Résumé : Le philosophe Vladimir Jankélévitch réduit à deux postures les réactions possibles face à la mort : la résignation a priori, attitude défaitiste, et la résignation a posteriori, optimisme idéaliste. Ces deux options paraissent à première vue incompatibles. Le romancier québécois Sylvain Trudel présente toutefois simultanément les deux positions dans son œuvre, à tel point qu’il semble possible de proposer une synthèse, point de vue inusité.