On voit parfaitement ce qu’il y a d’inquiétant dans l’imitation méthodique d’une œuvre ou d’un genre. Mais l’imitation n’est pas l’influence, et la situation de notre roman est telle qu’il ne peut rien perdre à tenter des voies qu’ont ouvertes, avec éclat, les formes les plus riches de la littérature romanesque contemporaine1.
1 Maurice Blanchot, « L’influence du roman américain », Le Journal des débats, 23 septembre 1943, article repris dans Chroniques littéraires, Paris, Gallimard, Les Cahiers de la NRF, textes choisis et établis par Christophe Bident, 2007, p. 461.