Résumé : La notion d’orthonymie définie par Jean-Claude Chevalier et Marie-France Delport est ici appliquée au dossier génétique de Bouvard et Pécuchet. Cinq traductions italiennes de « l’épisode horticole » du chapitre II permettent d’étudier à l’œuvre le traitement des « chaines de causalités » : on constate que, bien souvent, les traducteurs, de Claudio De Mohr (1927) à Ernesto Ferrero (2001), choisissent la traduction d’un état de la genèse que Flaubert, dans les réécritures successives du passage, écarte.