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Classiques Garnier

[La Veuve ou Le Traître trahi] Établissement du texte

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Théâtre. Tome I
  • Pages : 435 à 444
  • Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 20
  • Thème CLIL : 3622 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Théâtre
  • EAN : 9782812429774
  • ISBN : 978-2-8124-2977-4
  • ISSN : 2261-575X
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-2977-4.p.0435
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 24/09/2014
  • Langue : Français
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Établissement du texte

Le texte qui nous sert de base est lédition originale de 1634. Toutes les autres éditions publiées du vivant de Corneille font partie des Œuvres de Corneille ou du Théâtre de P. Corneille (voir Éditions postérieures ci-dessous).

exemplaire de travail

Lexemplaire de référence est conservé à la Bibliothèque Nationale de France, cote 8e-YTH-19046, de format in 8o (Signatures : ã8, 8, ĩ4 A-I8), et réunissant [XL]-144 p. Nous avons aussi consulté les exemplaires à la Réserve de la BnF sous les cotes RES-YF-4137 et RES-YF-4138 

[I] : ã1ro LA / VEFVE / OU LE / TRAISTRE / TRAHY. / Comedie. / [Vignette type figure] / A PARIS, / Chez FRANCOIS TARGA, au premier / pilier de la grand Salle du Palais deuant la / Chappelle, au Soleil dor. / M. DC. XXXIV. / Avec Privilege du Roy.

[II] : ã1vo blanc

[III-VII] : ã2ro [bandeau à motif floral] A MADAME de la MAISON-FORT.

[VIII-XI] : ã4vo [bandeau à motif floral] AU LECTEUR.

[XII] : ã6vo [bandeau simple à motif typographique] AUX DAMES [signé Scudéry]

[XIII] : ã7r[bandeau à motif] EPIGRAMME. [signé Mairet]

[XIV-XV] : ã7v[bandeau à motif] A MONSIEVR Corneille ∫ur ∫a Clarice. [signé Guérente]

[XVI] : ã8v[bandeau simple à motif typographique] MADRIGAL, Pour la Comedie de la Vefue de Mon∫ieur Corneille. [signé I. G. A. E. P.]

[XVII-XIX] : 1ro [bandeau à motif] A MONSIEVR CORNEILLE.

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ELEGIE. [signé Rotrou] ; 2ro [bandeau simple à motif typographique suite aux derniers vers de Rotrou] A MONSIEVR CORNEILLE. [quatrain signé C. B.]

[XX] : 2v[bandeau simple à motif typographique] A MONSIEVR CORNEILLE ∫ur ∫a Vefue. EPIGRAMME. [signé Du Ryer] ; AV MESME. Par le me∫me.

[XXI] : 3r[bandeau à motif] A MONSIEVR CORNEILLE. [signé Boisrobert] ; [bandeau à motif] A MONSIEVR CORNEILLE ∫ur ∫a Vefue [signé DOuville] – - - - - [XXII] : 3vo [bandeau à motif floral] A MONSIEVR CORNEILLE ∫ur ∫a Vefue. EPIGRAMME. [signé Claveret]

[XXIII] : 4r[bandeau à motif] MADRIGAL du me∫me.

[XXIV] : 4v[bandeau simple à motif typographique] A MONSIEVR CORNEILLE ∫ur linpretion de ∫a Vefue. [Collardeau] ; POVR LA VEFVE DE MONSIEVR Corneille. [signé L. M. P. = Louis Mauduit, Parisien]

[XXV] : 5ro [bandeau avec figures] A MONSIEVR CORNEILLE. SONNET. [signé Petit Val]

[XXVI] : 5v[bandeau simple à motif typographique] A MONSIEVR CORNEILLE. SONNET. [anon.]

[XXVII] : 6ro [bandeau simple à motif typographique] AU MESME. SIXAIN. [signé Pillastre] ; A MONSIEVR CORNEILLE / EPIGRAMME. [signé Villeneuve]

[XXVIII] : 6v[bandeau figurant des animaux] A MONSIEVR CORNEILLE. [signé Marbeuf]

[XXIX] : 7r[bandeau avec figures] A MONSIEVR CORNEILLE, ∫ur ∫a Vefue. SIXAIN. [signé Canon]

[XXX] : 7v[bandeau simple à motif typographique] A Mon∫ieur Corneille, ∫ur ∫a Vefue. SONNET. [Signé L. N.]

[XXXI] : 8r[bandeau à motif] A MONSIEVR CORNEILLE en faueur de ∫a Vefue. [signé Burnel]

[XXXII] : 8vo [bandeau simple à motif typographique] A Mon∫ieur Corneille. [signé Marcel]

[XXXIII-XXIV] : ĩ1ro [bandeau à motif floral] A MONSIEVR CORNEILLE, ∫ur ∫a Vefue. STANCES. [signé Voille]

[XXXV] : ĩ2ro [bandeau à figures] STANCES. [signé Beaulieu]

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[XXXVI] : ĩ2vo [bandeau simple à motif typographique] A la Vefue de Mon∫ieur Corneille. SONNET. [signé A. C. = Alexandre de Campion ?]

[XXXVII] : ĩ3ro Extrait du Privilège suivi de lachevé dimprimer du 13 mars 1634.

[XXXVIII] : ĩ3vo Errata.

[XXXIX] : ĩ4ro ARGVMENT.

[XL] : ĩ4vo ACTEVRS.

p. 1-144 : texte de La Veuve [A1r: début du texte. – I8r: fin du texte].

éditions postérieures,
publiées du vivant de lauteur

Les variantes ont été établies à partir des éditions collectives suivantes :

Œuvres de Corneille, Rouen, Antoine de Sommaville et Augustin Courbé, 1644 (un tome). Lavis Au Lecteur dorigine de La Veuve est remplacé par un avis Au Lecteur qui sapplique aux Œuvres en général, situé dans la « Première partie » des éditions de 1644 à 1657. Les vingt-six hommages, lachevé dimprimé et la liste des fautes les plus notables sont supprimés à partir de 1644. Lédition de 1644 comporte le plus grand nombre de variantes (sur environ 160 vers) avant le grand remaniement du théâtre de Corneille en 1660.

Œuvres de Corneille, Rouen, Augustin Courbé, 1648, t. I.

Œuvres de Corneille, Rouen, Antoine de Sommaville, 1652, t. I.

Œuvres de Corneille, Rouen, Augustin Courbé, 1654, t. I.

Œuvres de Corneille, Paris, Antoine de Sommaville, 1655, t. I.

Œuvres de Corneille, Paris, Guillaume de Luyne, 1657, t. I.

Le Théâtre de P. Corneille, Rouen, Augustin Courbé et Guillaume de Luyne, 1660, t. I. Lépître dédicatoire à Madame de la Maisonfort disparaît dès cette édition. À partir de 1660, les Examens paraissent pour la première fois pour introduire chaque pièce. Plus de 340 vers de La Veuve sont alors modifiés, quatre sont ajoutés et trente-six supprimés. En tête de cette édition on trouve une gravure de F. Chauveau illustrant la scène 8 de lacte III (lenlèvement de Clarice).

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Le Théâtre de P. Corneille, Rouen, Guillaume de Luyne, 1663, t. I.

Le Théâtre de P. Corneille, Paris, Guillaume de Luyne, 1664, t. I.

Le Théâtre de P. Corneille, Rouen et Paris, Guillaume de Luyne, 1668, t. I.

Le Théâtre de P. Corneille, Paris, Guillaume de Luyne, 1682, t. I.

éditions savantes modernes

Il existe une seule édition savante moderne séparée de La Veuve, procurée par Mario Roques et Marion Lièvre, Genève, Droz et Lille, Librairie Giard, 1954. Lappareil critique de lédition publiée par Christian Rist lors de sa mise en scène de la pièce en 1990 est quasi inexistant, mais le choix des variantes retenues rend le texte tout à fait digne dintérêt1. À part les nombreuses éditions du Théâtre complet et des Œuvres de Corneille, nous soulignons lutilité, comme instrument de travail, de la dernière édition de la Pléiade (éd. Georges Couton, Paris, Gallimard, 1980, t. I).

principes de la présente édition

Orthographie et graphie

Nous avons introduit systématiquement des traits dunion entre un verbe et le pronom-sujet placé après lui ainsi que dans le mot « passetemps » que nous trouvions au v. 47. Au v. 28, bien que lemploi de lindicatif fût encore possible au début du xviie siècle, nous avons donné « fît » pour « fit », à linstar de lédition de 1644. Lorsque le sens lexigeait nous avons remplacé le nom « conte » et les diverses formes du verbe « conter » par « compte » et « compter » (v. 30, 293, 651, 1404, 1636, 1693, 1832). Quand il sagissait de déterminer une femme, ou un substantif féminin, nous avons donné « une autre » pour « un autre »,

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qui nétait pas incorrect à lépoque (v. 506, 736) : Corneille a dailleurs hésité sur ce point (voir variantes).

Conformément aux principes de cette édition collective du Théâtre complet, lorthographe a été modernisée, mais nous avons respecté entièrement lemploi des majuscules de lédition de 1634. Toutefois, comme dans lensemble de volume, nous avons introduit des majuscules après les ponctuations fortes : points dexclamation et dinterrogation.

Quelques exceptions à la règle de la modernisation simposent pourtant quand il sagit de conserver la forme ancienne pour la rime : « consomme » (pour « consume », v. 21), « monnoie » (v. 182), « voulois » (v. 287), « que je die » (v. 1471).

Nous avons également conservé la forme ancienne pour le respect du mètre : « avecque » (v. 106, 551, 1648), « ce penser » (v. 1247 et 1271), « jusques » (v. 1945), « paravant que » (v. 748 et 1855), « paravant » (v. 1982 et 2013), et « encor » (v. 259, 489, 526, 630, 1093, 1237, 1241, 1315, 1329, 1501, 1542, 1726, 1776, 1804, 1844, 1926, 1987).

Lexpression « au déçu de » (pour « desceu », au v. 244) a été retenue plutôt que lexpression moderne « à linsu de », et nous avons préféré « soumission » à « submission » (v. 30, 392, 1849).

Nous avons remplacé « et » par « eh » dans les expressions « eh bien » (v. 11, 115, 234, 257, 525, 987, 1363, 1725, 1958), et « eh, quoi » (v. 538).

Pagination et numérotation

Dans les pièces liminaires, nous avons utilisé la pagination des signatures, mais dans le texte de la pièce, nous avons respecté la numérotation de lexemplaire de travail (p. 1 – p. l44), tout en conservant les signatures A – I.

Les erreurs de numérotation ont été corrigées et signalées : la page [60] de lexemplaire de travail est faussement numérotée [50] ; la page [63] est faussement numérotée [36] ; la page [83] est faussement numérotée [86] ; la page [86] est faussement numérotée [85].

Dautres erreurs concernent la numérotation des scènes ont été corrigées et signalées dans les variantes : la scène VII de lacte IV (avant le v. 1507) est numérotée scène VI, la scène VIII (avant le v. 1523) est faussement numérotée scène VII et la scène IX (avant le v. 1570) est faussement numérotée scène VIII.

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Avant le v. 463, lindication de la scène II manque ; avant le v. 1803, la scène VII de lacte V est faussement numérotée « scène IIV » ; ces corrections sont signalées dans une note, comme lest celle au début de la scène X de lacte III (avant le v. 1167), faussement numérotée Acte IV.

Didascalies

Nous avons introduit cinq didascalies pour ajouter à la clarté du texte :

au début de la scène II du premier acte, avant le v. 105, nous avons inclus seul pour indiquer que la Nourrice na pas encore rejoint Alcidon. Cette précision est présente dans toutes les éditions successives de la pièce (voir les variantes).

après le v. 153, au moment où Alcidon offre une bourse à la Nourrice en pot-de vin.

après le v. 812, Alcidon sort son épée en faisant semblant de vouloir se tuer.

après le v. 988, Philiste indique son cœur comme la cible de choix dAlcidon, qui le provoque en duel.

avant le v. 1005, Philiste indique son épée suite à la provocation dAlcidon dans la même scène (la scène III de lacte III).

après le v. 1186, nous indiquons que la Nourrice est seule après avoir incité les domestiques de Clarice à partir à sa recherche suite à lenlèvement de la veuve.

Coquilles

Plutôt que de noter les dizaines doccurrences où, en 1634, il manque par exemple une apostrophe (ex : « dindice » pour « dindice » au v. 6), une seule lettre, un espace entre des mots, où lon trouve un singulier pour un pluriel, où un verbe est mal conjugué (comme « espère-tu » au v. 9), où le relatif « où » (v. 92), la préposition « à » (ex. : v. 7), ladverbe « là » (ex : v. 39) ne sont pas accentués, les occurrences du verbe « avoir » à la 3e personne qui portent en revanche laccent (ex : v. 159, 978, 1400, 1551…), ces fautes étant corrigées dès lédition de 1644, nous ne signalons ici que deux moments où les personnages sont mal identifiés :

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Le v. 279 est partagé entre Chrysante et Géron, mais par erreur la réplique de Géron est attribuée à Doris.

Le v. 739 est partagé entre la Nourrice est Alcidon, mais le nom dAlcidon ne paraît pas au moment de sa réplique.

Au v. 214, nous avons, conformément à toutes les autres éditions, donné « servions » et non « servons », visiblement fautif.

Au v. 746, nous avons corrigé « langeurs » en « langueurs », comme lédition de 1644.

Au v. 615, nous avons ajouté « sans », qui manque dans lédition de 1634 mais est introduit dès 1644.

Au v. 1031, nous avons remplacé « que » par « qui » (correction effectuée dès 1644).

Au v. 1686, nous avons remplacé « me » par « ne ».

Au v. 1185, nous avons remplacé « s » par « c » dans « cen est fait ».

Ponctuation

La politique de cette édition est de conserver le plus possible la ponctuation de lépoque, gouvernée par la diction de lacteur ou celle de la lecture à haute voix, mais de moderniser quand il le faut si les difficultés de lecture sont trop grandes. Souvent à la fin dun vers il ny aura pas de ponctuation, la fin du vers impliquant naturellement une certaine pause, ou bien on trouvera une virgule là où lon pourrait sattendre à un point ou une autre intervention marquant la coupure de la parole en français moderne. La ponctuation ancienne servait la fonction respiratoire, marquant les diverses sortes de pause, de la virgule, la plus brève, au point-virgule, puis au deux-points et enfin au point, la pause définitive. Toutefois nous avons adopté, pour le v. 565, la ponctuation de 1644. Par ailleurs la succession de deux phrases se terminant par un double point nous a paru

Labsence de ponctuation, une virgule, un point-virgule ou deux points à la fin des tirades pourraient savérer particulièrement déroutants pour le lecteur du xxie siècle. Nous sommes intervenus systématiquement dans ces cas, aussi bien à la fin des répliques longues dau moins un alexandrin quà la fin des tirades plus amples. Ces interventions ne bénéficient pas dune note de bas de page :

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Répliques se terminant sans ponctuation où nous avons introduit un point : 156, 188, 778, 1275, 1486, 1503, 1504 et 1862.

Répliques se terminant sans ponctuation où nous avons introduit des points de suspension : v. 72, 1180, 1279, 1305, 1454, 1462, à linstar de lédition de 1644. Cest évidemment encore plus juste quand une bribe de vers ne se termine par aucun signe de ponctuation : v. 111.

Répliques se terminant sans ponctuation où nous avons introduit un point dinterrogation : v. 1441, 1843.

Répliques se terminant par une virgule où nous avons introduit un point : v. 254, 368, 650, 660, 1049, 1290, 1322, 1352, 1426, 1528, 1602, 1907.

Répliques se terminant par un point-virgule où nous avons introduit un point : v. 770, 1684. 

Répliques se terminant par deux points où nous avons introduit un point dexclamation : v. 300, v. 1862.

Réplique se terminant par un point que nous avons remplacé par un point dinterrogation : v. 110.

Les répliques de quelques syllabes des v. 1163 et 1164 ont été terminées par un point alors quelles présentaient une virgule en 1634, la virgule du v. 1163 ayant au reste été remplacée par un point dès 1644.

Un autre changement systématique a lieu quand, à la fin dune tirade, ou dune simple réplique, linterruption nétait marquée que par un point, là où le lecteur moderne sattendrait aux points de suspension alors que devrait se présenter, par exemple, un verbe principal ou une subordonnée annoncée ; nous les lui avons préférés : v. 268, 346, 350, 764, 904, 981 (après « malgré »), 1036, 1159, 1285, 1321, 1497, 1674 (la plupart de ces choix ayant été effectués dès lédition de 1644).

Parfois le personnage sinterrompt lui-même, comme Philiste au v. 1285 ou la nourrice au v. 1458, pour reprendre une autre phrase. Nous avons alors préféré les points de suspension au point.

Par ailleurs nous avons introduit des guillemets, précédés, si nécessaire, dun double point, lorsque Doris cite son dialogue avec Florange (v. 208, v. 212, puis 217-225), que Géron cite à Chrysante les propos de Florange (v. 283-286), quAlcidon cite un propos imaginaire (v. 674),

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que Lycas rapporte les propos de la Nourrice (v. 1207), que Philiste répète le mot de Doraste (v. 1281) ou que Célidan feint de rapporter à Alcidon des propos de Clarice (v. 1662-1666).

Pour ce qui est des nombreux autres vers de lédition de 1634 dont la logique de la ponctuation diffère de celle de notre époque, il est parfois difficile de savoir si nous avons affaire à un véritable choix de lauteur : le problème des erreurs dimpression nest pas négligeable dans les années 1630, la décennie où la publication de pièces de théâtre a pris un essor auparavant inconnu.

Nous avons supprimé les virgules qui séparaient le verbe et son complément dobjet direct, comme au v. 647 ; remplacé, au v. 672, un point qui séparait deux relatives par une virgule, à linstar de la correction effectuée dans lédition de 1644 qui nous sert souvent de référence en cas de doute. Nous avons également introduit une virgule au milieu des v. 751, 1557, après « ami » aux v. 1730 et 1755, après « père » au v. 1777, à la fin des v. 824, 826, 1014, 1299, 1316, 1379, 1544, 1561, 1588, 1654, deux virgules dans le v. 809, un point à la fin des v. 776, 1503, 1504, 1707, un double point à la fin du v. 1140, un point dinterrogation à la fin du v. 1293, en suivant ladite édition. Encore à linstar de lédition de 1634, nous avons ajouté un point après « oui » au v. 1437, partagé entre plusieurs locuteurs. Nous avons ajouté une virgule à la fin du v. 981 pour séparer plus fortement que par la pause de fin de vers deux indépendantes qui nétaient pas placées sur le même plan.

Nous avons systématiquement isolé les appellatifs par une ou deux virgules comme indiqué dans lintroduction générale alors quils ne létaient pas toujours (comme aux v. 256, 282, 663, 679, 932, 1137, 1225, 1267, 1273, 1423, 1495), omission souvent corrigée dès 1644 (comme pour « perfides » au v. 1283 ou « mon souci » au v. 1857). Même correction pour « oui », rarement isolé en 1634, ou les impératifs comme « va » (v. 282 et v. 1506). Nous isolons « Ah » et « Ô » en faisant précéder linterjection dun point et en la faisant suivre soit dun point dexclamation soit dune virgule si lui succède une autre expression exclamative (v. 891, 1185, v. 2001). Nous plaçons « hélas » entre virgules quand il interrompt le cours dune phrase (v. 1279) ou le faisons suivre dun point dexclamation quand il se trouve en tête de phrase (v. 1111, 1279). Nous avons isolé « Adieu » en le faisant précéder dun point au

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v. 99 et au v. 370 (à linstar de lédition de 1644), en le faisant suivre dun point au v. 1687.

Comme dans lédition de 1644, à la fin du v. 1455, nous avons remplacé le point dinterrogation par une virgule, et au milieu du v. 1462 le point par un point dinterrogation ; nous avons remplacé le point par un point dinterrogation à la fin des v. 1570 et 1708 ; nous avons remplacé les deux points par un point aux v. 953 et 1586 ; nous avons supprimé la virgule avant « aisément » au v. 1508 et après « possession » au v. 1548 ; nous avons remplacé la virgule par un point à la fin des v. 938, 976, 1324, 1614. À la fin du v. 110 et au v. 1666 nous avons remplacé le point par un point dinterrogation, et, au v. 1948, le point dinterrogation par un point, suivant dans les deux cas le texte de 1644.

Comme indiqué dans lintroduction générale, dans les longues tirades seulement ponctuées par des virgules, nous avons introduit des points-virgules pour signaler des changements de plan aux v. 472, 628, 808 (// éd. 1644), 860, 934 (// éd. 1644), 936, 979 (// éd. 1660), 1080, 1086 (// éd. 1644), 1130, 1170, 1826, 1972 et au v. 1206, nous avons remplacé une virgule par deux points avant la citation du vers suivant, placée par nous entre guillemets.

Nous avons évité également la succession de deux phrases se terminant par deux points, souvent en suivant lédition de 1644.

Erreur manifeste au v. 1578 : à linstar de lédition de 1644, nous avons supprimé le point qui termine le vers et qui sépare le sujet de son verbe.

Nous avons évidemment réduit à trois le nombre de points de suspension quand il était excessif (cinq au v. 1058).

Quand nous avons choisi pour dautres raisons de changer la ponctuation de notre exemplaire de travail au cours dune tirade, nous lavons signalé en note. Lévolution de la ponctuation dans les variantes a dans plusieurs cas guidé notre décision de modifier la ponctuation de notre édition de La Veuve.

1 Grenoble, Cent pages, 1990. Voir ci-dessus, « La mise en scène moderne ».