Table des matières
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : La Constance
- Pages : 169 à 175
- Collection : Textes de philosophie, n° 12
Chapitre d’ouvrage : Précédent 11/11
Table des matières
ABRÉVIATIONS 9
INTRODUCTION 11
LA CONSTANCE
DÉDICACE 37
PRÉFACE DE LA PREMIÈRE ÉDITION 39
SECONDE PRÉFACE 43
LIVRE I 47
Chap. i
Préface et introduction. Plainte sur les troubles des Flandres. 47
Chap. ii
Le voyage ne guérit pas les maladies intérieures ;
c’est un symptôme, non un remède, sauf peut-être
dans le cas d’une première et légère émotion. 49
Chap. iii
Voyager ne supprime ni ne diminue les vraies maladies de l’âme
mais les ravive. Quand c’est l’esprit en nous qui est malade,
il en faut chercher le remède dans la Sagesse et la Constance. 51
Chap. iv
Définition de la constance, de la patience, de la raison droite,
de l’opinion. En quoi l’opiniâtreté diffère et s’écarte
de la constance et le découragement de la patience. 53
Chap. v
Origine de la raison et de l’opinion, leur force et leurs effets.
L’une conduit à la constance, l’autre à la légèreté. 54
Chap. vi
Éloge de la constance, sérieuse exhortation à l’acquérir. 57
Chap. vii
Ce qui trouble la constance et combien de sortes. Ce sont des biens
et des maux externes. Deux sortes de maux : publics et privés.
Les publics semblent plus graves et plus dangereux. 58
Chap. viii
Il faut combattre les maux publics mais avant tout réprimer
trois affects qui suscitent un faux semblant flatteur ; ce qui fait
que les hommes pleurent leurs malheurs propres
comme si c’étaient des malheurs publics. 61
Chap. ix
L’affectation se voit plus clairement sur des exemples.
Un mot au passage sur la Patrie et sur la méchanceté
des hommes qui se réjouissent des malheurs d’autrui
quand eux-mêmes y échappent. 63
Chap. x
Plainte sur la libre réprimande de Langhe, mais c’est là,
il faut le dire, la tâche des philosophes. Effort pour réfuter
ce qui précède. Obligation et amour envers la patrie. 65
Chap. xi
Réfutation du second affect, un amour excessif pour la patrie,
qu’on appelle à tort piété, comme on le montre. Origine
de cet affect et ce qu’est proprement et véritablement la patrie. 67
Chap. xii
Troisième affect à tempérer : la pitié, qui est un défaut.
On la distingue, pour plus de clarté, de la miséricorde.
Comment et jusqu’à quel point en user. 70
Chap. xiii
Ces obstacles levés, on en vient sérieusement aux moyens
de supprimer ou de soulager ces malheurs publics. Je dois
les combattre et les vaincre par quatre arguments principaux.
En premier lieu, je traite de la Providence : preuve
qu’elle existe et préside aux affaires humaines. 72
Chap. xiv
Rien ne se passe ici sans la volonté de la Providence ; c’est elle
qui envoie des malheurs sur les peuples et les cités ; aussi est-ce
manquer de piété que de s’en plaindre ou de pleurer. Exhortation
à obéir à Dieu contre qui il est téméraire et vain de lutter. 75
Chap. xv
Passage au second argument en faveur de la Constance, tiré
de la Nécessité. Sa force et son impulsion. Double considération
de la Nécessité d’abord dans les choses mêmes. 77
Chap. xvi
Exemples de changement ou de mort nécessaires dans le monde
entier. Le ciel et les éléments se transforment et doivent mourir
un jour ; on voit la même chose dans les cités, les provinces
et les royaumes. Enfin, ici-bas, tout tourne et il n’est rien
de stable ou de ferme. 78
Chap. xvii
On en vient à la Nécessité qui découle du destin. Il y a sur
ce point un consentement universel de la foule et des sages
mais un désaccord partiel. Diversité du destin pour les Anciens. 82
Chap. xviii
Courte explication des trois premiers genres de destin, définition
et description. On excuse facilement et brièvement les stoïciens. 84
Chap. xix
Explication du quatrième et véritable destin.
Un mot sur son nom. Définition plus fine où
l’on montre sa différence avec la Providence. 88
Chap. xx
Ce destin se distingue du destin stoïcien sur quatre points.
On montre avec plus de soin comment il ne contraint pas la
volonté et que Dieu ne coopère pas au mal ni n’en est l’auteur. 91
Chap. xxi
Conclusion du traité du destin. Avertissement :
c’est un sujet plein d’incertitude et de danger qu’il ne faut
pas scruter trop méticuleusement. Exhortation sérieuse à puiser
dans la nécessité des forces pour l’âme. 94
Chap. xxii
On cherche ordinairement dans le destin quelque retraite à sa
paresse. On dévoile ce prétexte. Le destin agit par les causes
intermédiaires dont on doit se servir. Dans quelle mesure
convient-il ou non de porter secours à sa patrie ?
Fin de ce discours et du livre I. 96
LIVRE II 99
Chap. i
Une occasion pour reprendre la discussion.
Visite et éloge de l’agréable jardin de Langhe. 99
Chap. ii
Éloge des jardins : leur culture est ancienne et naturelle.
Rois et Grands s’y sont employés.
Leur vue charme nos yeux et convient à mon souhait. 101
Chap. iii
Dispute contre les maniaques qui abusent des jardins par vanité
et paresse. Leur véritable usage : ils conviennent aux sages
et aux doctes ; la sagesse elle-même s’y forme et s’y élève. 103
Chap. iv
Exhortation à la sagesse : c’est par elle qu’on parvient
à la constance. Sérieux avertissement à la jeunesse d’unir
les études sérieuses de la philosophie avec des études
plus libérales et plaisantes. 107
Chap. v
La sagesse s’acquiert par l’effort, non par des souhaits.
Retour au discours sur la constance. Le désir d’apprendre
est un bon signe chez les jeunes gens. 109
Chap. vi
Troisième argument en faveur de la constance, tiré de son utilité.
Les malheurs sont bons, si on considère leur origine et leur fin.
Ils tirent leur origine de Dieu qui est éternel et immuablement
bon et ne peut donc être cause d’aucun mal. 111
Chap. vii
La finalité des malheurs est toujours dirigée vers le bien même si,
souvent, ils sont l’œuvre d’hommes nuisibles et sont faits
pour nuire. Mais Dieu tempère et brise leur force.
Ils tournent tous à notre utilité ; pourquoi Dieu
se sert en cela des œuvres des méchants. 113
Chap. viii
Plus distinctement, ces fins sont triples. À qui s’adressent-elles
et avec quoi ? Plus largement que l’exercice profite aux bons
de plus d’une façon : il les renforce, les met à l’épreuve
et les fait progresser. 116
Chap. ix
De la seconde fin, la correction ; on montre doublement
qu’elle nous est utile. 119
Chap. x
Finalement la punition en elle-même est bonne et salutaire,
eu égard à Dieu, aux hommes et à celui qui est puni. 120
Chap. xi
De la quatrième fin qui est ambiguë pour l’homme.
Elle convient soit à la conservation et protection
de l’univers soit à son embellissement. Explication plus détaillée. 122
Chap. xii
Vieille et commune objection contre la justice divine :
pourquoi les peines sont elles inégales ?
Cette recherche n’appartient pas à l’homme et elle est impie. 125
Chap. xiii
Pour satisfaire les curieux, on répond à trois vieilles objections.
La première porte sur l’absence de punition de méchants :
nous enseignons qu’elle est différée et non supprimée et cela,
soit en raison des hommes eux-mêmes, soit en raison
de la nature de Dieu, lente à punir. 127
Chap. xiv
Il y a différentes sortes de punitions, certaines internes
et cachées qui accompagnent le crime lui-même
et auxquelles les méchants n’échappent jamais ;
elles sont plus lourdes que les peines externes. 131
Chap. xv
Des châtiments posthumes attendent les méchants
ainsi que, le plus souvent, des châtiments externes.
On le confirme par quelques exemples célèbres. 133
Chap. xvi
Réponse à la seconde objection, qui concerne les innocents.
On montre que tous ont mérité d’être punis parce que tous
ont failli, plus ou moins, chose que l’homme ne peut discerner
clairement. Il n’y a que Dieu qui voie clairement les fautes
et qui punisse donc très justement. 135
Chap. xvii
Réponse à la troisième objection, de la transmission des peines.
On montre par des exemples que cela arrive aussi chez les
hommes. Ce qui, pour Dieu, est cause de ce transfert et plusieurs
choses d’une assez curieuse subtilité. 138
Chap. xviii
On passe au dernier point, sur les exemples. On y montre
qu’il est parfois utile de mêler quelque chose d’agréable
à un médicament amer. 142
Chap. xix
Les maux publics ne sont pas aussi graves qu’ils le semblent.
On le montre d’abord rapidement par la raison. On craint
généralement ce qui les entoure plus que la chose même. 143
Chap. xx
On en vient à la comparaison. Et d’abord qu’on a exagéré
les malheurs de ce siècle en Flandre. Cette opinion se réfute
en général en montrant que l’esprit humain est prompt
à augmenter ses chagrins. 145
Chap. xxi
Réfutation plus appropriée et précise par comparaison
avec les maux anciens. D’abord des guerres
et de l’extraordinaire malheur des Juifs. 147
Chap. xxii
Des malheurs de la guerre chez les Grecs et les Romains.
Grand nombre de gens tués par quelques chefs.
Dévastation du Nouveau Monde et misères de la servitude. 150
Chap. xxiii
Exemples très remarquables de peste et de famine chez les Anciens.
Importance aussi des impôts et des pillages jadis. 152
Chap. xxiv
Récits de cruautés et de massacres étonnants
qui dépassent tous les crimes de notre temps. 155
Chap. xxv
Notre tyrannie est plus légère ; on montre qu’elle provient
de la nature ou de la méchanceté humaine et qu’il y eut
jadis des oppressions externes et internes. 157
Chap. xxvi
On enseigne enfin que ces maux ne sont ni extraordinaires
ni nouveaux. Tous les hommes et tous les peuples les ont
toujours connus ; quelle consolation on en tire. 160
Chap. xxvii
Conclusion de tout le discours et bref avertissement
d’avoir à y revenir et à le méditer. 162
BIBLIOGRAPHIE 163
INDEX NOMINUM 165
- Thème CLIL : 3126 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Philosophie
- ISBN : 978-2-406-05791-8
- EAN : 9782406057918
- ISSN : 2261-0693
- DOI : 10.15122/isbn.978-2-406-05791-8.p.0169
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 17/10/2016
- Langue : Français