Cet article réexamine l’étude de l’impérialisme par une succession d’auteurs tels Quesnay, Smith, et leurs disciples, y compris Say et Ricardo, d’un côté, et Stuart Mill et Leroy-Beaulieu, de l’autre. Il s’interroge sur la pertinence de l’étiquette anticolonialiste associée à Quesnay et Smith. Il se termine par quelques questions encore en suspens sur l’utilisation par Leroy-Beaulieu de la littérature britannique pour justifier l’expansion coloniale française et l’exportation du capital.