Résumé : Le chapitre « Des acçens, ou tons des syllabes & dicçions », dans la Grammaire française de Louis Meigret (1550), et en particulier les illustrations musicales qu’il renferme, n’ont pas fini de déconcerter les linguistes. En replaçant le travail du grammairien dans la pratique musicale de la Renaissance, l’article tente de comprendre comment ces illustrations pouvaient être reçues par leurs premiers lecteurs, ce qui amène à proposer une nouvelle lecture, rythmique, des « mélodies » de Meigret.