C’est un livre sur les destinées dépaysées, dit-il un jour à Konrad, sur des individus expulsés et perdus, sur les éliminés du sort, un livre sur ceux qui sont seuls et évités.
1Les Anneaux de Saturne, traduit de l’allemand par Bernard Kreiss, Arles, Actes Sud, 1999, p. 132, en français dans le texte [Die Ringe des Saturn. Eine englische Wallfahrt, Francfort s. M., Eichborn Verlag, 1995, p. 132, désormais abrégé RS]. Ces paroles sont adressées par son père à l’écrivain Joseph Conrad.