Résumé : Après avoir précisé la notion de « plasma » appliquée aux textes de la Renaissance, cet article présente l’organisation argumentative de l’« Apologie de Raymond Sebond ». Sa complexité, ses circonlocutions, voire ses contradictions, rappellent certaines déclamations antérieures avec lesquelles le texte orchestre tout un réseau d’échos thématiques et stylistiques. Si l’hypothèse plasmatique est raisonnable, alors les thèses soutenues sont moins importantes que le processus d’enquête qui finit par les dissoudre toutes.