Valère Novarina ébauche une sorte de rire cruciforme, celui d’une joie débridée opposée à un tragique qui ne l’est pas moins. Il renoue aussi avec cette part rabelaisienne, profondément terrienne et matérialiste, qu’est la liturgie gourmande et jubilatoire du banquet de la Cène et de la tradition symposiaque. Cet article montre que ce comique inspiré réconcilie de manière singulière le profane et le sacré, les Pères de l’Église et les pataphysiciens pour exalter en négatif la puissance poétique du verbe.
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