Résumé : Cet article propose une analyse comparée des épîtres « des Dames de Paris au Roy Françoys » et « de Jehan Marot à la Royne Claude ». Les deux textes retracent la campagne d’Italie de 1515, mais selon un point de vue inverse. Tandis que les épistolières languissantes déplorent l’absence du roi, le poète amplifie ses exploits jusqu’à l’épique. La symétrie mise en scène offre une vision complémentaire de la guerre : au tonnerre masculin des armes doivent succéder les cloches féminines de la paix.