Résumé : En 1595 paraît à Niort, bastion du protestantisme poitevin, une traduction en vers français des Métamorphoses d’Ovide qui, par son inclusion de quelques portées de musique, invite à sa lecture chantée. Le contexte historique troublé de cet ouvrage, ainsi que la rareté des traces explicites de la pratique pourtant commune consistant à chanter plutôt qu’à lire de longs textes poétiques, le rendent particulièrement précieux. Il fournit également le témoignage du milieu singulier dont il émane.