Vient de paraître
- Type de publication : Article de revue
- Revue : Revue d’Histoire et de Philosophie Religieuses
2017 – 2, 97e année, n° 2. varia - Pages : 307 à 312
- Réimpression de l’édition de : 2017
- Revue : Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses
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VIENT DE PARAÎTRE
Luther, Œuvres IL Edition publiée sous la direction de Marc Lienhard et Matthieu Arnold. Textes traduits, présentés et annotés par Matthieu Arnold, Jean Bose, Albert Greiner, Franck Gueutal, Hubert Guieharrousse, Frédéric Hartweg, Gustave Hentz, Pascal Hickel, Pierre Jundt, Charles Kohser, Georges Lagarrigue, Nicole de Laharpe, Annemarie Lienhard, Marc Lienhard, Daniel Olivier, Patrice Veit et Michel Weyer, Paris, Gallimard, 2017, XLIII + 1165 pages (Bibliothèque de la Pléiade 622), ISBN 978-207-011535-8, 67 € (59 € jusqu'au 31 décembre 2017). Attendu depuis quelques années, le second tome des Œuvres de Martin Luther dans la « Bibliothèque de la Pléiade » paraît opportunément au moment du 500'' anniversaire de la Réformation. 11 renferme 38 textes ou séries de textes (ainsi, les cantiques et les lettres de Luther à sa famille) qui vont de 1523 (De Γ autorité temporelle, important traité dans lequel Luther développe ses conceptions politiques) à février 1546 (lettre de Luther à son épouse Catherine). Les genres littéraires qui y sont représentés sont très variés : on y trou¬ vera, outre des lettres ouvertes (ainsi, la lettre à la ville d'Esslingen et celle aux chrétiens des Pays-Bas, toutes deux de 1523 ; la Lettre aux princes de Saxe contre l'esprit séditieux, 1524, dirigée contre Thomas Mùntzer ; la lettre au prince-électeur Jean Frédéric de Saxe et à son cousin, le duc Maurice, afin d'empêcher une guerre entre les deux souverains, 1542) et des lettres privées (outre les lettres à la famille, une lettre à Philippe de Hesse au sujet de sa bigamie, 1540), divers traités, des séries de thèses (sur l'homme, sur la justification par la foi, contre les antinomistes ou encore sur le droit de la résistance à l'Empereur), le Petit Catéchisme (1529) et les Articles de Smalkalde (1537) - textes de nature doetrinale -, les cantiques (ils font l'objet d'une mise en page élégante) ou eneore des préfaces (aux recueils de cantiques, à l'édition des écrits allemands - 1539 - et à l'édition des éerits latins - 1545). Les thèmes abordés par Luther sont tout aussi divers. Dans les années qui suivent son retour à Wittenberg, il s'applique à réformer le eulte (De l'ordre du service divin dans la paroisse, 1523 ; L'ordre de la messe et de la communion, 1523). Rapidement, il lui faut combattre, au sein du camp évan- gélique, les coneeptions non seulement de Muntzer, mais eneore de Carlstadt au sujet des images et de l'eueharistie (Contre les prophètes célestes - écrit donné sous forme d'extraits) et de Zwingli au sujet de la présence du Christ dans la Cène (De la Cène du Christ, confession - extrait -, 1528). Le problème de la paix (et de la guerre), qu'il traite déjà dans De l'autorité temporelle, le préoecupe tout naturellement durant la guerre des Paysans,
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en 1525 (Exhortation à la paix ; Contre les hordes pillardes et criminelles des paysans ; Missive sur le dur livret contre les paysans), mais aussi dans Les soldats peuvent-ils accéder au salut ? (1526), puis, des années plus tard, en lien avec la menace ottomane {Exhortation à la prière contre le Turc, 1541). Pasteur, Luther aborde la question de l'attitude à adopter devant la peste dans un superbe texte montrant l'importanee de l'éthique dans sa pensée. Si l'on peut fuir devant la mort (1527). Chantre de l'édueation, il plaide non seulement en 1524 pour l'ouverture des écoles (Aux magistrats... pour les inciter à ouvrir et à entretenir des écoles chrétiennes), mais encore, durant la Diète d'Augsbourg (1530), Sur le devoir d'envoyer les enfants à l'école. A la même époque, il publie sa Missive sur la traduction et sur l'intercession des saints, dans laquelle il expose notamment ses principes de traduction. Il polémique contre l'Église traditionnelle dans son Avertissement... à ses chers Allemands (1531) et dans Les conciles et l'Eglise (1539) et ironise sur l'attachement d'Albert de Brandebourg aux reliques dans sa Gazette du Rhin (1542). En 1537, il refuse son soutien au représentant des juifs de l'Empire, Josel de Rosheim. En même temps, il adresse des lettres touchantes à son épouse, à ses parents et à son fils Jean, et il plaide le sort des passereaux dans une Plainte des oiseaux (1534) destinée à son serviteur Wolfgang Sieberger. Quant à ses cantiques, ils exaltent le triomphe du Christ sur la mort et s'attachent à rassurer les croyants. Le présent volume montre donc tout à la fois la richesse de la pensée de Luther dans les années 1523-1546 et la complexité du personnage : il a exalté le message joyeux et réeonfortant de l'Évangile avee les aceents les plus doux, mais l'a défendu - chaque fois qu'il lui semblait menaeé - avee les propos les plus véhéments. Bon nombre des textes que donne ce second tome des Œuvres de Luther étaient jusqu'alors inédits en français. C'est le cas notamment d'un important petit traité sur l'Ancien Testament, En quoi les chrétiens sont-ils concernés par Moïse ? (1527). Lorsque les traduetions ont été empruntées, tout ou partie, de l'édition Martin Luther, Œuvres (MLO, Labor et Fides) ou du volume La foi des Églises luthériennes (Cerf, éd. André Birmelé et Marc Lienhard), elles ont fait l'objet d'une révision systématique. Quant aux notices introduetives, aux bibliographies et aux notes de chaque texte, elles consti¬ tuent un apparat critique d'une ampleur sans équivalent en français pour les textes ici édités. Un « Index des notes philosophiques, théologiques et liturgiques » faci¬ lite la eonsultation des prineipales notes. Le volume est pourvu en outre d'une « Introduetion générale », d'une « Note sur la présente édition » et d'une « Chronologie » très détaillée, réalisées par les Éd. M. Arnold - M. Lienhard
Jérôme Cottin, Quand l'art dit la résurrection. Huit œuvres, du vf au XXf siècle, Genève, Labor et Fides, 2017, 196 pages, ISBN 978-2-8309-1622-5, 22 €. Cet ouvrage est issu d'une série de huit conférenees données avee Miehel Deneken, en automne 2015, dans le cadre de l'École théologique du soir organisée conjointement par la Faculté de Théologie protestante et la
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Faculté de Théologie catholique de l'Université de Strasbourg. L'élection de M. Deneken à la présidence de eette dernière l'a empêché de prendre part à la rédaction de ce livre, qui intègre eependant des éléments de ses interventions. Il s'agit ici de traiter de la résurreetion à partir de huit œuvres portant sur ce thème (de manière directe ou indirecte, c'est-à-dire métaphorique). Elles s'échelonnent du vF siècle (la mosaïque d'abside de la basilique S. Apollinaire-in-Classe à Ravenne) au xxi® (une «mosaïque en suspen¬ sion», constituée de 12 000 tesselles de verre suspendues par 800 fils de nylon, réalisée par l'artiste Valérie Colombel et exposée une unique fois au musée du Hiéron, à Paray-le-Monial, en automne 2011). Prenant place entre ces deux bornes, six autres tableaux sont présentés et commentés : le panneau du Christ ressuscitant du retable d'Issenheim de Grunewald (1510-1516), le Retable de Weimar de Lucas Cranach (1552-1555), Les pèlerins d'Emmaiis de Rembrandt (1629), Le semeur du soleil couchant de Van Gogh (1888), Pierre et Jean courant au sépulcre le matin de Pâques d'Eugène Burnand (1898) et La grande résurrection II d'Otto Dix (1949). Chaque œuvre fait l'objet d'une triple interprétation : esthétique / artistique, historique / biographique, biblique / théologique. Un ehapitre méthodologique inaugural donne quelques elés pour une interprétation non ehrétienne d'une image ehrétienne et propose une réflexion sur le statut herméneutique de l'image en théologie protestante. Il rend aussi compte de ce stimulant paradoxe : comment et pourquoi un événement biblique non déerit a produit une telle quantité d'images de qualité excep¬ tionnelle, non seulement dans le eatholieisme, mais aussi dans le protestan¬ tisme - cinq des huit artistes étudiés sont de confession ou de culture protestante. J. Cottin
Isabelle Grellier, Fritz Lienhard (éd.). Attentes religieuses dans le protestan¬ tisme en France et en Allemagne. Observations pastorales, Berlin et al., LIT Verlag, 2017, 307 pages (Théologie pratique - Pédagogie - Spiri¬ tualité 11), ISBN 978-3-643-90759-2, 34,90 €. Même si la demande n'est plus aussi systématique qu'elle Fêtait autrefois, nos contemporains restent nombreux à s'adresser aux Églises pour marquer solennellement les grandes étapes de leur vie. Cet ouvrage vise essentiel¬ lement à décrypter les attentes sous-jacentes à ces demandes : sont-elles plutôt d'ordre religieux ou d'ordre spirituel? S'agit-il d'une quête de sens, d'une quête d'ordre éthique ou d'un souhait de s'inserire dans une mémoire eolleetive, voire dans une eommunauté ? La démarche iei adoptée présente deux traits qui font l'originalité de l'ouvrage. Il s'agit d'une reeherche menée conjointement en France et en Allemagne, et même, pour être plus précis, dans trois espaces géographiques culturel- lement différents et dans lesquels les religions ont des statuts différents : le pays de Bade, au Sud-Ouest de l'Allemagne, l'Alsaee et la Moselle avec leur statut coneordataire, le reste de la France enfin, marqué par les lois de
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séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905. La comparaison entre ces trois ensembles apporte des éclairages nouveaux, permettant par exemple de mieux mesurer la plaee que prend le eatholicisme dans la construction de l'identité protestante de la France dite « de l'intérieur ». Par ailleurs, cette recherche a été menée en collaboration étroite entre des enseignants-chercheurs (Facultés de Théologie protestante de Heidelberg, de Strasbourg et Institut protestant de Théologie) et une dizaine de pasteurs protestants issus des trois régions, des aeteurs qui sont en première ligne pour entendre ces demandes ; ces pasteurs ont accepté de rédiger des ver¬ batim d'entretiens qu'ils mènent avec les personnes venues demander des actes pastoraux et ils ont largement partieipé à leur analyse. Cette méthode a permis de constituer un corpus de textes très riche qu'aueun chercheur professionnel n'aurait pu réunir autrement. Bien sûr, la parole est marquée par le contexte, et il est évident que nous n'avons pas là accès aux attentes « brutes » des demandeurs (attentes qu'eux- mêmes d'ailleurs auraient bien du mal à formuler), mais toujours à des attentes en partie déterminées par le contexte, celui d'une demande adressée au représentant d'une institution. Mais ce choix a permis d'analyser en même temps la relation très particulière qui s'établit entre les pasteurs et les per¬ sonnes qui s'adressent à eux dans ees eirconstances. Après une introduction de F. Lienhard qui vise à faire ressortir les enjeux, l'ouvrage est divisé en trois parties. La première, consacrée aux « présup¬ posés », fournit une analyse des contextes et une réflexion de F. Rognon sur l'utilité de la religion. La deuxième s'attache à l'analyse des verbatim, avec surtout une longue eontribution de M. Ferdinand. La troisième, intitulée « Braconnages », apporte des éelairages supplémentaires sur les attentes religieuses et/ou spirituelles de nos contemporains. L'ouvrage se clôt par des remarques conclusives, développées par Τ Grellier dans une perspective essentiellement pastorale. > A la fois théorique et pratique, cet ouvrage constitue une contribution aux recherches actuellement menées sur la situation du religieux en Occident. Il est notamment susceptible d'intéresser des acteurs ecclésiaux désireux de réfléchir à leurs pratiques. 1. Grellier
Bernard Rordorf, Frédéric Rognon, Christophe Chalamet et al, Jacques Ellul, une théologie au présent. Actes du colloque du 3 octobre 2014 organisé par la Faculté de Théologie de Genève., Le Mont-sur-Lausanne (CH), Editions Ouverture, 2016, 136 pages (Théologie et spiritualité), ISBN 978-2-88413-350-0, CHF 29,50. La quasi-totalité du versant sociologique de l'œuvre de Jacques Lllul est à présent disponible, suite à un gros effort de réédition. Mais son versant théologique demeure méconnu, alors même que chacun de ces deux volets se nourrit de l'autre et nourrit l'autre, selon un mouvement strictement dialec¬ tique. Ne retenir que la critique ellulienne de la société technicienne, c'est non seulement amputer son œuvre, mais c'est la (et se) priver de toute dimension d'espérance. C'est pourquoi la Faculté de Théologie protestante
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de l'Université de Genève a voulu consacrer une journée d'étude à cet aspect de la pensée de Jacques Ellul, en se foealisant sur son actualité. Les einq contributions au colloque ont été réunies dans ee volume et enriehies d'un texte déjà publié dans un autre ouvrage. F. Rognon eommence par camper « L'identité théologique de Jacques Lllul », en déclinant les divers courants théologiques vis-à-vis desquels il se situe, afin de souligner son insigne singularité. B. Rordorf détermine ensuite le statut de l'Éeriture dans la réflexion ellulienne, qu'il conçoit comme un vecteur de réalisme ; il intitule en effet sa contribution : « La Bible, école de lucidité dans la pensée de Jacques Lllul ». Ch. Chalamet cherche à cerner l'acception spécifiquement ellulienne de « L'espéranee eomme provocation et comme invoeation » ; L'espérance oubliée lui semble être l'un des ouvrages susceptibles de continuer à stimuler la réflexion théologique aujourd'hui. Sous le titre : « De l'exigence d'incarnation à la critique de la technique chez Jacques Lllul, Bernard Charbonneau et Ivan Illich », D. Cérézuelle compare la pensée de ees trois auteurs (et amis) qui déclinent diversement la critique de la dépersonnalisation technicienne. F. Rognon revient au motif de l'espérance pour retracer la « Critique des théologies techniciennes » dans la pensée ellulienne, en sous-titrant sa eommunication : « L'espérance au prix du pessimisme ». Lnfm, F. Dermange se propose d'examiner l'un des topai de la eritique ellulienne de la modernité et de ses justifieations théologiques : « Les chrétiens doivent-ils promouvoir les droits de l'Homme ? » C'est sur cette étude de cas - rappel s'il en est de la vigueur iconoclaste et corrosive de l'œuvre de Jacques Lllul -, que s'achève ce petit volume, dont le propos n'est autre que de faire droit à quelques impulsions théo¬ logiques qui, quoique énoncées il y a une bonne quarantaine d'années, sont loin d'avoir dit leur dernier mot. F. Rognon Magda Trocmé, Souvenirs d'une jeunesse hors normes. Edition commentée par Nicolas Bourguinat et Frédéric Rognon, Strasbourg, Presses univer¬ sitaires de Strasbourg, 2017, 258 pages (Éerits de femmes), ISBN 978-2- 86820-979-5, 24 €. ^ A l'instar de beaucoup de femmes de son temps, Magda Trocmé, née Grilli di Cortona (1901-1996), est davantage connue comme « l'épouse de » (en l'occurrence du pasteur André Trocmé [1901-1971]) que pour son œuvre propre. Qui sait que l'intuition en 1938 du Collège cévenol (d'abord nommé l'Ecole Nouvelle Cévenole) venait d'elle ? Et qui mesure son rôle dans l'organisation du Refuge du plateau Vivarais-Lignon sous l'occupation alle¬ mande et du sauvetage de quelque neuf cents enfants juifs entre 1940 et 1944 ? Le présent volume s'arrête en 1926, avec le voyage de noces des époux Trocmé. Mais il permet de saisir quelles sont les sources d'une vie d'enga¬ gements, à travers le réeit d'ordre autobiographique, publié pour la première fois, d'une enfance et d'une jeunesse littéralement hors du commun. Magda Trocmé grandit à Florence dans un milieu aisé mais pour le moins original, au sein de la soeiété italienne du début du xx'' sièele, qui la rattache à la fois à la petite minorité religieuse des protestants vaudois et aux
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conjurés décembristes de 1825 en Russie. Orpheline de mère, rejetée par la seconde femme de son père, mise très tôt en pension dans un établissement de diaconesses allemandes, puis dans un couvent catholique, Magda fait revivre avec talent son cheminement personnel et sa quête d'identité : comment être triplement différente de toutes les autres petites filles, protestante dans une Italie eatholique, d'origine étrangère, et privée de mère, voire aceusèe d'être eelle qui l'a fait mourir en eouehes ? Baptisée bébé dans l'Eglise vaudoise, elle est rebaptisée catholique à l'internat des Mantellate, et finit par choisir d'être protestante, mais à sa façon. Enfin, elle découvre sa vocation au travail social et aux innovations pédagogiques grâee aux Unions chrétiennes de jeunes filles (UCJF), qui lui confient différentes missions dans les faubourgs miséreux de Florence, avant de l'envoyer à New York, où elle rencontrera André Trocmé. Nicolas Bourguinat (professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Strasbourg) et Frédéric Rognon (professeur de philosophie de la religion à la même Université) éditent ce texte en lui associant plus de 60 pages d'introduction et de eommentaires, qui permettent d'en resituer le eontexte historique, soeial, théologique et littéraire. Patrick Cabanel (directeur d'études à l'EPHE) en signe la préface. F. Rognon
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- Thème CLIL : 4046 -- RELIGION -- Christianisme -- Théologie
- ISBN : 978-2-406-09323-7
- EAN : 9782406093237
- ISSN : 2269-479X
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-09323-7.p.0114
- Mise en ligne : 18/04/2019
- Périodicité : Trimestrielle
- Langue : Français