établissement du texte

Peu jouée, L’Impertinent est également peu éditée. Significativement, il n’en subsiste aucune édition indépendante, même si la page de titre du texte au tome II du recueil Prault de 1737 porte la date de 1735, ce qui suggère une impression de deux ans antérieure à l’entreprise des Œuvres de théâtre de M. de Boissy :

L’IMPERTINENT / MALGRÉ LUI, / COMÉDIE / De Monsieurde Boissy. / Représentée pour la premiere fois, par les Comédiens / François, le 14 Mai 1729. / Le prix est de trente sols. / A PARIS, / Chez Prault Pere, Quay de Gêvres, / au Paradis. / M.DCC.XXXV. / Avec Approbation et Privilege du Roy.

Le texte figure également dans les œuvres de Boissy éditées par Jean Néaulme en 1758 (p. 41-110 du second tome). Les différences entre les deux versions sont peu nombreuses, et portent presque exclusivement sur la ponctuation, souvent plus fautive chez Néaulme que chez Prault (ex. « Tant pis, Monsieur ; tant pis. » v. 38). Dès lors, c’est l’édition dans le recueil de Prault qui a été prise comme base du texte.

Enfin, ce texte de base a également été confronté avec une version figurant dans le recueil sans lieu ni date, conservé à la Bibliothèque nationale sous la cote Yf-4022. Celui-ci ne jette cependant aucune nouvelle lumière sur les rares points obscurs du texte :

L’IMPERTINENT / MALGRÉ LUI, / COMÉDIE, / en cinq actes et en vers ; / de Monsieurde Boissy, de l’Académie / Françoise : / Représentée pour la première fois par les / Comédiens François, le 14 Mai 1929. / NOUVELLE ÉDITION / Tome II.