Les auteurs
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Le Socratisme de Montaigne
- Pages : 381 à 384
- Collection : Études montaignistes, n° 58
Les auteurs
Thomas Berns est chargé de cours en philosophie politique et en éthique à l’université Libre de Bruxelles et chercheur au Centre Perelman de philosophie du droit de l’université Libre de Bruxelles (www.philodroit.be). Philosophe du politique, du droit et des normes au sens large, il est l’auteur de Violence de la loi à la Renaissance (Paris, Kimé, 2000), Droit, souveraineté et gouvernementalité (Paris, Léo Scheer, 2005), Gouverner sans gouverner. Une archéologie politique de la statistique (PUF, 2009) et le co-auteur de Responsabilités des entreprises et corégulation, (Bruylant, Bruxelles, 2007) et de Du courage. Une histoire philosophique (Editions des Belles Lettres, 2010).
Frédéric Brahami est professeur de philosophie à l’université de Franche-Comté et membre de l’Équipe d’accueil EA2274 « Logiques de l’agir ». Il a notamment publié : Le scepticisme de Montaigne (Paris, PUF, 1997), Le travail du scepticisme. Montaigne, Bayle, Hume (PUF, 2001) et Introduction au Traité de la nature humaine de David Hume (PUF, 2003). Il travaille actuellement sur la pensée sociale française du premier xixe siècle.
Philippe Desan est professeur à l’université de Chicago où il est titulaire d’une chaire dans le Département de littérature romane et le comité d’Histoire de la culture. Il est spécialiste de l’histoire des idées. Il notamment est auteur des Commerces de Montaigne (1992), Montaigne dans tous ses états (2001), L’Imaginaire économique de la Renaissance (2002), Montaigne. Les formes du monde et de l’esprit (2008), il a également dirigé le Dictionnaire de Michel de Montaigne (2004, 2007), ouvrage qui a reçu le Prix de l’Académie française. Il dirige la revue Montaigne Studies et prépare actuellement une biographie politique de Montaigne.
Louis-André Dorion est professeur titulaire au Département de philosophie de l’université de Montréal, où il enseigne la philosophie ancienne depuis 1991. Il a publié de nombreuses études sur la dialectique et la notion d’elenchos (« réfutation »), mais la plupart de ses travaux portent sur Socrate (Socrate, PUF, 2004) et les dialogues socratiques de Platon (Lachès/Euthyphron, GF Flammarion, 1997 ; Lysis/Charmide, GF Flammarion, 2004) et de Xénophon (Mémorables, Les Belles Lettres, 2000).
Emiliano Ferrari est professeur de Lycée en Italie et doctorant à l’Università degli Studi de Milan (Gianfranco Mormino) en cotutelle avec l’université Jean Moulin Lyon-3 (Thierry Gontier). Ses recherches portent sur la fonction théorique et pratique des passions dans l’anthropologie de Montaigne. Il participe régulièrement à des colloques nationaux et internationaux, et a publié plusieurs articles, dont « La psychohistoire ou “l’anatomie de la philosophie” » (Montaigne, éd. P. Magnard et Th. Gontier, Cerf, 2010 ; « Corps et passivité chez Montaigne : quelques réflexions » (Champ Psychosomatique, Paris, L’Esprit du temps, no 57, 2010). Il organise en Italie la première Journée d’études entièrement consacrée à la thématique des passions chez Montaigne (« Montaigne e la diversità degli affetti », Milan, 28 octobre 2010).
Marc Foglia, est ancien élève de l’Ecole normale supérieure et agrégé de philosophie. Il a rédigé sa thèse de doctorat sur « La formation du jugement chez Montaigne » sous la direction de Denis Kambouchner. Sur Montaigne, Marc Foglia a également publié l’entrée « Montaigne » (Stanford Encyclopedia of Philosophy on line (http ://plato.stanford.edu/entries/montaigne/) ; “Montaigne” (en anglais dans History of Western Philosophy of Religion, éd. Graham Oppy et Nick Trakakis, Chesham, Acumen, 2009, t. 3) ; « Montaigne, commentaire du chapitre I 31, “Des Cannibales” » (Les Essais de Montaigne, Paris, Bréal, 2005) ; « La philosophie comme “formatrice des jugements et des mœurs” dans le chapitre “De l’institution des enfants” », (Bulletin de la Société des Amis de Montaigne, 35-36 (2004), p. 67-86) ; « L’exercice d’évaluation iudicio alternante dans les Essais » (Montaigne Studies, 15/1-2 (2003), p. 191-203).
Thierry Gontier est professeur de philosophie morale et politique à l’université Jean Moulin – Lyon-3 et membre senior de l’Institut Universitaire de France. Ses recherches portent sur la définition de l’anthropologie moderne, de la Renaissance à nos jours. Il a notamment publié De l’homme à l’animal. Montaigne, Descartes ou les paradoxes de la philosophie moderne sur la nature des animaux (Vrin, 1998) et Descartes et la causa sui : Autoproduction divine, autodétermination humaine (Vrin, 2005). Il a aussi dirigé, ou co-dirigé, les ouvrages collectifs Animal et animalité dans la philosophie de la Renaissance et de l’Âge Classique (Peeters, 2005), Pomponazzi. Entre traditions et innovations (coéd. J. Biard, B.R. Grüner, 2009) et Montaigne (coéd. P. Magnard, Cerf, 2010). Une partie de ses recherches porte aussi sur l’anthropologie politique contemporaine, et il a notamment publié Eric Voegelin. Symboles du politique (Michalon, 2008).
Olivier Guerrier est professeur de littérature française de la Renaissance à l’université de Toulouse-Le Mirail ainsi que membre de l’Institut Universitaire de France. Il est spécialiste de Montaigne et de la réception de Plutarque dans l’humanisme. Il a notamment publié Quand les poètes feignent : fantasie et fiction dans les Essais de Montaigne (Champion, 2002) et dirigé le collectif Moralia et Œuvres morales à la Renaissance (Champion, 2008). Il est aussi responsable du projet d’édition des Œuvres morales de Plutarque dans la traduction d’Amyot (Champion, à paraître).
Alain Legros est chercheur associé au Centre d’études supérieures de la Renaissance. Il a publié Essais sur poutres. Peintures et inscriptions chez Montaigne (Klincksieck, 2000), Montaigne, Essais, I, 56, « Des prières » (Droz, 2003), L’Écriture du scepticisme chez Montaigne (coéd. Marie-Luce Demonet, Droz, 2004), « Sentences peintes » et « Notes de lecture » in Les Essais (Pléiade, 2007) et, entre autres articles, « Genèse d’un philosophe » (Bulletin de la Société des Amis de Montaigne, 2006/1).
Pierre Magnard est professeur émérite à l’université de Paris-Sorbonne. Il réinterprète la Renaissance comme une résurgence des courants néo-platoniciens et dionysiens. Il a édité et traduit l’œuvre de Nicolas de Cues (Trialogus de Possest, Vrin, 2007 ; La Docte ignorance, G.F., s.p.) et de Charles de Bovelles (nouvelle trad. du Livre du sage, Vrin, 2010). Ses ouvrages principaux sont : Le Dieu des philosophes (Paris, La Table ronde, 2006) ; Pascal, la clé du chiffre (Paris, La Table Ronde, 2007) ; Pourquoi la religion (Armand Colin, 2006) ; Questions à l’humanisme (2e éd., Le Cerf, s.p).
Paul Mathias est actuellement Inspecteur général de l’Éducation nationale. Il a été Professeur de philosophie (1982-2009), ainsi que directeur de programme au Collège international de philosophie (2004-2010). Parmi ses travaux sur Montaigne, on signalera Sur l’éducation : Trois essais (Paris, Presses-Pocket, 1989), L’Apologie de Raimond Sebond (GF-Flammarion,
1999) et Montaigne ou l’usage du monde (Vrin, 2006). Une autre part de ses recherches porte sur la philosophie des réseaux (dernier ouvrage paru : Qu’est-ce que l’Internet ?, Vrin, 2009).
Suzel Mayer est agrégée de philosophie. Après avoir été monitrice puis ATER à l’université Lyon 3, et elle enseigne désormais en lycée. Elle prépare, sous la direction de Thierry Gontier, un doctorat d’histoire de la philosophie, consacré à Montaigne et la tradition socratique. Elle a publié « Montaigne et les cyniques » (Montaigne Studies, no 21, 2009), « Montaigne et l’exercice spirituel » (Montaigne, dir. P. Magnard et Th. Gontier, Le Cerf, 2010), et « Vie et imitation de Socrate dans les Essais de Montaigne » (B. Clément, Vie philosophique et Vies de philosophes, à paraître).
Christian Nadeau est professeur au département de philosophie de l’université de Montréal. Son travail se divise entre des travaux analytiques et des études historiques. Ses publications en histoire des idées portent surtout sur la période de la Renaissance et du xviie siècle, notamment sur Machiavel, Bodin, Pierre Charron, Pascal et Spinoza. En philosophie politique contemporaine, son principal domaine d’activités des dernières années est celui des théories de la justice transitionnelle en contexte d’après-guerre. Un deuxième chantier de travail porte sur la théorie de la délibération démocratique.
Nicola Panichi est titulaire de la chaire d’Histoire de la philosophie de la Renaissance à l’université d’Urbino et Directeur du Département des Sciences Humaines. Elle a notamment publié La virtù eloquente. La “civil conversazione” nel Rinascimento (Università di Urbino, 1994), Picta historia. Lettura di Montaigne e Nietzsche (Urbino, QuattroVenti, 1995), Plutarchus redivivus ? La Boétie e i suoi interpreti (2e éd. Roma, Edizioni di Storia e Letteratura, 2008, trad. fr. Pluarchus redivivus ? La Boétie et sa réception en Europe, Champion, 2008), Michel de Montaigne. L’immaginazione (Florence, Olschki, 2004, rééd. 2010), I vincoli de disinganno. Per una nuova interpretazione di Montaigne (Florence, Olschki, 2004, trad. fr. Les liens à renouer. Scepticisme, possibilité, imagination politique chez Montaigne, Champion, 2008). Elle a reçu en 1997 le prix national « Gentile da Fabriano » (section Philosophie) et en 2005, pour I vincoli de disinganno, le Premio internazionale di saggistica « Salvatore Valitutti ».
Sophie Peytavin est ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay/Saint-Cloud et agrégée de philosophie. Elle enseigne actuellement dans le secondaire, à Nantes. Elle a soutenu en 2007 une thèse d’histoire de la philosophie sous la direction de P.-F. Moreau intitulée Montaigne, les Essais : critique de la raison rhétorique. Elle a par ailleurs publié un plusieurs articles sur la relation entre philosophie et rhétorique à la Renaissance et en particulier dans l’œuvre de Montaigne.
Bruno Pinchard est professeur de Philosophie à l’université Lyon 3 et directeur de l’École doctorale de Philosophie de la région Rhône-Alpes. Il vient de publier Philosophie à outrance, EME, à Bruxelles, où il dirige la collection « Métaphysiques contemporaines ». Il cherche dans l’idée rabelaisienne de pantagruélisme une autre forme d’universalité pour l’humanisme, qu’il confronte aux figures contemporaines de l’anti-humanisme et du post-humanisme.
Sébastien Prat fait ses recherches en histoire de la philosophie de la Renaissance et travaille plus particulièrement sur le retour des philosophies hellénistiques, ainsi que sur les enjeux politiques et moraux de la fin du seizième siècle et du début du dix-septième siècle. Il a récemment soutenu sa thèse de doctorat intitulée : « le “jeu de la constance” et “le plus commun vice de nostre nature” : constance et inconstance dans les Essais de Michel de Montaigne ».
François Roussel est professeur de philosophie en classes préparatoires (lycées Carnot et Janson de Sailly à Paris). Il est ancien directeur de programme au Collège international de philosophie (2001-2007). Ses publications les plus récentes sont Montaigne. Le magistrat sans juridiction (Michalon, 2006) ; « La justice témoin de soi : Outreau dans l’œil de Montaigne » (Droit et culture, no 55, 2008) ; « Le grand vent de l’esprit. Une autre lecture des Essais » (Critique, no 744, 2009) ; « Petit périple en “darwinie” » (L’Agenda de la pensée contemporaine, no 14, 2009) ; « Le vivant n’est pas une marchandise » (Vivre en Europe aujourd’hui, L’Harmattan, 2010).
Bernard Sève est professeur d’esthétique et de philosophie de l’art à l’université Lille-3. Spécialiste de philosophie de la musique, il travaille également sur la pensée et l’écriture de Montaigne. Ses principales publications récentes sont L’Altération musicale, Ce que la musique apprend au philosophe (Seuil, 2002) ; Montaigne, des règles pour l’esprit (PUF, 2007) ; De Haut en bas, philosophie des listes (Seuil, 2010). Il travaille actuellement à un ouvrage sur l’esthétique et l’ontologie de l’instrument de musique.
Pierre Servet est professeur de littérature française à l’université Jean Moulin-Lyon 3. Spécialiste du théâtre religieux de la fin du Moyen Age et de la première moitié du xvie siècle, il a publié l’édition du Mystère de la Résurrection d’Angers (1456) et celle de la Vie de Sainct Christofle de Maistre Chevalet (1515). Dans le cadre des travaux du groupe GADGES (Groupe d’Analyse de la Dynamique des Genres et des Styles) auquel il appartient, il est coresponsable de la publication des Cahiers du Gadges et termine une édition des testaments fictifs, burlesques, satiriques ou polémiques des xvie-xviiie siècles.
Edward Tilson est un ancien élève de Yale. Il est actuellement professeur associé aux recherches à l’université Laurentienne dans l’Ontario. Spécialiste de Montaigne, il s’intéresse aux questions théoriques liées à la construction de la modernité depuis la Renaissance. Il révise actuellement une monographie sur Montaigne et la modernité qui aborde ces questions à travers l’étude des rapports entre les Essais et le Liber creaturarum de Raimond Sebond, et il collabore à la direction d’un volume d’études sur Les Interférences des écoles de pensée antiques dans la littérature de la Renaissance. Ses articles sont parus dans les revues Versants et Montaigne Studies, ainsi que dans de nombreux ouvrages collectifs.
André Tournon est professeur émérite à l’université de Provence. Il a publié la première édition critique des Essais conforme à la segmentation autographe de l’Exemplaire de Bordeaux (Paris, Imprimerie nationale, 1998). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les Essais, notamment Montaigne – La glose et l’essai (2e éd. Champion 2000), et Route par ailleurs : le « nouveau langage » des Essais (Champion 2006).
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-8124-4512-5
- EAN : 9782812445125
- ISSN : 1775-349X
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-4512-5.p.0381
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 03/12/2010
- Langue : Français