtint le diplôme de pharmacien en r84o, et succéda à son père en
r852.
II pratiqua en artiste la photographie.
Il est mort célibataire à Tulle le 2r janvier 1887.
BORIE (Victor). - 7983 7992, 8000, 800g, 8284, 8303, 8324, 8361,
8371, 8424 8434, 8490
Cf. notice, t. VI, p. g28, t. VIII, p. 774, t. IX, p. 9i6.

Boula (Ernest-Louis-Guillaume). - 8or8, 8038, 8046, 8047, 8053, 8o7i, 8t43, 8r89, 8429, 8431, 8443, 8457, 8479, 8522, 8700. Fils de Philippe-Robert-Xavier Bouju et d'Alexandre-Marie-Louise Colombe Ducastel, Ernest Bouju se fait éditeur et publie le livre de Maurice Sand Masques et Bouffons, luxueuse publication qui a eu du succès, mais il fait de mauvaises affaires et une lettre de George Sand à son fils nous apprend que Bouju est en fuite et en faillite (28 mars 1865). Il avait épousé le z3 septembre r84o à l'église Saint- Denis-du-Sacrement Geneviève-Marie-Zoé de Bonet de la Chapou- lié, d'où au moins une fille Marthe.
11 a administré en r86o-i86r la Revue anecdotique.
Adresses successives : Boulevard Montmartre, n° z6; 56, rue de l'Arcade et z5, rue de la Ferme des Mathurins.
Nous ignorons la date de sa mort.
BOURGOING (Jeanne-Rose-Marie, dite Rozanne PETIT, V°e Joseph}. -
8263.
Cf. notice t. III, p. 864 et t. IX, p. gi6.
BouRloT (Stéphanie GF,O1 FROY SAINT-HILAIRE, Mme Alexandre}. -
83SiD.
Cf. notice, t. VIII, p. 776.
BOULET (Pierre-César, dit André}. - 8155•
Son acte de naissance (Loches, 22 juillet 1825} le prénomme Pierre- César; en fait on l'appelait André. Quand George Sand le prit pour traiter ses affaires en r86o, il était receveur de rentes et demeurait ro rue du Cloître Saint-Jacques, puis 6 quai du Marché neuf où il
879 mourra le 14 avril 2884. Il était le voisin immédiat de George Sand à Palaiseau et avait une maison de campagne à Prély-le-Chétif, près de La Chapelle d'Angillon (Cher).
Il avait épousé Elisabeth-Théodorine Desplanches qui lui donna deux enfants : un fils, Paul, avocat, et une fille qui épousera Charles Janvier.

BxuN (Henry). — 81z6D.
Musicien à Auxerre, qui a mis en musique la «Chanson des trois fendeux »dont G. S. avait donné les paroles dans Les Maîtres son- neurs. (Paris, Benoit aîné, rue Meslay, 31 [1860]). En première page, une illustration naïve de Télory.

BUGNARD (Georges-Joseph). — 8600°.
Principal des Collèges de Briançon, puis de Saint-Flour, membre de l'Académie de Grenoble, qui envoya à George Sand en 186o des vers qualifiés par elle de «petits vers » (c'est tout dire). Auteur de Le fils d'un vieux soldat ou la Translation des Cendres de Napoléon (1847) —Souvenirs d'Italie (i8S9-1860).
Né à Roquecourbe (Tarn) le z9 mai 1813, il est mort à Metz le 6 avril 1869.
BuLoz (François). — 7904 793~ 7937D~ 7968°> 7994 80$6, 8142, 8153,8171,8179, 8191 D,8zo8,8z35,8z91,833i,8336,84o6,84i8, 8425°,8465,8473,8474,8495,8641,8651,8685,8710,8714,8716, 8717, 8721, 8726, 8736, 8737•
Cf. notice, t. Il, p. 913•
CnsnssoN (Ernest). — 8og8D, 8277.
Avoué à Auxerre (Yonne) que George Sand charge de suivre l'affaire du procès Breuillard.
CnNT.atouse (Amédée). — 85S1D,
Rédacteur au Messager de Paris où il publie des articles sur George Sand et Michelet, A. Cantaloube n'a pas laissé de traces dans les divers recueils biographiques du temps.
II a publié :Lettre sur les expositions et !e salon de x861 (Dentu, 1861), qui était dans la bibliothèque de George Sand (lot so6), et Eugène Delacroix, l'homme et l'artiste, ses amis et ses critiques, (Dentu, 1864).
880 86o INDEX DES CORRESPONDANTS CARO (Elme-Marie). — 7976.
Né à Poitiers le 4 mars 1826, il fit des études brillantes, entra à l'École normale supérieure en 1845, fut reçu en 1848 à l'agrégation de philosophie, enseigna dans divers lycées, passa dans l'enseigne- ment supérieur, devint maïtre de conférences à l'École normale (1858), inspecteur de l'Acadëmie de Paris (1861), professeur à la Sorbonne (1864), membre de l'Académie des Sciences morales et politiques (1869), et de l'Académie française (1874). Belle carrière comme on voit.
Tenant de la doctrine spiritualiste mais sans conviction profonde, conférencier mondain, n serviteur attardé de l'éclectisme » (formule reprise du Grand Larousse) il a publié beaucoup d'ouvrages bien oubliés aujourd'hui. On lui doit une étude un peu superficielle sur George Sand (Hachette, 1887), où il a évoqué la visite qu'il fit à Nohant en 1861.
Il avait épousé Pauline Cassin (1835-19oI), elle-mëme écrivain.
Il est mort à Paris le i3 juillet 1887.
CAZAnnA~ou {Mammès-Charles-0scar). — 7885.
Cf, notice, t. VII, p. 794•

CHAMPFLEURY (Jules-François Féhx HUSSON-FLEURY, dit). — 8S98u. Cf. notice, t. XII, p. 740.
CHARLES-EDMOND (Chasles-Edmond CHOIECKI,dit).—ô072, ô075, ô082,
8379°, 8451, 8460~> 8463°, 8489 8493> 8499, 8572, 8635, 8636, 8643, 8678, 8690, 8704.
Cf. notice, t. XIII, p. 686.
CHARTON (Edouard-Thomas). — 8041, 8629.
Cf. notice, t. VIII, p. 780, et t. X, p. 918.

CHERBULIEZ-BOURRIT (Jean-Louis André-Abraham). — 8005.
André Cherbuliez est né à Genève le zs juin 1795, fils d'Abraham et de Louise Sara Cornuaud. S'il fut appelé Cherbuliez-Bourrit (pour le distinguer d'autres Cherbuliez}, c'est qu'il avait épousé Marie-Vic- toire-Isoline Bourrit.
U fit des études de théologie et écrivit en 182o une thèse sur le Livre de Job, en 1829 un Essai sur la satire latine. Il connaissait plusieurs langues modernes, mais c'était surtout un philologue, helléniste et
881 latiniste de classe. Il fut appelé à la chaire d'Histoire et de critique des littératures grecque et latine à l'Académie de Genève en 1842. Il était le père de Victor Cherbuliez, qui suit.
Il est mort àGenève-Plaimpalais le I2 juin 1874. (Archives d'État de Genève).

CHERBULIEZ (Victor). — 8732.
Fils du précédent, né à Genève le 19 juillet 1829, il était professeur lorsqu'il publia son premier livre dont s'engoua aussitôt George Sand : A Propos d'un cheval, causeries athéniennes (Genève et Paris, Joël Cherbuliez, 1860). On a pu dire de ses romans ultérieurs (Le Comte Kostia, 1863, Le prince Vitale, 1864, Paule Méré, 1864, etc.) qu'on y reconnaissait l'influence de George Sand. Sa produc- tion abondante, presque tout accueillie à la Revue des Deux Mon- des avant de paraïtre en volumes, le conduisit à l'Académie fran- çaise en 1881 (en vertu d'une loi de décembre 1790, qui autorise les
descendants des protestants éloignés de France par la révocation de
l'édit de Nantes à réclamer la nationalité française).
Chevalier de la Légion d'Honneur en 1870, officier en 18y2.
Il est mort à Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) le Ie` juillet 1899.
CH~REsr (Aimé-Alexandre). — 8024, 8065, BIOI.
Cet avocat, né à Auxerre (Yonne} le 3 mars 1826, plaida pour George Sand dans l'affaire du pamphlet Breuillard. U est aussi l'auteur d'études et de mémoires historiques :Vézelay (3 vol., 1863- 1868), La Chute de l'ancien régime (3 vol. 1884-1886}, Il est mort à Paris le 3o janvier 1885.
CHÉRI (Rose-Marie CIZOS, Mme Adolphe LEMOINE-MONTIGNY, dite
Rose). — 8173 8527 8739 8747•
Cf. notice, t. X, p. 854.

CHODZKO (Olympia-Lonl$e MALESLEWSKA, dite Olympe). — 8549• Fille de Jean-Pierre Maleszewski et de Jeanne-Françoise Venture, née à Paris le 6 novembre 1797, elle épousa le Io septembre 1834 Léonard Chodzko, écrivain et bibliothécaire à la Sorbonne. Elle a été liée avec de nombreux personnages de l'époque; Mickiewicz, Vigny, Sandeau, Marie Dorval, les Luguet, Alfred de Musset, Flora Tristan, etc... Deux billets de Musset de 1836 tendraient à prouver qu'il lui fit plus qu'un doigt de cour. (Alfred de Musset, Correspon- dance, Mercure de France, 1907, p. 128-I29).
882 86z INDEX DES CORRESPONDANTS CHOIECKI. VOIT : CHARLES-EDMOND.

CHRISTohHE (Ernest-Louis-Aquilas). — 87uD.
Fils d'un avocat, Ernest Christophe est né à Loches (Indre-et-Loire) le 15 janvier 1827. Élève de Rude, il collabora à l'admirable nu couché qui immortalise le souvenir de Godefroy Cavaignac au cime- tière Montmartre (r 847). On connaît surtout de lui, dans les jardins des Tuileries, la statue allégorique Le Masque (d'abord intitulée La Comédie humaine) admirée de Baudelaire, à qui elle inspira le poème du même nom, dédié d'ailleurs au statuaire
Contemplons ce trésor de gràces florentines...

{Les Fleurs du mal, XX). Est également dédié au mëme Christophe. Danse maca$re
Fière autant qu'un vivant de sa noble stature... (Les Fleurs du mal, XCVII).
Christophe est mort à Paris le i4 janvier 18gz. ll avait achevé en r890 le monument de Rude, son ancien maître.

CLAEYS (Alphonse-Emmanuel). — 855zD.
Écrivain belge, originaire de Thielt, dont je n'ai pas retrouvé le nom dans la Biographie nationale de Belgique, ni son ouvrage le Voyage en Hollande, que G. S. a trouvé «très bien » ;mais dans la Bibliogra- phie belge, il figure avec sept titres, l'un en flamand, les autres en français, publiés de 1852 à 1872.
CLÉMENT (abbé Silvain). — 7892.
Cf. notice, t. XII], p. 688.

CLéswcER (Solange DuDEVANT, Mme Jean-Baptiste). — 7891, 7915 7927 7975 8064, 8087, 8147, 8285, 83zo, 835~ 8394 84zo, 8497 8540.85488555,8556, 8565, 8590,86o5D,86i1,8656,8686, 8701.
Cf. notice t. II, p. 920 (DUDEVANT Solange).

CODEMO DI GERSTENBRAND (Luigia). — 8gi8D.
Née à Trévise (Italie), le 5 septembre 1828, Luigia Codemo, qui avait épousé en 1851 un Vénitien d'origine allemande, Carlo di Gerstenbrand, a beaucoup écrit, à partir de 1856, et avec succès, des romans qu'on appellerait aujourd'hui «populistes », des pièces de théâtre, des mémoires. Elle a publié aussi Nohant, tocchi pittoreschr
883 (Trevise, tip. Luigi Zoppelli, t884) récit d'un voyage à Nohant où,
en l'absence de Lina, elle ne put pénétrer.
Elle est morte à Venise le 3 aoüt z 898.

CORRESPONDANTS NON IDENTIFIÉS.
M*»*. — 7889.
M" * *, docteur, 7966.
M*"*, rédacteur d'un journal.
Iv1***. — 8164.
M""*. — 8z6o.
M*"* — 8z6i.
M°**. — 8296.


8045.


M°** _ 8398.
M*** _ 8430.
Mme * * * — 8432D.

M***, écrivain. — 86i7.
M*** — 8697
M***, — 8741D.

CURI.ON (Mme de}. — VOtY: BOURGOING {VVe Joseph). DABAUDÈS (A.). — 8653D.
Nous ne savons sur ce prétre d'Auteuil que ce qu'en dit George Sand. Pour trouver que Dieu bénit des livres comme François le Champi, il ne devait pas être lecteur de Veuillot.
DAMAS-HINARD {Jean-Joseph-Stanislas Albers de). — 8407. Cf. notice, t. XfV, p. 808.
DARCHY (Pierre-Paul). — 84r6.
Cf. notice, t. XIV, p. So8.

DARGAUD (Jean-Marie). — 8496, 8506, 85zoD, 8530, 8568• Cf. notice t. X, p. 856.

DELACROIX (Eugène). — 8486.
Cf. notice, t. II, p. 9L7.

884 DELANGLE (Claude-Alphonse}. — 8oi9°, 8039°, 8io5°, 8341°+ 8413°+ 8494°
D'abord avocat inscrit au barreau de Paris, Delangle, né à Varzy (Nièvre) le 6 avril 1797, sera nommé avocat général à la Cour de Cassation en r8¢o, procureur général de la Cour royale de Paris en 1847, élu député de Cosne (Nièvre) en 1846. Destituë en 1848, il adhéra à la cause de Louis-Napoléon, rentra dans la magistrature en i85z, et devint à la fois i`r président de la Cour impériale et sénateur.
Ministre de l'lntérieur en juin 1858, de la Justice en juin r859, il démissionna en juin x863, redevint procureur général, près de la Cour de Cassation (novembre r865).
Grand croix de la Légion d'Honneur, membre de l'Institut (1859), les honneurs ne manquèrent pas à ce ferme soutien du pouvoir. G. S. le consultera en 1865 au sujet du procès intenté à Casimir Dudevant par Maurice et Solange.
11 est mort à Paris le 25 décembre 1869.

DENTU (Henri-Justin-Edouard). — 8596.
Fils et petit-fils de libraire, Édouard Dentu, né à Paris le z2 octobre r 830, sera breveté libraire le z i novembre r 850. La maison fondée par son grand-père en r794 prit une grande extension sous sa direction; elle était située au Palais-Royal, galerie d'Orléans. 11 publia à la fois des romans (ioo.000 volumes de romans! d'après un article nécrologique) et des milliers de brochures politiques dont il avait en quelque sorte la spécialité sous le Second Empire.
G. S. a publié chez lui Autour de la table et Souvenirs ei impressions littéraires en r86z.
Dentu, qui avait épousë une fille du peintre Alexandre Decamps, est mort le r¢ avril r86¢, à Passy, rue de Boulainvilliers.
A consulter : Adolphe Racot, Portraits d'hier, Librairie illustrée, 1887.

DESCHANEL (!~mile-Auguste-Etienne-MARTIN). — 856z°.
Né à Paris, le i4 novembre i8i9, de Marie-Palmyre Deschanel et de père non dénommé (Nauroy, Le Curieux, t. II, p. 2i9), il fut ëlève de l'École normale supérieure (r839-r842), professeur à Bourges, puis dans divers lycées de Paris et chargé de cours à l'École normale. Un essai intitulé Catholicisme et socialisme le fit suspendre de ses fonctions. Arrèté au z décembre i85r, puis exilé, il vécut à Bruxel- les jusqu'à l'amnistie de t859. Il a publié de nombreux ouvrages de
885 littërature et de politique, et fondë des cours publics libres avec grand succès.
Élu député dans la Seine en 1876, réélu en 1877, il devint sénateur inamovible en 1881, professeur au Collège de France de 1881 à Igo3. [1 avait épousé Adèle Feignaux; leur fils Paul sera Président de la République en 19zo, pendant quelques mois.
Il est mort à Paris le z6 janvier 1904 (tombe au Cimetière Montpar- nasse).

DESOLME (Laurent-Pierre harles). — 84780.
Journaliste, né le IS décembre 1817 à Paris, a collaboré à de nombreuses feuilles, fondé en 1848 l'Esprit du Peuple et la Véritable répuhlique, journaux éphémères.
Après le z décembre, il fut mis en prison, puis déporté en Algérie. Rentré en 185z, il fonda le Courrier de !'industrie, YEurope artiste, le Globe artiste, dirigea une agence de placement pour acteurs et musiciens.
Il est mort à Paris le z décembre 1877.

DeseLANCHEs (Marie-Théodore). — 8507. Cf. notice, t. XI[I, p. Ego.

DETAILLE (A.). — 8687.
Marchand de tableaux dont le magasin était 58, rue de Vaugirard. 11 ne figure pas au Bottin de 1860.

DEVOISW (Anne-Caroline-Joséphine, dite Anna, HussoN, Mme Jo- seph). — 7969, Booz, 8013.
Cf. notice, t. X, p. 858, et X1V, p. 810.

DOUCET (Charles-Camille). — 7905, 8376, 8378, 86zo, 8631, 871 g. Cf. notice, t. XII, p. 745•

DOUCHAIN (Mm` N...). — 8z88.
Maîtresse de pension à Paris, 7, Boulevard Montparnasse (mais le Bottin de 1860 indique que son pensionnat est 141, rue de Sèvres), recherchée en mariage par Jean-Baptiste Bargat; avoué à La Châtre.
886 866 INDEX DES CORRESPONDANTS DRAGONETCI (Luigi, marquis). — 8124D.
Né à Aquila (Abruzzes, Italie) vers 1799, littérateur et homme d'État. Député à la Chambre des Députés à Naples en 1820, exilé en 1821. Journaliste, persécuté par la police, emprisonné à plusieurs reprises, fonda des journaux qui étaient supprimés par le pouvoir. En 1848, fut directeur des archives du royaume de Naples, ministre des Affaires étrangères mais 1849 le vit de nouveau sous les verrous pour trois ans. Il finit par s'exiler en 1853 et vécut à Paris plusieurs années.
Il est mort à Naples en février 1871.
Dunois (Jean-Charles). — 8368, 8391, 8655•
Cf. notice, t. XII, p. 746.


Dunois (Inès-Marie-Catherine GARciri-ALVARE7, Mme Jean-Charles).
— 8368, 8390 8397•
Cf. notice, t. XIV, p. ôII.
Du CAh4P (Maxime). — 8246.
Cf. notice t. XIV, p. 81I.


DUDEVANT-$AND (MâurlCe). — 7902, 791OD, 7918, ôI ô8, 8216, 8275D, 83o8D,8309D,831OD,8311D,8314D,8315D,8538,8539,8547>8560 8563,8567,8571, 8580,8587~8592~8594,8606,8622,8628,8638, 8652,8657,8661,8666,8673, 8676, 8680,8684,8688D,8689,8694, 8715.
Cf. notice t. ], p. Ioo4.

Du GRAVIER (Pierre-Adolphe I'icHoh). — 7899D.
Fils d'un Conseiller à la Cour d'Appel d'Orléans, né à Saint-Yrieix (Haute-Vienne} le Ief juin 1830, Du Gravier, engagé volontaire le 28 juillet 1850, sergent en 1857, sous-lieutenant en avril 1867, prison- nier de guerre de 187o à 1871, capitaine en 1872, sera mis à la retraite en mai 1876.
ll est venu à Nohant le i8 janvier et les 4 et 5 novembre 1859. Bon dessinateur, il avait représenté les trois châteaux où G. S. place l'action des Beaux Messieurs de Bois-Doré.
Sainte-Beuve correspondait avec la mère de ce militaire depuis août 1846.
887 Dugué (Ferdinand). — 8i75.
Né à Chartres (et non à Paris), le r8 février r8r6, (et non en i8iz ni en i8i5, comme avancé par Vapereau), fils de Pierre Joseph Dugué de la Fauconnerie, avocat, Ferdinand Dugué a publié de nombreux recueils de vers et des pièces de thëâtre, soit seul, soit en collabora- tion avec Dennery, Anicet-Bourgeois, etc.
Chevalier de la Légion d'Honneur en i86z, il est mort à Paris le 5 décembre rgr3.
Un de ses ouvrages était dans la bibliothèque de G. S. (lot n° 343) avec envoi autographe, Les Éclats d'Obus, Dentu, i87r.

DUMAS (Alexandre, fils). — 848i.
Cf. notice, t. X, p. 869.


DunaAS (Marguerite-Joséphine FERRAND, dite Ida FERRIER, Mme
Alexandre). — 8139, 8194-
Cf. notice, t. V, p. 867.

Du~~LAN (Pierre-Pau!). — 8097.
Né à Bourges le 6 octobre 1806, Paul Duplan, avocat, ami et collaborateur de Michel de Bourges à la Revue du Cher, fut un des défenseurs au procès monstre d'avril 1835. Commissaire de la Ré- publique àBourges en 1848, élu représentant à la Constituante, il échouera aux élections à la Législative. Après avoir combattu Louis- Napoléon, il se rallia à l'Empire, collabora au Pays, au Constitu- tionnel. Il sera à partir de 186o inspecteur à la Compagnie du Chemin de fer d'Orléans (sans doute grâce aux interventions de G. S.}.
11 est mort à Paris le zi juin 1878.

DUVERNET (Charles-Benoist). — 7903, 7962, 8031, 8ro8, 8rzt, 8161,
8401, 8409, 8450 8528, 8679.
Cf, notice t. ], p. Ioo8.

DUVERNET (FiariÇOlSe-EtLgCitte DUCARTERON, Mme Charles}. — 7903,
7962, 8401, 8409, 8450
Cf. notice (de Charles Duvernet), r. I, p. IooB.
888 ENAULT (LOUi$). — S477n
Né à Isigny (Calvados) le zo juin r8z4 (d'après Vapereau), Louis Enault, reçu avocat, dut à ses opinions légitimes quelques ennuis avec la République de x848, U voyagea de x848 à t85r, puis se consacra à la littérature : romans, récits de voyages, traductions. Il reçut la Légion d'Honneur en i86i.
[I est mort à Paris le zs mars ryoo.
ll a écrit un article sur Chopin dans l'Athenaeum français (zz mars 1856, p. z3i-z36) dans lequel plusieurs passages concernent G. S. Leur véracité a été mise en doute par W. Karénine (Geoge Sand, t. [l, P• 349}-
Dans la bibliothèque de G. S., il y avait deux romans de Louis Enault :Christine (r 858), avec envoi d'auteur, et Alba (i86o) (lots n° z77 et n° 337)•

FACCIO (Domenico). — Srg3°
Savant italien, né à Padoue en 1793, bibliographe, bibliothécaire de l'Université de Padoue, membre de l'Académie des Sciences, lettres et arts de cette ville.
FAIVRE (Antoine-Jean-Etienne, dit Tony). — 8585•
Cf. notice, t. XIV, p. 8i4.


FERKI-P»ANi (Camille-Marcel-Victor-Paul, vicomte). — 7888, 7990,
8z39.
Cf: notice t. XIV, p. Bis.

FEun.tEi (Octave). — 8r87, Szoo~, Szoz, Sz65.
Né à Saint-Ld (Manche) le ii août r8zi, Octave Feuillet se consa- cra de bonne heure à la littérature, collabora à la Revue des deux Mondes, à laquelle il donna de nombreux romans, bien accueillis par le public mondain er prude. On l'a appelé le n Musset des familles ». Au théâtre, il connut aussi des succès notamment avec le Roman d'un jeune homme pauvre, tiré d'un de ses romans.
Élu à l'Académie française en i86z, chevalier de la Légion d'Hon- neur en 1854, officier en 1863, bibliothécaire du château de Fontai- nebleau. En r 86z, un de ses romans, Histoire de Sibylle, incita G. S. à lui donner une vigoureuse réplique dans Mademoiselle La Quin- tinie.
ll est mort à Paris le z8 décembre i89o.
889 FEYDEAU (Ernest-Aimé). — 8330, 8338, 8346, 8584, 8589• Cf. notice t. XIV p. 815.
FLEURET (Hippolyte). — 8oS7•
Avoué à La Chàtre de ISzo à 1837, juge de paix de 1848 à 1863, conseiller municipal, Fleuret a été en relation avec la famille Sand à plusieurs reprises : en IHzz, il représentait Mme Dupin jeune pour accepter la succession de Marie-Aurore Dupin née de Saxe; en 1836, il fut l'avoué de Casimir dans l'instance qui se termina par la séparation des époux Dudevant.
Fou[.D (Achille-Marie). — 863oD.
Cf. notice, t. XII, p. 748.

FROMENTIN (Eugène). — 8086, So96, 8177, 81gS, Szzo, 8zzg, SzS8, 8264, 83z6.
Cf. notice, t. XIV, p. 816.

FROUT DE FONTI'£RTUIS (Adalbert). — 8468.
Né à Rennes le 8 décembre i SzS, il s'engagea en 1844 dans l'artille- rie de marine d'où il sortit en 1851 maréchal des logis. ll entra alors dans l'administration préfectorale, d'abord à Rennes, puis au Puy, où il avait le grade de Chef de Division lorsque G. S. fit son voyage en Auvergne. Esprit curieux et très informé, il a publié nombre d'ouvrages, dont études sur les enfants assistés (Le Puy, Marches- son,186o) qui était dans la bibliothèque de G. S. (lot n° 362), Études de littérature étrangère (Id, 18Sg) qu'il lui a envoyé mais que le catalogue ne mentionne pas, etc.
Les Lettres du Velay qu'il avait promises à G. S. sont des articles d'archéologie et d'histoire locale parus dans le journal !a Haute- Loire.
ll a collaboré à de nombreuses revues, en particulier à l'Économiste français, à la Revue scientifique, à la Revue politique et littëaaire, au journal Le XIX` siècle.
Sa mort est annoncêe dans le n° de Polybiblion de juillet 1887. (Ad. Bitard, Dictionnaire de biographie contemporaine, à Fontper- tuis).
CABILLAUD (Ludre). — Hloz, 8185, 8zo3, 8414 8419. 8744- Cf. t. XI, p. 778.
890 GRUTIER (Pierre-Jules-Tbéophlle). — 8z8r, 8428.
Cf, notice, t. XII, p. 749•

GicoT (Jacques-Armand-Victor-Léon). — 7989•
Cf. notice, t. XIV, p. Sr7.

GILLAND (Louise-Félicité, dite Félicie MAGU, V°G). — 8637. Cf. notice, t. Vlll, p. 786.
GIRARDIN (Émile de). — 8o68D, 8i5oD, 8zzzD.
Cf. notice, t. Vll, p. Soz.


GIRAUD-HOUDIN. — 7956.
Prestidigitateur qui se produit chez G. S. le soir du t4 décembre 1858, devant quelques amis.
GIRERD (Anna BONABEAU, V°° Frédéric). — 8375.
Cf. notice, t. XIII, p. 694•


GoNcouRr (Edmond-Louis-Antoine HuoT de) et
GoNcouar (Jules-Alfred HuoT de). — 8595, 8633•
On ne peut séparer les deux frères qui pendant vingt ans ont produit ensemble des romans, des pièces de théâtre, des ouvrages histori- ques, des études sur l'art et le fameux Journal.
L'aîné, Edmond, est né le z6 mai i8zz à Nancy; le cadet à Paris le i9 décembre i83o. Ils commencèrent à publier en i85i (un roman intitulé En r8...}. Leurs ouvres marquantes :Renée Mauperin, Ger- mrnie Lacerteux, Manette Salomon, La Fille Elisa (ce dernier roman est d'Edmond seul, aprës la mort de son frère). Se voulant reporters, ils bâtissaient leurs intrigues sur des histoires vraies, sans recours à l'imagination. Une extrême recherche d'effets aboutit à ce fameux ~< style artiste ~ qui rend souvent difficile la lecture de leurs ouvres. Jules, qui avait aussi du talent comme graveur, est mort le premier, le r9 juin r87o, à Auteuil. Edmond s'est éteint à Champrosay (Seinett-Oise, aujourd'hui Essonne}, le t6 juillet r8y6, laissant une fortune importante, grâce aux riches collections qu'ils avaient cons- tituêes, fortune qui permit, comme on le sait, de fonder l'Académie Goncourt.
891 Dans la bibliothèque de G. 5., on compte i4 ouvrages des Goncourt, tous avec dédicaces. Le Journal n'est pas toujours tendre pour G.S. (qui n'avait pas l'écriture a artiste ~~, la malheureuse!}, mais Flaubert témoigne qu'ils étaient «pleins d'une admiration frénétique »pour Histoire de ma vie.

GUÉROULT (Adolphe). — 8i4o.
Cf. notice, t. 11, p. 925.


GUILMAT ou GUILLEMAT (ROSine AUROY, Mme Guillaume). — 7900, 7926.
Femme du libraire de La Chàtre (notice au tome VII, p. 805), et couturière.

GUYOT (Amédée-Hilaire}. — 7884v.
Fils de Jean-Noël Guyot, et son successeur, Amédée, né le z2 septembre r8o5 à Paris, a été avocat à la Cour Royale puis agent général de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques. U avait épousé Rose-Nicole Rocher le 23 avril 1836.

HAL~vY (Ludovic). — 8347, 8360.
Plus connu comme auteur d'opérettes et d'opéras bouffes que comme bureaucrate; mais c'est à ce dernier titre que G. S. est en relation avec Ludovic Halévy dans ce tome. Né le ief juillet 1834 à Paris, il appartint quelque temps au Ministère d'État, puis au Minis- tère des Colonies, comme chef de bureau. Son nom est inséparable de celui d'Henri Meilhac, et de celui d'Offenbach (La Belle Hélène, Orphée aux Enfers, parodies de l'Antiquité, La Duchesse de Gérol- stein, La Vie parisienne, etc.). ll est aussi le librettiste de Carmen (musique de Bizet).
Le nombre de ses pièces est considérable, mais on lui doit également des romans, certains célèbres (La Famille Cardinal, L'Abbé Constan- tin). Il entra à l'Académie française le 4 décembre r884.
Il est mort à Paris le 8 mai i9o8,

HAUSSMANN (Georges-Eugène, baron). — 8632.
Cf. notice, t. IV, p. yo8.

892 HÉDOUIN (Pierre). — 8o7oD.
Né àBoulogne-sur-Mer le z8 juillet 1788, avocat à Boulogne, élève et ami du musicien Grétry, auteur de romances {paroles et musiqueJ, a collaboré au Ménestrel, publié des notices sur divers musiciens, acteurs et auteurs dramatiques (Gossec, Talma, Gluck, Gresset, Le- sage) continua une Histoire de Notre-Dame de Boulogne. Il a créé à Boulogne une école de musique.
Lorsque G. 5. lui écrit en 1858, il est fixé à Valenciennes. C'est à Paris qu'il est mort le zo décembre 1868.

Ha~~EL (Pierre-Jules). — 8113, 8114, 8183, 8zz5, 8233, 8z54> 8333+
8383, 8461+ 8484, 8491, 8504, 8544> 8748
Cf. notice, t. V, p. 87z.

HUBAINE (Xavier-François-Émile). 7961, 7971 D.
Cf- notice, t. XIV, p. 8zo.


Huco (Victor-Marie). — 8364, 8483, 8554•
Cf. notice, t. XIII, p. 696.


Huco (Adèle FoucHER, Mme Victor). — 8650, 8713. Cf. notice, t. X[II, p. 697.

JAcQuE (Chasles-Émile). — 84z6.
Cf. notice, t. XII, p. 7Sz.


JOANNE (Adolphe). — 8668.
Cf. notice, t. X, p. 865.


Jos (Geneviève, dite Ursule GODIGNON, V°e Jean). — 8058, 8387,
8439+ 87z9•
Cf. notice, t_ VIII, p. 807.

JOURDAN (Louis-Charles). — 8o3z, 8561.
Cf. notice, t. VI, p. 94z•

893 JOURDAN (Prosper). — 8295+ 8297, 8436
Fils de Louis Jourdan et Hortense de Rivière, né à Alger le ii mai i84o, Prosper donnait beaucoup d'espérances, et très jeune encore publiait poèmes et articles. D est mort à la fleur de l'âge le ;mai t 866 à Paris. Son père fit réunir ses premières ¢uvres dans un volume hors commerce, Contes et poésies, où l'on trouve en parti- culier une poésie datée de Nohant, juillet 1862 « A Madame George Sand u.
Celle-ci l'avait connu tout petit et l'appelait familièrement Crosper. Il est venu à Nohant en novembre 1859 et en juillet i86o.
JUDICIS DE MIRANDOL (Louis-Marie-Julien-Hippolyte). — 798rD.

Né à Saïnt-Brieuc (Côtes-du-Nord) le 24 novembre r8i6, Judicis a été fonctionnaire à la préfecture de la Seine tout en écrivant des romans et des pièces (Les Cosaques (1855) avec Alphonse Arnault, qui eut de nombreuses représentations). Il a traduit en vers et en prose La Consolation philosophique, de Boèce, qui était dans la bibliothèque de G. S. (n° i83 du catalogue, avec envoi du traducteur). Il avait adapté pour la scène La Peau de Chagrin, de Balzac, et la collection Lovenjoul conserve un gros manuscrit inédit de lui : Le monde de Balzac, personnages de !a Comédie humaine_
G. S. l'avait autorisé à tirer une pièce de L'Homme de neige, mais, comme il ne put trouver de théâtre, elle reprit ses droits en 1864. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1875.
Il est mort à Fontainebleau le z4 août Y893.
JucE (Jules). — 8664.
Cf. notice, t. XIII, p. 698.
KARR (Alphonse). — 7986, 8588.
Cf. notice, t. XI, p. 780.

LAMBERT (Louis-Eugène). 852g.
Cf. notice, t. X, p. 866.


LAMBERT (Marie). — 7923> 794
Sa naissance a été recherchée en vain dans l'état civil parisien. En i8S7, G. S. écrit qu'elle adix-sept ans, mais l'acte de décès (Spa, Belgique, le 3o juin 1867) lui donne vingt-cinq ans :elle serait donc née vers r84o-i 842.
894 G. S. s'est intéressée à cette petite actrice, élève de Samson, qui a jouë aux Bouffes, aux Folies-Marigny, au Gymnase, à l'Odéon, à l'Am- bigu, àBruxelles.
Pendant plusieurs étés, de r8S7 à i86z, elle vint jouer sur la petite scène de Nohant.

LAMESSINE (Juliette LAMBER, Mme Alexis, plus tard Mme ADAM). 7943°, 8304 SSi9~.
Au moment où G. S. fait sa connaissance, Juliette Lamber, née à Verberie (Oise) le 4 octobre r836, est l'épouse d'Alexis Lamessine, avocat, épousé à Chauny (Aisne) le io avril 1853, dont elle sera veuve le z7 avril 1867. Elle épousera un an plus tard Edmond
Adam.
Écrivain, directrice de la Nouvelle Revue de r87o à 2886, elle eut, après la guerre de r87o, un salon politico-littéraire, très important, centre de l'opposition républicaine.
Elle sera en relations étroites avec G. S., viendra à Nohant, accueil- lera la romancière dans sa propriété de Bruyères, près de Cannes, dédiera à sa mémoire un roman, Laide (i 877).
G. S. lui avait dédié un texte qui fait partie des Nouvelles Lettres d'un Voyageur (~~ Le pays des anémones »).
Elle est morte presque centenaire à Callian (Vat) le z3 août rg3G, laissant une fille, Alice Lamessine, mariée à Paul Segond, chirurgien. Cf. Sand Morcos, Juliette Adam, thèse pour le doctorat, Le Caire,
r96>.

LA ROUNAT (Aimé-Nicolas harles ROUVENAT, dit de). — 7930ll,
794~~•
Cf. notice, t. XIV, p. 8zz.

LAIAYE (Eugène). — 847z~.
Cf. notice, t. XIV, p. 8zz.


LEBARBIER DE TINAN (Me[CédèS MERLIN de THIONVILLE, Mme Alfred).
8345•
Cf, notice, t. IX, p. 9z8.
LE Bovs DE5 Gunvs (Jacques-François-Etienne). — 7977. Cf. notice, t. XI, p. 782.
895 LEtoRT (François-Hippolyte). — 83ooD, 83z2D.
Notaire à Paris (étude XXIX, 3 rue de Grenelle-Saint-Germain, du 20 décembre 1842 au ief avril r865), qui a servi d'intermédiaire ]ors des pourparlers de mariage entre Maurice Dtldevant et Clotilde Perrot.

LELIÈvaE (Mme N...). — 8437°, 8454•
Épouse d'Olivier Lelièvre, sellier-carrossier à Issoudun (Indre) déjà
condamné en 1852, transporté en 1858 à Bougie (Algérie).
Cf. Eugène Tenot et Antonin Dubost, Les Suspects en 2858, p. r83.

LEMOINE-MONTIGNY (AUgnS[C-A[IOipI7C LEMOINE, dit). — 79iz, 7920, 800r, 8o2r, 8034, 8048, 8049, 8060, 8078, 8092, 8129, 8152, Sr6o,8272,8t82,8i98D,8213,82r7,82rg,8228,8244,8245,8262, 838r, 8422.
Cf. notice, t. X, p. 867.

LEb[OINE-MON7~IGNY (Mme Adolphe). — VOtY CHÉRI (ROSE).


LEROI (N...). — 8667°.
Président de l'Académie des Arts et Manufactures; malgré ce titre ronflant n'a pu ëtre indentifié.
Il y avait en r86o un libraire nommé Leroi, au 4 de la rue Neuve- des-Petits-Pères.

LEROYER DE CHANZEPIE (Marie-Sophie). — 8574•
Cf. notice, t. ]II, p. 883.


Le55Ee5 (Ferdinand de). — 8io4.
Trop célèbre pour qu'il soit nécessaire de lui consacrer une notice détaillée, le futur créateur du Canal de Suez est né à Versailles le i9 novembre r8o5. 11 entra dans la diplomatie, exerça dans divers postes consulaires, sachant prendre dans des circonstances délicates des décisions opportunes, notamment lors du bombardement de Barcelone en z 842.
Ministre de France à Madrid, en 1848, il fut chargë d'une mission à Rome en z 849, mais se trouva en désaccord avec le gouvernement
et se fit alors mettre en disponibilité.
896 En 1854, invité en Egypte par Saïd-Pacha, il conçut le projet du percement de l'isthme. Malgré les traverses suscitées par des complica- tions politiques, et notamment par le mauvais vouloir du cabinet de Londres, le grandiose projet aboutit en quinze ans. L'inauguration triomphale eut lieu le 20 novembre 1869.
Lesseps fut moins heureux avec le canal de Panama, comme on sait. Il est mort dans son château de la Chesnaye, commune de Vatan (Indre) le 7 décembre 1894•
Lévv (Michel). — 8278.
Cf. notice, t. X, p. 868.


Louver (Arthur). — 8339.
Journaliste, collaborateur du Quart d'heure, de la Revue internatio- nale, sur lequel nous n'avons pu recueillir d'autres renseignements si ce n'est qu'il a publié une seule brochure de 16 pages : Le Théâtre en 1861 (Paris, Marpon, 1861).

LucuE~r (Dominique-Alexandre-Esprit BÉNÉFAN°, dit René). — 7887,
7901°,7908,7964>7991,8014,8337°,8343,8382,8385,8410,8482, 8514, 8524, 8681.
Cf. notice, t. [X, p. g3o.

LUGUET (Caroline ALLAN-DORVAL, Mme René). — 7933, 7936, 8255,
8344°>8393,8396,8403,8433,8467,8513,8514,8534°,8582°,8612, 8682, 8733•
Cf. notice, t. IX, p. 930.
LUGUET (Jacques-Etienne BÉNÉFAND, dit).8427. 8734• Cf. notice, t. XIV, p. 824.

LURINE (LOUIS de LuRINA, dit). — 8167°.
Né à Burgos (Espagne) en 1810 (?), élevé à Paris et à Bordeaux, journaliste en province, puis à Paris à partir de 1840, a collaboré à divers journaux (Le Siècle, le National, le Courrier français), et à des ouvrages collectifs comme Les Rues de Paris (1843). Des nouvelles, des vaudevilles, des comédies de bon ton, un Éloge de Balzac (1856), ne lui ont pas apporté la gloire. Il fut cependant président de la Société des gens de Lettres.
897 Lorsque G. S. a eu avec lui les rapports grinçants que l'on voit ici, il est directeur du Vaudeville. Il l'était encore à sa mort le 3o novem- bre i86o, à Paris.
MAGU (Marie-Éléonore). — 8435D+ 8577D• Cf. notice, t. VII, p. Bir.
MAILLARD (Pierre-Louis-Guillaume). — 86z7D.
Avocat et homme politique, né à Brive (Corrèze) le 22 août 1823. Secrétaire de Ledru-Rollin en z 848, opposant à l'Empire, inquiété en 1858 après l'attentat d'Orsini. En 1871, il défendra des commu- nards devant le Conseil de guerre. Élu dans la Seine aux élections de i 885.
Maurice Sand l'a caricaturé avec la légende que voici : « G. Mail- lard, ex-secrétaire de Ledru-Rollin. Trop de petit blanc dans la trompette. Dimanche 6 mars ~i8]53•
Le Dictionnaire des parlementaires est muet sur la date de sa mort.

MAILLARD (Louis-Gaspard-Dominique). — 8640.
Cousin d'Alexandre Manceau, né à La Verrière {Seine-et-Oise, au- jourd'hui Yvelines) le 28 octobre t8r4, fut pendant vingt ans agent des Ponts et Chaussées à la Réunion. Il a publié des Notes sur l'île de la Réunion (Bourbon).
G. S., qui l'avait en haute estime, lui confiera le jeune Francis Laur. Il est mort, subitement, jeune encore, le z4 janvier 1865. G.S. a prononcé un discours sur sa tombe. (Nouvelles Lettres d'un voya- geur, p. 329-331)•

MALOT (Hector-Henri). — 87r8.
Cf. notice, t. X, p. 870.

MANCEAU (Jean-Louis). — 8o8g, 8u8.
Fils de François-Louis, aubergiste, né à La Verrière (Seine-et-Oise aujourd'hui Yvelines) le z3 juillet i79r, il doit avoir été militaire, puis employé à la grande poste à Paris. G. S. le fera placer comme gardien des jardins du Luxembourg, puis portier du palais. Il avait épousé le 6 décembre r8i4 à Neauphle-le-Vieux (Seine-et- Oise) Marguerite Blancan, qui lui a donné 5 enfants, dont Alexan- dre, le compagnon de G. S.
Il est mort à Paris (6m`) le 7 avril r867.
898 MANCenu (Marie-Marguerite BLANCAN, Mme Jean-Louis). — 8089.
Fille de Jean Blancan, maçon, et de Marie-Anne-Michelle Lemaire, née à Trappes (S. et O.) le i4 frimaire an VII (4 décembre i798), morte à Paris (6m`) le i2 décembre 1874.
MANCEAU (Alexandre-Damien), — 79io°, 7913°~ 7917°• Cf. notice, t. IX, p. 93i•
MAx nvnt~aev (Édouard-Charles, comte de). Soi iD.
Né le i6 juin i8o8, à Meaux (S. et M.), il entra àSaint-Cyr, fit une brillante carrière :colonel en i848, général de brigade en i85z, de division en 1855. Lorsque G. S. lui écrit, il commande la division d'Otan. Plus tard, il sera sous-gouverneur, puis gouverneur de l'Al- gérie par intérim (i864).
Grand-croix de la légion d'Honneur en i863, sénateur en i864, gouverneur général des Invalides de 1867 à i87i.
Il est mort à Paris le z4 février 1883.
MAZEL (Lucien, comte de). — 86oi~.
Habite le château de Bellecour par Châtillon-sur-Loing (Loiret) lors- qu'il envoie à G. S. un sonnet «échevelé »qui ne paraît pas avoir été conservé. De ce poète, nul recueil ne figure au catalogue de la Bibliothèque nationale.
MEURICE (François-Paul). — 8tso, 8238, 8615.
Cf. notice, t. XIV, p. 8z5,

M ICHF,LET (Jules). — 8iiz.
Cf. notice, t. VI, p. 947•

MIER7.EJEWSKI (Maurice). — 8iz7°.
Polonais (ou Russe) de Vilna qui écrit à G. S. en 1858 sur son roman Evenor et Leucippe.
MISTRAL (Frédéric). — 82II.
Le grand poète provençal est né à Maillane (Bouches-du-Rhtîne) le 8 septembre i83o. Après des études de droit, il se fixa dans son village et se consacra à la poésie et au félibrige. Son auvre maî- tresse, Mireio (Mireille), lui valut la gloire immédiate en 1859• Il fut décoré de la Légion d'Honneur en 1863.
II est mort le z5 mars igi4 à Maillane.
899 MowvnL (Joseph-Léon STOCKLv dit). — 8z69.
Cf. notice t. X[, p. 786.

MoRe.~u (Louis-Constant-Armand). — 8oz5, 8036, 8374> 8388, 8399• Cf. notice, t. XIV, p. 8z7.
MORNANn (Félix). — 79zr.
Cf. notice, t. XIV, p. 8z7.

MOULIK (Pierre-Alexandre). — 8743n.
Cf. notice, t. X, p. 87z.

MOULW (Pierre-Charles). — 7963 8455•
Fils du précédent, né à La Châtre le z9 août r83z, il succéda à son père le z3 juillet r 860. Il se laissera tenter par le démon des notaires et on découvrira en r 888 qu'il jouait à la Bourse avec l'argent de ses clients.
[l avait été un familier de Nohant, témoin de Maurice Dudevant lors du mariage de celui-ci.
G. S. projetait de lui dédier Narcisse en vue de l'édition complète qui n'a pas vu le jour.
Mu«eR {Eugène). — 87z7n.
Écrivain français, né à Vernaison (Rhône) le 3r juillet r8z6, fils de Jean-Etienne, dessinateur, et de Louise Halder, commença par être lithographe à Paris. Un joli roman, La Mionette «heureuse imita- tiondes romans champêtres de G. S. » (Vapereau, 6e édition) le lança en r858. Tout en étant bibliothécaire, puis conservateur à l'Arsenal, il produisit beaucoup : des romans, des contes pour enfants, etc. Chevalier de la Légion d'Honneur en 1879.
Il est mort à Paris le 8 novembre rgr3.
Tant Vapereau que Larousse indiquent une date de naissance erro- née. La date ci-dessus a été vérifiée auprès de la mairie de Vernai- son.
MURATORI {Pasquale}. — 79So•
Cf. notice, r. Xll, p. 758.

MIisSET (Paul-Edme de). — 8zz5, 8243•
Cf. notice, t. XIV, p. 8z8.

900 88o INDEX DES CORRESPONDANTS MYR. 7956.
Ventriloque qui se produit le i4 septembre 1858 chez G. S. avec Giraud-Houdin.
NA°Au° (Martin). — 8537°.
Cf. notice, t. X, p. 87z.

NEI'iTLF.R (Auguste). — 864z.
Cf, notice, t. VIT, p. 814.


NÉRAUD (Valérie-Brigitte-Pélagie GRANGIER, Mme Olivier). — 7894, 7935 8030, 8zz4.
Cf. notice, t. XIV, p. 8z8.
Ozl (Marie-Julie-Justine PILLOY, dite Alice). — 7970. Cf. notice, t. XIII, p. 706.
PAPET (Silvain-Ange-Charles-Jean-Baptiste-Gustave). — Si86, 8zz6. Cf. notice, t. 1, p. Ioi2.

PATUREAU (Jean, dit PATueenu-FRANC~UR). — 789. 7925°> 7944°~
7951° 7967° 7978°>7987°,8012°,8oz6°,8o52°,8093°,8115°,
8133°,8149°,8230°824,827,8290° 8329°,8354°.,8411°~
853~ 8553°> 8593°~ 8644°, 8692°.
Cf, notice, t. IX, p. 935•

PéGOT-OGIER (Jean-Baptiste). — 8389.
Fils de cultivateurs, né à Saint-Gaudens (Hte-Garonne) le 15 août 1795; s'engagea à i7 ans. A Waterloo, il était lieutenant de grena- diers. Commissaire du gouvernement dans le Gers en 1848, il sera élu à la Constituante où il siégera à gauche. Non réélu à la Législa- tive, il s'adonne à l'agriculture.
En 1858 il sera arrêté le 25 février dans son domaine et transporté de Toulouse à Marseille, mais libéré avant d'être embarqué pour l'Algérie (Eugène Ténot et Antonin Dubost, Les Suspects en 1858, p. z3o-z33). La lettre de G. S. montre qu'il avait acquis un domaine dans la région de Constantine comme colon libre.
11 est mort à Toulouse le Iz juillet 1874.
901 PELLETIER (Jules-Jean-Bernard-Joseph). — 86zID.
Fils de Joseph Pelletier, professeur à l'École de pharmacie, inventeur du sulfate de quinine, Jules Pelletier est né à Paris (Ioe arr~ ancien) le 16 juin 1823. ll fera carrière dans les cabinets ministériels, chef de cabinet d'Achille Fould, aux Finances, puis au Ministère d'État. Conseiller référendaire, puis président de Chambre à la Cour des Comptes, officier de la Légion d'Honneur en 1858, membre libre de l'Académie des Beaux-Arts en 1860.
Il est mort à Paris ]e ro janvier 1875 (Arch. Nat., dossier F 358.)

FERRET (Jean). — 86z3~, 87zoD.
Domestique à l'Hôtel des Ambassadeurs au Puy-en-Velay (Haute- Loire, qui a été proposé àSainte-Beuve pour un prix de vertu Montyon à décerner par l'Académie. ll obtiendra une médaille de 50o F. en août x861. Motif : «Fils et parent dévoué, il élève à ses frais deux jeunes Espagnols et les soutient de ses épargnes. II se fait remarquer par son courage dans plusieurs incendies, il préserve en risquant sa vie plusieurs maisons d'une inondation, sauve un homme près de se noyer, arrache d'un incendie deux femmes estro- piées ~. (Prix de vertu. Paris, Didot, 1861, p. 47-48)•

PERD~cu~eR (Agricol). — 8570.
Cf. notice, t. V, p. 887.


PBRicois (Charles-Edouard-Ernest). — 7934 7999+ 8004, 8or6, Soto, Hozy, 8033, 8040, 8o6y, 8095, 8x38, 8190, 8268, 8289, 8373 8447+ 8662, 8712.
Cf. notice, t. VIII, p. 744, et 1X, p. 936.

PÉRiGots (Marguerite-Angèle NéRAuo, Mme Ernest). — 7890, 7934+ 8oz9, 8125, Sr38, 814r, 81yo, 8zo1, 8252, 8373, 8417 8458• Cf. notice, t. 1?C, p. 937•

PERROT (Clotilde). — 8zS3, 83o8D.
Jeune fille d'environ 17 ans dont Maurice était amoureux en 1859. Les pourparlers de mariage étaient très avancés, et sans la mort subite du père Jean-Hector Perrot {ou Pérot) (1810-1859), Clotilde aurait pu devenir Mme Dudevant —. Émile Aucante a déclaré par la
902 suite que le mariage a manqué parce qu'on a appris que les Perrot n'étaient pas mariés (l'acte de décès les dit mariés, cependant). La mère, née Louise-Gabrielle Dietrich, était modiste, boulevard Pois- sonnière.
Clotilde aurait épousé par la suite un artiste peintre.
PERROTIN (Charles-Aristide). — 8707°; 8708.
Cf. notice, t. N, p. 9i8.

PICFION (Jean). — 8044•
Cf. notice, t. IX, p. 937.

PICHOT (Amédée), — 8470, 8485•
Cf. notice, t. Il, P• 931


PIERRE (Louis Jules). — 8059, SIz8.
Né à Saint-Ouen (Seine, aujourd'hui Seine-Saint-Denis) le z8 mai 18zz, Jules Pierre fut notaire à Eguzon (Indre) du 13 octobre 1858 au i2 mai 1865. G. S. correspondit avec lui au sujet de diverses propriétés à vendre, pour le compte de Lemoine-Montigny, qui finalement ne donna pas suite.
Il avait épousé le 14 septembre i8S4 Marie-Louise-Florise Emma Duchâteau.
On est sans doute loin d'avoir toutes les lettres que G. S. lui écrivit, car les descendants refusent toujours de communiquer ce qui sub- siste, et également ce qu'avait collectionné en outre Joseph Pierre, le fils de Jules.

PLANCHE (Geneviève-Aglaé JouRrr>r, Mme Augustin). — 7980, 7984, 7985 7993 8515•
Belle-sæur de Gustave Planche (notice, t. II, p. 931), elle avait épousé Louis Augustin Planche (1801-1862) àSaint-Germain-des-Prés le is octobre 1831.

PLANET (Jean-Baptiste-Maxime-Louis RiGODIN). — 8448•
Fils de l'ami de G.S., Gabriel Rigodin-Planet (1808-1853) (notice, t. I, p. Io13), il est né à La Châtre le z1 mai 1843. Il sera sous-préfet de La Châtre de 1818 à 1906. (Ses titres à ce poste semblent avoir été surtout la protection d'Henri Brisson, président de la Chambre des
903 députés.} Il obtiendra la Légion d'Honneur le 4 décembre 1895• Lors de sa mise à la retraite, il était presque complètement aveugle par suite d'un décollement de la rétine. (Arch. Nat., FIBl 514)• ll avait épousé le 4 octobre 1871 Marie Bourdin, qui lui donna deux filles.
ll est mort le 13 novembre 19z8 à Aigurande (Indre).

Pt.ouvtea (Édouard). — 8063, 8184, 8Sz3, 8613, 87zz, 8737. Cf. notice, t. X[, p. 787.

PoNCv (Louis-Charles). — 7998, 8oz7, 8081, 8094, 8116, 8130,
8154, 8234, 8z99, BSoi, 8597, 8609, 8688.
Cf. notice, t. V, p. 890, t. IX, p. 938•

Du PotvTwtce ne HeussFr (Joachim-Marie-Hyacinthe-Désiré, comte).
— 8zz1.
Cf. notice, t. X[V, p. 831.

PoNTtitntrnN (Armand-Augustin-Joseph-Marie FERRARD, comte de).
8480.
D'une famille noble de Provence, légitimiste à tous crins, né à Avignon (Vaucluse), le 16 juillet 1811, il restera toujours attaché au trône et à l'autel. 11 a débuté à la Gazette d'Avignon, fondé en 1838 une revue, l'Album d'Avignon (où il publia sans le signer un article admiratif suivi d'un long poème « A deux voyageurs » qui sont Alfred de Musset et George Sand). Puis il fut accueilli dans nombre de journaux et revues parisiens, la Quotidienne, !a Revue des Deux Mondes, la Revue contemporaine, l'Assemblée nationale, le Corres- pondant, l'Union. Ses articles, réunis en volume, ne sont générale- ment pas indulgents pour les écrivains qui ont le torr de professer des opinions de gauche, ou simplement libérales. Les plus célèbres sont Cacrserres littéraires, Causettes du samedi (plusieurs séries) et les Jeudis de Madame Charbonneau, très satirique, où G. S. est égratignée. Elle l'est davantage et méchamment dans Les Nouvelles causeries littéraires (1855) où un chapitre entier lui est consacré. On y traite Histoire de ma vie de ~. livre qui nous donne le dernier mot d'un mauvais genre et d'une mauvaise littérature. ~ Est-il besoin d'en citer davantage pour montrer les préventions de Pontmartin ? Il était loin, le temps où le jeune Avignonnais tançait «les aristocrates collet-monté, les bégueules littéraires, les sensitives de feuilleton
904 qui taxaient «Madame Sand d'impiété et d'immoralité ~~ (Album d'Avignon, n° 3 de r838 (article qui m'a été signalé par Roland Chollet},
Pontmartin est mort dans son pays natal le z9 mars r89o.

PRÉMARAY (Jules-Martial RECNAULT, dit Jules de). — 8z8z. Në àPont-d'Armes (Loire-Inférieure, aujourd'hui Loire-Altlantique) le u juin i8ig, littérateur et surtout auteur dramatique, rédacteur en chef de la Patrie, en r848-r849. Critique indulgent, il est un de ceux qui traitèrent Marguerite de Sainte-Gemme avec aménité. Une maladie grave interrompit sa production après 1863. Il est mort à Paris (g`) le rt juin 1868.
PRINCE-SMITH (J.) — 8305.
Anglais, diplomate peut-étre, en poste à Berlin en 1859, qui a envoyé à G. S. des souvenirs de sa trisaïeule, le comtesse de Koenigs- marck.

PROIN (Marin). — 83z3, 8384, 8566.
Né à Sin-le-Noble (Nord) le z octobre r83z, ce publiciste débuta au Gaulois en i8S9 et Eut un des fondateurs de la Revue internationale de Genève. Républicain ii collabora à de nombreux journaux d'op- position.
Après le 4 septembre s 870, il fut nommé bibliothécaire du ministère de l'Intérieur. Incarcérë par erreur au début du mouvement insur- rectionnel de la Commune, puis libéré, il adhéra à la Ligue de l'Union républicaine des droits de Paris, qui tentait de réconcilier les deux tendances et n'y réussit pas.
Il a laissé un certain nombre d'ouvrages, dont Les Vagabonds (z 8641, et Au pays de l'Astrée (1868) auxquels G. S. a consacré des articles. U est mort à Paris le zz avril i8gi.
RAFIN (Henri). — 8488.
Parfumeur parisien dont le magasin était 5, avenue Victoria, près de la Tour Saint-Jacques, créateur de l'« Eau de Cologne George Sand ~. Sa fabrique était à Gagny (Seine-et-Oise, aujourd'hui Seine- Saint-Denis)
RA;-1N (Mme Henri). — 7897.
Femme du précédent.

905 RAHOULT (Diodore-Charles). — 8654.
Dessinateur, né à Grenoble le i décembre 2825, élève de Cogniez, a fait des études de peinture à Paris de 28gi à 1845, puis en Italie, et s'installa à Grenoble en 2847. If y mourut le z3 mars 287q. Il a illus[ré le Grenoblo Malherou de Blanc-La-Goutte, livre auquel G. S. fera une préface.
G. S. lui a écrit plusieurs lettres qui ne se sont pas retrouvées :une personne de sa descendance aurait jugé bon de les détruire!

RATISBONNE (Louis-Gustave-Fortuné). — 8575•
Fils de Jacques-Adolphe, banquier, et de Charlotte Oppenheim, d'origine juive, né à Strasbourg le z9 juillet 2827, littérateur fécond, poète, critique, traducteur, auteur d'ouvrages pour la jeunesse. Col- labora très longtemps au Journal des Débats, fut successivement bibliothécaire du palais de Fontainebleau, en 2872, du Sénat en 1874. Exécuteur testamentaire d'Alfred de Vigny, dont il publia les rouvres posthumes (Les Desünées et le Journal d'un poète). Décoré de la Légion d'Honneur le rz juillet 2874.
Il avait épousé le zz mai 2856 Marie-Madeleine Alexandrie Dono- ghoë.
Il est mort à Paris au Palais du Luxembourg le zq septembre 2900.
REGNIER DE LA BRIÈRE (François-Joseph-Philoclès). — 8505. Cf. notice, t. XIII, p. 720.

RéTit (N...}. — 7955, 7959, 7997, 8037•
Marchand de chevaux demeurant à Neuville, commune de Reigny
(Cher), avec lequel G. S. traite des affaires en 2858.

ROBERT (Louise N* * *, Mme). — 8307.
Commerçante lyonnaise, qui a écrit à G. S. en 2859-286o avec une adoration qui a fini par devenir pesante à la romancière.
ROCHET (abbé Jean-Georges). — 8zo7. Cf. notice, t. I11, p. 89G.

ROUVIÈRE (Philibert-Alphonse). — Sz74.
Cf. notice, t. Xlll, p. 72z.

906 SAINTE-BEUVE (Charles-Augustin). — 8625, 8646, 8723, 8730. Cf. notice, t. II, p. 935•

SAMSON (Joseph-Isidore). — 792z°, 8272.
Cf. notice, t. XII], p. 7i3.


SANDRé (Michel-Marie-Gustave). — 79i9+ 7924+ 8080+ 8097• Cf. notice, t. V1, p. 953•

SARCEY (François, dit Francisque). — 844z~.
Né à Dourdan (Seine-et-Oise, aujourd'hui Essonne) le 8 octobre 1828, il entra à l'École normale supérieure en 1848, la même année que Taine et About. Après avoir enseigné dans plusieurs collèges et lycées, en dernier lieu à Grenoble, il se fit mettre en disponibilité en r858, entra au Figaro, qu'il quitta bientôt pour l'Opinion nationale. En 1867, il prit le feuilleton dramatique du Temps, collabora de 1868 à r87i au Gaulois. Esprit très polémique, il s'attira quelques duels.
Dans le XIXe siêcle, journal fondé par Edmond About, il se fit remarquer par des campagnes contre les abus de toutes sortes, qui lui valurent des procès et parfois des condamnations.
ll a longtemps pratiqué la conférence libre dans des salles pari- siennes avec grand succès mais on lui a reproché non sans raison une forte tendance au pédantisme et une certaine lourdeur d'esprit. Il est mort le r6 mai 1899 à Paris.
Cf. Luigi de Anna, Francisque Sarcey, Florence, R. Bemporad et fils.

SAVATIER-LAROCHE (Pierre-François). — 8oi7.
Né à Auxerre (Yonne) le z8 octobre i8o4, 5avatier-Laroche fut d'abord avoué, puis avocat dans sa ville natale. En 2848, il se lança dans la .bataille politique, et fut élu, en 1849, représentant à la
Législative où il vota avec la Montagne.
Lors du coup d'État, qui le rendit à la vie privée, il fut au nombre des protestataires. Désormais, il se consacra à des travaux littérai- res :Fables et contes, Profils parlementaires, Profils auxerrois, Étu- des morales, etc.
Il est mort le 27 mai 1879.
Ses relations avec G.S. durent se borner à une seule lettre au moment du procès Breuillard.
907 SCHWENGER (Cari). — 86z6.
Allemand sur lequel on n'a pu recueillir de renseignements autres que deux lignes de G. S. au carnet B. N. 13653, f° zz. ~ Carl Schwan- ger, d'Osnabrück, à Anvers, lettre de sympathie, répondu ».
SiMONNET (Marie-Léontine CHATIRON, V°e Théophile). — 7916u> 7929
7973, 8oro, Brrr, 8r37~ 8144, 8z37, 8370, 8400, 8440.
Cf, notice, t. VIII, p, 799 et t. XI, p. 78g.
$IMONNET (René-Hippolyte). — 8533.
Cf. notice, t. Xlll, p. 714.

SIMONNET (Enfants). — Sr 36D.
SOBOLSTCHIKOFp (Nathalie). — 8z36.
Femme du directeur de la section artistique de la Bibliothèque
Impériale de Saint-Pëtersbourg.
SOHIER (Adrien-Hippolyte). — 8542.
Né à Vervins {Aisne) le 3r juillet r8r5, fils de notaire, avocat à la cour d'Appel de Paris, secrétaire général de la préfecture de l'Oise, puis des Ardennes, sous-préfet de Sedan, préfet de la Creuse, du Loir-et-Cher, de l'Indre (de janvier r86o à mai r86z); ultérieure- ment préfet de l'Yonne, d'Indre-et-Loire, du Morbihan, de la Marne (Arcb. Nat., F1Br — r73(i8). Sa carrière fut brisée par la fin de l'Empire. Il était commandeur de la Légion d'Honneur.
SOUCHOIS (Marie-Léonide GRESSIN-BOISGIRARD, Mme Jean-Baptiste- Mathieu). — 8367.
Née le r6 janvier r8og à Bourges, elle a épousé Jean-Baptiste Souchois, cousin de Charles Duvernet et propriétaire à Châteauneuf (Cher), Elle est morte le 4 avril 1865 àSaint-Pierre-les-Bois (Cher).
SOUMAIN (Jules-Henri). — 8088.
Cf. notice, t. XIV, p. 833.

SuCxnu (Albert-Edouard-Joseph de). — 87z5~
Fils d'un ancien professeur du duc de Bordeaux, William de Suckau, traducteur et grammairien, mort en r 867, Édouard est né le rr avril r84r à Paris (r r` arr~ ancien). Il entra à l'École normale supérieure
908 où il fut le condisciple de Taine. Il avait sollicité G. S. pour qu'elle autorisât son père à traduire son prochain roman en vue de sa publication dans un journal allemand paraissant à Strasbourg. Pro- fesseur lui-même, il a publië De Lucretii metaphysica et Étude sur Marc-Aurèle en 1857, thèses pour le doctorat; en outre des traduc- tions en collaboration avec son père et un Guide-Interprète français- allemand.

TAiu.EFeRr (Jean-Charles-Théodore-Émile). 7907, 8735•
Né à Liège, le z6 août 1813, il obtint sa licence ès-lettres, débuta comme chargé de cours au collège Saint-Louis en 18go, devint censeur dans plusieurs lycées, puis proviseur à Orléans (1853-1859)• C'est à ce moment que G. S. entre en relations avec lui. Il passera à Toulouse en la même qualité, puis sera Inspecteur d'Académie, à Alençon pour commencer. Il prendra sa retraite le 16 janvier r875. Il avait obtenu la Légion d'Honneur en aoüt 1855•
(Cf. Ch. Fierville : Archives des Lycées : Proviseurs et censeurs). [l est venu à Nohant plusieurs fois.

TASCHEREAU (Jules-Antoine). — 8077.
Fils d'un magistrat, Jules Taschereau, né à Tours le 19 décembre 1801, se fit connaître par des publications savantes : Q;uvres de Molière, 8 vol. —Correspondance littéraire de Grimm et de Dide- rot, 15 vol, parus en deux ans (époque bénie!), Histoire de la vie et des écrits de Molière, etc...
Après la Révolution de 1830, il fut secrétaire général de ]a préfec- ture de la Seine, maître des requêtes, mais donna sa démission dès janvier 1831, pour passer à l'opposition; et fonder un recueil de documents la Revue rétrospective. Élu en 1847 député de Loches, il dut renoncer à solliciter le renouvellement de son mandat en 1882 et redevint journaliste; polémique virulent, il attaqua en particulier Émile de Girardin.
En 1888, il publia dans sa Nouvelle Revue rétrospective un document accablant pour Blanqui, ce qui donna lieu à un procès (Blanqui ayant déclaré que ce document était «fabriqué », Taschereau le poursuivit en diffamation).
Taschereau, élu président à la Constituante, réélu à la Législative, pour l'lndre-et-Loire, vira de bord, vota avec la réaction et se rallia au prince président. Ce qui lui valut de devenir en 1852 administra- teur-adjoint, puis en 1858 administrateur-directeur général de la
909 Bibliothèque Impériale, dont il mit en route la publication des catalogues.
ll est mort le Io novembre r874, peu après sa mise à la retraite. Il était officier de la Légion d'Honneur depuis 1865.
THOURON (N...). — 8o28D.
Propriétaire de Toulon, ancien avocat, qui s'intéresse à Patureau- Francceur.
ULBACH (L011I$). — 8525D_
Cf. notice, t. XIV, p. 834•

VAËL (Gustave-Jean-Nicolas VAN NIEUWENHUY$EN, dit}. — 79r4D, 8158,8r59,816z,8168,8z3z,8z94,83zz,83z8,833z,8363,85oz, 8511, 8648D, 8671D.
Cf. notice, t. XI[, p. 765.
VALLETDE VILLENEUVE (François-René, comte). — 8r19, SSIo, 8660. Cf. notice, t. I, p. Io19.
VALLORY (Louise MÉNIER, nëe BOULLAY, pseud. Louise). — 8z51, 8253, 8287, 8298.
Louise Boullay, née à Alençon (Orne), le IS avril 1824, épousa successivement un notaire, Descoutures, puis un avoué, Ménier. Après la mort du second, elle se mit à écrire des romans sous le nom de sa mère :Madame Hilaire (i8S9), Un amour vrai (1861), A l'aventure en Algérie (s.d.)
Elle est morte à Paris le z8 mars 1879.
Cf. Francis Eon, H George Sand et Louise Vallory », Le Divan (avril 1925).
VERGNE. (Étienne-William). — 7948, 8145+ 8441, 8446• Cf. notice, t. XIV, p. 835•
VERGNE (Jean-Hippolyte}. — 8055•
Né à Cluis (Indre) le zi frimaire an X (Iz décembre 18oi) il devint docteur en médecine en 18z9 (Paris), exerça àSaint-Denis, à Verriè- res-le-Buisson, et se retira à Beauregard près de Cluis. Il avait épousé Henriette-Eugénie Boulanger (1810-1874).
910 George Sand lui a dédié son roman Tamaris. 11 a soigné la roman-
cière àplusieurs reprises, et notamment en r86o.
Il était un grand ami de Mme Arnould-Plessy.
I] est mort à Cluis le z7 janvier r88z.

VIARDOT (Pauline GARCIA, Mme Louis). — 8r46, 8z93, 8586, 859i>
8607.
Cf. notice, t. P~, p. go4 et t. X, p. 880.
VIARDO"i (LOUIS). — 8256.
Cf. notice, t. IV, p. 9z5.


VILLAFRANCA (Édouard ALLIATA, prince de). — 79og, 8zr8, 8zz7,
8z48, 8366.
Cf. notice, L Xlll, p. 7r7, et t. XIV, p. 838.

VILLeMOT (Auguste). — 8573.
D'après Vapereau, il serait né en i8u à Versailles où son acte de naissance a été vainement recherché. Secrétaire général du théâtre de la Porte-Saint-Martin, journaliste écrivant dans l'Indépendance belge, Figaro, !e Temps, etc. C'était un chroniqueur, qui ne man- quait pas d'esprit voltairien. On l'appela « le prince des chroni- queurs ». Ce sont des principautés qui ne durent guère : le genre ne le permet pas. Il a recueilli en volume ses chroniques du Figaro, sous le titre La Vie à Paris (Hetzel, r858, 2 vol.) Hetzel, Bixio étaient de ses grands amis.
Il est mort à Paris le z 8 septemhre z 870.
Cf. Paul Foucher, Les Coulisses du Passé (Dentu, 1873).

VILLOT (Marie-Joseph-Frédéric). — 7949. 795z•
Né à Liège le 3z octobre i8o9; Frédéric Villot, d'abord peintre et graveur, critique d'art, devint en 1848 Conservateur des peintures du Louvre, puis président du conservatoire du Louvre en r87o. Ses cures de rajeunissement des tableaux lui ont attiré des critiques. ll est mort à Paris le z7 mai 1875.

VILLo~ (Pauline-Florimonde BARaIeR, Mme Frédéric). — 8i35> 8259
8267, Sz7G, 8604°, 8639D.
Cf. notice, t. XIV, p. 837.
911 V1NçARD (Pierre-Denis). — 8459•
Cf. notice, t. X, p. 880.


VOLLE (Adnen). — 8602°.
Versificateur lyonnais qui ne paraît pas avoir laissé de traces.

WATsoN (C.K.). — 8174°~ 8444•
Journaliste anglais, demeurant àBoulogne-sur-Mer, qui écrivait dans la Saturday Review, où il a parlé des Légendes rustiques favorablement.

YVERNAULT (Louis). — 8369.
Cf. notice, t. XN, p. 837.


ZuGmAieR (François). — 7979•
Allemand, né à Oberursel, près de Francfort-sur-le-Mein, le t3 mars t8z8. Professeur agrégé d'allemand aux lycées de Laval, puis de Pau, retraité le i" octobre 1894 (Arch. Nat., F", 2r894)•