Résumé : Dans cette analyse de la façon dont Djebar cerne la représentation de la « douleur des autres », le propos porte tour à tour sur l’esthétique de sa prose poétique, sur sa façon de traduire la solidité du réel et enfin, sur l’ébauche d’une historiographie critique et non politique de la littérature algérienne. L’article souligne son art de la transmission transgressive qui emmêle joie et tristesse, ces facteurs indispensables de cohésion sociale et nationale, par-delà toute bassesse politique.