Résumé : La consultation de grammaires contemporaines révèle une absence surprenante de règles claires décrivant l’accentuation en français. La lecture du tretté de Louis Meigret (1550) conduit à envisager des contraintes accentuelles rythmiques, voulant que des syllabes accentuées successives (en parole continue, hors accent d’insistance) soient espacées d’une durée s’inscrivant dans un intervalle de 250 ms à 1250 ms environ. Cette gamme correspond à la gamme de variation des ondes cérébrales delta.