Résumé : Trevisa a fait précéder sa traduction du Polychronicon d’un dialogue entre le commanditaire et le clerc chargé de l’exécuter. Il reflète la controverse sur la traduction de textes scientifiques et religieux, compliquée par la présence de deux vernaculaires et de mutations socioculturelles. Le seigneur s’appuie sur le prestige de l’anglais avant la normandisation et sur l’historique de la translatio studii ; il use d’arguments souvent proches de ceux des milieux wyclifiens.