Avant-propos
- Publication type: Book chapter
- Book: Joannes Serreius [Jean Serrier] Grammaire française (1623)
- Pages: 9 to 10
- Reprint of the edition of: 2005
- Collection: Renaissance Texts, n° 91
- Series: Traités sur la langue française, n° 10
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AVANT-PROPOS
Joannes Serreius est, même pour de bons connaisseurs du XVI` siècle, un inconnu : auteur d'un manuel de grammaire sans autre
prétention que de rendre service à ses élèves pour la plupart germanophones, il n'a laissé en dehors de cet ouvrage, aucune trace
mémorable, ni dans le domaine du langage, ni dans celui de la médecine qui fut, semble-t-il, celui de sa véritable profession.
Aussi, avec le jugementfavorable de l'un des plus importants his- toriens de la langue française, F. Brunot, faut-il saluer le projet des éditions Honoré Champion de lui consacrer un volume de la collec- tion des Textes de la Renaissance - Série : Traités sur la langue fran- çaise -- afin de sauver ce modeste ouvrage de l'oubli.
Cette tâche, que nous a confiée M- Colette Demaizière, s'est révélée du plus haut intérêt : il fallait, non seulement reconnaître l'ceuvre, mais aussi retrouver l'homme. Or un manuel de grammaire n'est pas à priori le support privilégié de ce genre de renseigne- ments. Contrairement à toute attente, cette recherche fut passion- nante, d'abord à partir du livre lui-même, à travers ses différentes éditions, puis en suivant les pistes ouvertes par les historiens spé- cialistes du XVI° siècle : ceux de la Lorraine, de l'Alsace, du Saint- Empire et de la Réforme, elle-même inséparable des grands cou- rants de l'humanisme européen. Ainsi nous sommes, pour un temps, devenue historienne et archiviste, sans perdre de vue qu'à la gram- maire était dû « le premier rôle », comme Serreius l'écrivait de la médecine.
Nous avons commencé par faire le tour (souvent épistolaire) de toutes les grandes bibliothèques françaises, belges, allemandes et romaines : tous les responsables nous ont répondu d'une façon pré- cise et des plus affables, même quand la recherche que nous leur avions demandée s'est révélée négative. Dans toutes celles que nous avons ensuite personnellement consultées, nous avons été accueillie avec amabilité et compétence : s'il est impossible de les citer toutes, nous tenons à remercier les bibliothécaires de l'Institut Goethe et de l'Institut d'Histoire de l'Allemagne, des Instituts culturels hongrois
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et tchèque de Paris, le personnel de la bibliothèque de l'Institut de France, celuî de la Mazarine, de l'Arsenal, et tout particulièrement ceux de la Biblîothèque Nationale et Universitaire, de la Bîblio- thèque Munîcipale et de la Bîbliothèque de l'Université Louis-Pas- teur à Strasbourg. De même, nous gardons le meilleur souvenir des Archives Départementales de Nancy, de Colmar, des Archives Muni- cipales de Strasbourg et de Sainte-Marée-aux-Mines et de tous les techniciens quî ont travaillé pour nous.
Au-delà des instîtutions, nous avons eu le prîvilège de rencontrer plusieurs maîtres aussî savants que courtois ou de correspondre avec eux, et nous tenons à remercier MM. Jean-Pîerre Kîntz, pro- fesseur émérite à l'Université de Strasbourg, Pîerre Swîggers, dîrecteur du Centre International de Dialectologîe à Leuven, Ber- nard Colombat, professeur à l'École Normale Supérieure de Lyon, qui nous ont communîqué de précieux renseignements ou offert des témoignages de leurs recherches, et aussi, pour leur aide en italien,
M"" Marie Vallon-Schoneveld, professeur à l'Université de Lyon III-Jean Moulîn, et M. Jean Pabîon, professeur à l'Université Blaise-Pascal (Clermont II). A ces noms nous aurîons voulu joindre ceux de Jacques Chomarat, professeur émérite de l'Université de Paris IV, et de Jacques Héran, professeur émérite de l'Université Louis-Pasteur de Strasbourg, qui nous ont prématurément quittés : notre ultîme remerciement s 'exprîme dans la dédicace qui unît, sym- boliquement à propos de Serreîus, la grammaîre françaîse et les lettres latines à la médecine.
Enfin nous voulons exprîmer notre particulîère gratîtude à M- Colette Demaîzîère, professeur émérite de l'Université de Lyon III et directrîce de la Série - Traités sur la langue française qui nous a confié ce travail en nous faîsant profiter de son expérîence et de ses travaux avec toute sa générosité. Et de même, à Mm° Geneviève Demerson, professeur émérite de l'Université Blaise-Pascal (Cler- mont II) qui a bien voulu être notre réviseur : sa vigîlante acšibîe nous a été aussi profitable que son amitié nous est précieuse. Enfin nous n'avons garde d'oublier notre dette à l'égard des respon- sables et du personnel de la Bîbliothèque de l'Institut des Études Augustîniennes et de la Bîbliothèque de l'École Normale Supé- rieure, quî sont en quelque sorte les ports d'attache de notre recherche.
Parés, le 6 novembre 2003. Alberte JacQUETIN
AVANT-PROPOS
Joannes Serreius est, même pour de bons connaisseurs du XVI` siècle, un inconnu : auteur d'un manuel de grammaire sans autre
prétention que de rendre service à ses élèves pour la plupart germanophones, il n'a laissé en dehors de cet ouvrage, aucune trace
mémorable, ni dans le domaine du langage, ni dans celui de la médecine qui fut, semble-t-il, celui de sa véritable profession.
Aussi, avec le jugementfavorable de l'un des plus importants his- toriens de la langue française, F. Brunot, faut-il saluer le projet des éditions Honoré Champion de lui consacrer un volume de la collec- tion des Textes de la Renaissance - Série : Traités sur la langue fran- çaise -- afin de sauver ce modeste ouvrage de l'oubli.
Cette tâche, que nous a confiée M- Colette Demaizière, s'est révélée du plus haut intérêt : il fallait, non seulement reconnaître l'ceuvre, mais aussi retrouver l'homme. Or un manuel de grammaire n'est pas à priori le support privilégié de ce genre de renseigne- ments. Contrairement à toute attente, cette recherche fut passion- nante, d'abord à partir du livre lui-même, à travers ses différentes éditions, puis en suivant les pistes ouvertes par les historiens spé- cialistes du XVI° siècle : ceux de la Lorraine, de l'Alsace, du Saint- Empire et de la Réforme, elle-même inséparable des grands cou- rants de l'humanisme européen. Ainsi nous sommes, pour un temps, devenue historienne et archiviste, sans perdre de vue qu'à la gram- maire était dû « le premier rôle », comme Serreius l'écrivait de la médecine.
Nous avons commencé par faire le tour (souvent épistolaire) de toutes les grandes bibliothèques françaises, belges, allemandes et romaines : tous les responsables nous ont répondu d'une façon pré- cise et des plus affables, même quand la recherche que nous leur avions demandée s'est révélée négative. Dans toutes celles que nous avons ensuite personnellement consultées, nous avons été accueillie avec amabilité et compétence : s'il est impossible de les citer toutes, nous tenons à remercier les bibliothécaires de l'Institut Goethe et de l'Institut d'Histoire de l'Allemagne, des Instituts culturels hongrois
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et tchèque de Paris, le personnel de la bibliothèque de l'Institut de France, celuî de la Mazarine, de l'Arsenal, et tout particulièrement ceux de la Biblîothèque Nationale et Universitaire, de la Bîblio- thèque Munîcipale et de la Bîbliothèque de l'Université Louis-Pas- teur à Strasbourg. De même, nous gardons le meilleur souvenir des Archives Départementales de Nancy, de Colmar, des Archives Muni- cipales de Strasbourg et de Sainte-Marée-aux-Mines et de tous les techniciens quî ont travaillé pour nous.
Au-delà des instîtutions, nous avons eu le prîvilège de rencontrer plusieurs maîtres aussî savants que courtois ou de correspondre avec eux, et nous tenons à remercier MM. Jean-Pîerre Kîntz, pro- fesseur émérite à l'Université de Strasbourg, Pîerre Swîggers, dîrecteur du Centre International de Dialectologîe à Leuven, Ber- nard Colombat, professeur à l'École Normale Supérieure de Lyon, qui nous ont communîqué de précieux renseignements ou offert des témoignages de leurs recherches, et aussi, pour leur aide en italien,
M"" Marie Vallon-Schoneveld, professeur à l'Université de Lyon III-Jean Moulîn, et M. Jean Pabîon, professeur à l'Université Blaise-Pascal (Clermont II). A ces noms nous aurîons voulu joindre ceux de Jacques Chomarat, professeur émérite de l'Université de Paris IV, et de Jacques Héran, professeur émérite de l'Université Louis-Pasteur de Strasbourg, qui nous ont prématurément quittés : notre ultîme remerciement s 'exprîme dans la dédicace qui unît, sym- boliquement à propos de Serreîus, la grammaîre françaîse et les lettres latines à la médecine.
Enfin nous voulons exprîmer notre particulîère gratîtude à M- Colette Demaîzîère, professeur émérite de l'Université de Lyon III et directrîce de la Série - Traités sur la langue française qui nous a confié ce travail en nous faîsant profiter de son expérîence et de ses travaux avec toute sa générosité. Et de même, à Mm° Geneviève Demerson, professeur émérite de l'Université Blaise-Pascal (Cler- mont II) qui a bien voulu être notre réviseur : sa vigîlante acšibîe nous a été aussi profitable que son amitié nous est précieuse. Enfin nous n'avons garde d'oublier notre dette à l'égard des respon- sables et du personnel de la Bîbliothèque de l'Institut des Études Augustîniennes et de la Bîbliothèque de l'École Normale Supé- rieure, quî sont en quelque sorte les ports d'attache de notre recherche.
Parés, le 6 novembre 2003. Alberte JacQUETIN
- CLIL theme: 3439 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moderne (<1799)
- ISBN: 978-2-8124-5632-9
- EAN: 9782812456329
- ISSN: 2105-2360
- DOI: 10.15122/isbn.978-2-8124-5632-9.p.0004
- Publisher: Classiques Garnier
- Online publication: 04-04-2007
- Language: French