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Classiques Garnier

Principes éditoriaux

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Théâtre complet. Tome I. Tragédies
  • Pages : 43 à 45
  • Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 102
  • Thème CLIL : 3622 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Théâtre
  • EAN : 9782406154617
  • ISBN : 978-2-406-15461-7
  • ISSN : 2261-575X
  • DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-15461-7.p.0043
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 15/11/2023
  • Langue : Français
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PRINCIPES ÉDITORIAUX

Conformément aux principes des éditions Classiques Garnier, le présent ouvrage a pour but de rendre les textes accessibles aux lecteurs actuels. Si les textes quil contient ont été établis à partir de leur édition originale, ils ont donc été lobjet dun certain nombre de modifications, toutes justifiées et signalées ci-dessous ou dans la notice de la pièce concernée.

Présentation

Figurent entre crochets, à droite du texte, les paginations et les signatures des cahiers de lédition originale. Les erreurs et omissions de pagination et de signatures de cahier sont maintenues en regard du texte dune part et signalées en note dautre part.

La présentation des rubriques de scène et celle des didascalies sont harmonisées. Par ailleurs, tous les personnages omis dans des rubriques de scènes y sont ajoutés : des crochets dans le texte signalent ces ajouts.

Les alinéas de lédition originale ne sont restitués que quand une réplique est partagée par deux locuteurs différents, et quand le vers retranscrit nest pas un alexandrin.

Les didascalies et les discours rapportés au sein dune réplique sont mis en italique.

Les majuscules affectées aux noms communs ne sont conservées que dans les cas suivants :

Quand les substantifs ciel, dieu(x), madame, prince et seigneur sont inscrits dans le cadre dune apostrophe ou dune interjection.

Quand le substantif ciel/cieux désigne la volonté divine.

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Quand le substantif état(s) désigne un territoire ou un peuple soumis à une même autorité souveraine, ou lautorité souveraine elle-même.

Quand le substantif fortune désigne la divinité païenne présidant aux coups du sort.

Une majuscule est systématiquement affectée à linitiale dun mot qui suit une ponctuation conclusive, à lexception dun cas de figure : lorsquune phrase est interrompue par une interjection, la minuscule initiale est conservée afin de manifester la continuité de la syntaxe.

Orthographe et graphie

Conformément aux principes de la collection Classiques Garnier, lorthographe est systématiquement modernisée et harmonisée, même quand une rime sen trouve affectée.

Quand cela corrompt la métrique, en revanche, lorthographe dorigine est maintenue : ainsi, les formes avecque, doncques, encor et jusques sont conservées quand il y a lieu.

Les i sont distingués des j, et les u des ; les esperluettes sont remplacées par la conjonction de coordination et.

Lorthographe des noms propres est systématiquement modernisée. Lorthographe étymologique du nom de Polyxène (que lon rencontre dans Arminius et dans Achille et Polyxène) est systématiquement rétablie.

Ponctuation

Depuis les années 2000, la ponctuation du théâtre imprimé du xviie siècle suscite de vifs débats : a-t-elle une fonction pneumatique ou syntaxique ? Doit-elle être imputée à lauteur ou à limprimeur ? Comment rendre une pièce de théâtre du xviie siècle accessible sans la trahir ? Toutes ces questions ont été exposées et traitées en profondeur par 45Alain Riffaud1 : elles manifestent la complexité de la tâche de léditeur scientifique face à la diversité des pratiques des libraires de lépoque.

Le but des éditions Classiques Garnier étant de rendre les textes accessibles aux lecteurs actuels, et Campistron ne surveillant guère limpression de ses pièces, de son propre aveu2, nous ne conservons la ponctuation originale quautant quil est possible.

Sont appliqués les principes suivants :

Quand la ponctuation nuit à la bonne compréhension du texte, elle est modernisée.

Quand elle rend une phrase agrammaticale ou quelle nest pas adaptée au type de la phrase, elle est corrigée.

Quand un locuteur sinterrompt ou est interrompu, des points de suspension sont utilisés.

Les deux points ne sont maintenus que quand ils traduisent un lien de conséquence entre ce qui les précède et ce qui les suit (dans le cas contraire, ils sont remplacés par un point-virgule ou par un point).

Un signe de ponctuation final est systématiquement suivi dune majuscule, à moins que la continuité dune phrase ne soit interrompue par une interjection.

1 A. Riffaud, La Ponctuation du théâtre imprimé au xviie siècle, Genève, Droz, 2007 ; pour une une synthèse sur les débats suscités par le sujet, voir « Histoire dune querelle », p. 9-21.

2 Voir J. G. de Campistron, « Préface », dans Tragédies de Monsieur de Campistron, de lAcadémie françoise, Septième édition, Paris, P. Ribou, 1707, n. p.