Principes de l'établissement du texte
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Proverbes dramatiques
- Pages : 65 à 71
- Collection : Bibliothèque du xviie siècle, n° 20
- Série : Théâtre, n° 2
PRINCIPES DE L’ÉTABLISSEMENT DU TEXTE
Nous avons pris la décision de donner un nom à chacun des personnages. Dans le manuscrit plus de 90% sont désignés par des chiffres, ce qui rend la lecture des pieces très difficile et rendrait impossible une éventuelle mise en scène. Dans les cas où le manuscrit fournit des noms, nous les avons toujours gardés ; quand le manuscrit n’en donne pas, nous avons adoptés ceux fournis par Monmerqué. Nous ignorons si cet éditeur a inventé tous ces noms supplémentaires, ou s’il avait accès à un autre manuscrit que nous n’avons pas retrouvé. Quand Monmerqué change un nom donné dans le manuscrit, nous indiquons cela en note. Nous indiquons aussi les cas où Lavallée fournit un nom qui ne correspond ni à celui dans le manuscrit ni à celui dans l’édition de Monmerqué, mais nous retenons les noms de Lavallée seulement dans les cas où ceux de Monmerqué sont manifestement illogiques. Nous indiquons en tête de chaque pièce comment les personnages sont nommés dans le manuscrit et dans les éditions précédentes, en expliquant chacun des cas où nous avons fait nos propres modifications.
Pour nous conformer aux principes éditoriaux de cette série, nous avons modernisé l’orthographe. Nous avons suppléé les apostrophes, qui manquent totalement dans le manuscrit. Nous avons rétabli les distinctions modernes en ce qui concerne des mots qui sont soit combinés soit séparés dans l’orthographe moderne, tels que au tour / autour, aussi tôt / aussitôt, bien heureux / bienheureux, gentil homme / gentilhomme, lors que / lorsque, mal entendu / malentendu, par tout / partout, plus tôt / plutôt, puis que / puisque, quelques fois / quelquefois, quoi que / quoique, si tôt / sitôt, sur tout / surtout. Nous avons aussi rétabli la distinction moderne entre des homonymes tels que conter et compter, fond et fonds.
Nous corrigeons les formes archaïques telles que l’E d’appui (par exemple, nous mourerions, nous courrerons) (P. 7 S4 R4, P. 7 S7 R13, P. 13 S10 R21, P. 37 S5 R11), et l’emploi du mot ici pour le suffix –ci (par exemple,
ce jour ici) (P. 7 S7 R12, P. 16 S2 R5, P. 39 S1 R1)1. Nous corrigeons aussi les cas, pas trop nombreux, où l’accord du participe passé dans les temps composés ne s’observe pas (P. 7 S8 R1, P. 15 S6 R2, P. 19 S7 R2, P. 22 S7 R2, P. 29 S4 R4, P. 31 S6 R4, P. 32 S4 R4, P. 32 S6 R5, P. 34 S2 R5). Nous supprimons l’accord du participe présent (une fois seulement, P. 39 S7 R8). Pour le présent du subjonctif du verbe avoir, les formes aye and ait coexistent ; nous n’en gardons que la deuxième. Nous corrigeons aussi les orthographes incorrectes qu’on trouve presque partout dans le manuscrit, telles que ensembles et tu est. Nous restituons le S final qui manque parfois pour les formes de la deuxième personne au singulier.
Nous avons résolu toutes les abbréviations, telles que les lignes au-dessus d’un mot pour indiquer la présence de lettres omises (surtout ou ou us). Quant aux termes monsieur, madame et mademoiselle, qui sont parfois écrites en toutes lettres mais qui sont abbréviés la plupart du temps, nous les avons régulièrement mis en toutes lettres à l’intérieur des répliques, en réservant les abbréviations pour les en-têtes des répliques.
L’emploi des majuscules dans le manuscrit est rarement cohérent. Même pour des noms propres comme Dieu ou Paris, la majuscule est parfois négligée. D’ailleurs, il est souvent difficile de déterminer si une lettre initiale est une majuscule ou non. Puisque le manuscrit ne comporte pas de système identifiable, nous n’avons maintenu que les majuscules qui correspondent à l’usage moderne. Quant aux titres royaux, nous avons retenu la majuscule pour Roi et Reine, pour lesquels l’usage est invariable, mais non pour Prince et Princesse, pour lesquels l’usage ne l’est pas.
Quant à la ponctuation, nous avons essayé de reconstituer quelque chose de cohérent. Le manuscrit en a très peu : quelques virgules à l’intérieur des répliques ; jamais d’autres signes de ponctuation ; et rien du tout à la fin des répliques (sauf pour le proverbe 3). Nous nous sommes basés, dans l’ensemble, sur les éditions de Monmerqué et de Lavallée, mais sans les suivre dans les cas où leur texte diverge de celui du manuscrit ou nous semble illogique.
Nous avons dû renoncer à fournir la liste des variantes, qui serait gigantesque, d’autant plus que la grande majorité des changements faits par Monmerqué et/ou Lavallée ne sont guère significatifs. Il y a des douzaines de cas où pas est remplacé par point, ou vice versa. La plupart des autres
modifications sont des modernisations linguistiques ou des réécritures stylistiques (par exemple, remplacement d’un mot par un synonyme). Certains changements sont tout simplement de mauvaises lectures du manuscrit ou des contresens. Il y a parfois des répliques supprimées, phénomène que nous avons déjà remarqué. Nous nous bornons donc à donner la liste des errata du manuscrit, qui sont surtout des coquilles ou des négligences.
P. 1 S1 R10 je lui rends
P. 1 S2 R3 vient
P. 2 S5 R2 eus
P. 3 S2 R10 quelqu’unes
P. 4 S1 R8 en femme
P. 4 S3 R6 qu’oui
P. 4 S6 R1 on en a
P. 5 S4 R4 vous me payez
P. 7 S7 R4 voir arrachée
P. 7 S8 R3 sens froid
P. 8 S2 R1 vous mariez
P. 8 S3 R1 il faut que tu me pour
P. 8 S4 R5 qui est-ce qui
P. 9 S1 R6 Cest autre
P. 9 S3 R4 quelque chose plus difficile
P. 10 S3 R3 en meilleure main
P. 11 S1 R3 malheurs qui puisse
P. 11 S3 R3 voie
P. 11 S5 R18 avoir grand soin
P. 11 Mot Il se souvient toujours de Robin
P. 13 S1 R14 aviez à faire
R 16 personnes
P. 13 S9 R3 bien aise
R5 [réplique attribuée à 4 (Mme Dumoutier)]
P. 13 S10 R1 bien aise
P. 14 S7 R15 si j’ai reçu tout
P. 15 S3 R6 [Le nom de l’interlocuteur est omis.]
infinité de chose
R7 n’ayez eu
P. 15 S4 R5 retrouver à redire
P. 15 S6 R5 aise
R6 dans la Cusinne ; passer la Scène
P. 16 S1 R3 je n’y pas
R7 dans un froid
P. 16 S4 R2 cette petite maison
R8 une incendie
P. 18 S2 R1 vous mariez
R8 nous faisons
P. 18 S3 R1 je me suis informée [C’est un homme qui parle]
R2 cher ami aller
P. 19 S2 R9 est telle
P. 19 S6 R14 fairai
P. 19 S7 R2 respect qui lui fait
elle commence dont
R4 Il est chez moi
P. 20 S2 R10 nous en puissions
P. 20 S5 R1 demande
R2 vous ait contrit
R6 m’entretien
P. 20 S6 R13 donnés
P. 20 S7 R7 pourrai-je
R10 verrez
R11 connus
P. 21 S3 R8 ravi
P. 21 S4 R8 tant de livres
P. 21 S6 R6 rien du monde
P. 23 S1 R1 trompai-je
P. 23 S6 R2 Je n’ai retournerai
P. 23 S7 R1 arrivées
P. 24 S1 R13 ignore comme elle
n’en reviennent
P. 24 S4 R3 qu’il ne vaille
P. 24 S7 R1 qui désire
P. 25 S2 R1 je vous voi
R6 prétexte qui se serve
R7 abattre à la douleur
P. 25 S3 R14 je trouvé
P. 25 S6 R1 attirés
P. 26 S1 R9 née
P. 26 S3 R4 n’ose lui demander
P. 26 S4 R8 On n’aurait
P. 26 S5 R5 parce que ce lit s’est trouvé
P. 26 S7 R7 mille faiblesse
P. 27 S1 R16 la grandeurs
P. 27 S2 R6 un procès qu’il
P. 28 S3 R4 je dormais mon sous
de peur qui ne leur mésarrive
P. 29 S1 R3 C’est mademoiselle 3, elle est crue
P. 29 S2 R6 Je ne sais le monde et il cherche
P. 29 S2 R9 la plus part
P. 29 S3 R4 obtenu ni pu diminuer
P. 29 S4 R9 souffrir celle qu’elle
P. 30 S1 R1 mademoiselle 5
R2 toutes ces
P. 30 S4 R5 cette affaires
P. 30 S5 R2 qu’elle viendra
P. 30 S6 R9 tant que vous
P. 31 S1 R5 âge dangereux
P. 31 S2 R6 je lui rendrai
P. 31 S5 R10 patenôtes
R15 tu continue
P. 31 S7 R1 au tour de
P. 32 S1 R7 les autres vous feront
R9 une ami
P. 32 S2 R3 Et pourquoi
P. 32 S6 R18 esprit lui permet
P. 32 S7 R4 ce n’est du vin
P. 33 S1 R6 je suis sujettes
voudrais leur ôter
P. 33 S6 R7 entêtements et ils sont
P. 34 S1 R14 leur épargnes
P. 34 S2 R8 les bras de livres
l’estropié gasgne
P. 34 S3 R2 dans les services
R4 sans ruban
R7 Il en faut avoir en tout
P. 35 S7 R2 au galères
P. 36 S3 R4 vous vous moquassiez
P. 36 S5 R11 notre madame
P. 36 S6 R7 je serai assise
P. 36 S8 R1 vous cher cher
R11 quelques temps avec la compagnie
P. 37 S2 R2 un peu tentée [C’est un homme qui parle]
P. 37 S7 R3 j’ai su l’éducation
P. 38 S4 R7 par où où
P. 38 S5 R5 celles
P. 39 S4 R13 conduit
P. 39 S6 R1 nul témoins
P. 39 S7 R8 trente femme
P. 39 Mot L’occasion fait le larrons
P. 40 S2 R15 charmé [C’est une femme qui parle]
R16 Nous ne sommes ni l’un
P. 40 S3 R6 choses
P. 40 S4 R11 elle jouet
R13 le plaisir une femme
Nous donnons en appendice la concordance entre la numérotation du manuscrit, suivie par Monmerqué, et celle de Lavallée, qui en est radicalement différente.
MS et Monmerqué |
Lavallée |
1 2 3 4 5 6 7 8 |
34 35 39 36 37 38 26 31 |
MS et Monmerqué |
Lavallée |
9 10 11 12 13 14 15 16 |
25 27 29 30 28 40 22 12 |
MS et Monmerqué |
Lavallée |
17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 |
21 14 17 16 15 13 18 19 20 23 32 33 |
MS et Monmerqué |
Lavallée |
29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 |
11 4 6 9 5 3 7 8 10 24 1 2 |
1 Désormais nous adoptons le système suivant : Proverbe 1 scène 2 réplique 3 devient : P. 1 S2 R3.
- Thème CLIL : 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
- ISBN : 978-2-8124-3235-4
- EAN : 9782812432354
- ISSN : 2258-0158
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-3235-4.p.0065
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 21/01/2015
- Langue : Français