Résumé : À la Libération, personne ne prenait Giraudoux pour un « ami de Hitler ». Il avait été Commissaire général à l’Information en 1939-1940, ce qui lui valut la haine durable de l’extrême-droite. Il n’écrivit rien en faveur de la Collaboration ou des lois antisémites et vécut les « années noires » comme exilé dans sa propre patrie. Après l’invasion de la zone libre, il entra en contact avec des résistants. Ignorance et malveillance expliquent seules qu’il passe aujourd’hui pour vichyste et collaborateur.