LES
BERGERIES
DE
MRE HOI~iOR.AT
DE BVEIL, CI~EVALIER,
SIEVR DE RACAN. DEDIEES ..lY l~,07.
Cinn~a~ej/m?e~Ed~itio„,reN~t^u~rpt'? corriges. ~Q
M. DC. XXXII. ,~YEC P1ZIYlLEGE DY ItOr.
Fac-similé du titre des Bergeries.
A PARIS,
~i1CZ T O V S S A I N C T D V B R A T, rüe S1Lt1~ Iacques , aux Efpics meurs.
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NOTICE SUR LE FRONTISPICE.
Racan en x6zg avait cédé son Privilège de dix ans (le lire à la fin du présent volume) au libraire Toussainct du Bray, à qui il devait la publication de ses poésies à coté de celles de Malherbe, depuis x6x8, dans les Délices de la Poésie jranFoise (voir notre t. I, pp. XIV-X VIII), et qui avait été, en cette même année x6x8, l'heu- reux éditeur de la Troisième Partie de l'Astrée, lue avec passion par notre poète. Lui, le chantre des moissons, dut se plaire à l'en- seigne de son libraire g Aux Espics meurs x, qui était probablement ce que reproduisait le abois ■ du Frontispice : cette main remplie d'une javelle, dominant un petit paysage, avec l'exergue FExrx- x.iox cvLrv, et au-dessous les initiales du libraire T. B. Cette main de moissonneur n'aurait-elle pas contribué à lui inspirer, vers r6x8, le beau vers 3z des Stances sur la retraite:
La javelle à plein poing tomber sous la faucille
(au t. I, P• x79) ~