Chronologie
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Sédentaire citoyen d’Haussmannie. Poèmes choisis
- Pages : 21 à 28
- Collection : Bibliothèque de littérature du xxe siècle, n° 36
CHRONOLOGIE
1826 (13 févr.) |
Naissance de son père présumé, Louis Marie Gal, à Marseille, de Jean Baptiste Joseph Étienne Gal, percepteur des contributions directes, et de Sophie Thérèse Antoinette Daumas |
1855 (14 avril) |
Naissance de sa mère, Marie-Thérèse Frick, à Reichshoffen (Bas-Rhin), de Jean Baptiste Frick, mécanicien, décédé en 1859, et d’Élisabeth Amann, couturière |
1881 (4 nov.) |
Décès de son oncle Arthur Frick, ajusteur à Saint-Étienne, figure du poème « Amet, Ummet » |
1883 (13 mars) |
Né à Paris, Boulevard Haussmann, de père non dénommé ; Louis Gal est témoin sur l’acte |
1883 (28 avril) |
Baptême à Notre-Dame-de-Lorette, avec Louis Marie Gal pour parrain et Marie Louise Gabriac pour marraine |
1891 (16 août) |
Naissance de sa femme, Marguerite Charlotte Lebaubier, à Longueville (Calvados), de Charles Désiré Lebaubier, charpentier, et Virginie Marie |
1892-1894 |
Classes de 7e-6e au Collège Saint-Charles à Monaco, avec Albert de Kostrowitzky, frère d’Apollinaire ; réside rue Florentine à Monaco |
1893 (5 et 8 août) |
Décès et inhumation de Louis Gal, ancien officier de marine, officier de la Légion d’Honneur, au Cimetière du Montparnasse |
1895-1896 |
Classe de 5e au Lycée de Nice, où il rencontre Marc Brésil ; inscrit, comme en 6e, sous le nom Louis Frick ; réside 19 rue Pertinax |
1897 |
Installation à Paris ; études au lycée Condorcet, condisciple de Charles-André Grouas en 4e et 3e ; et demi-interne à Rocroy-Saint-Léon |
1904 |
Première rencontre avec Mac Orlan, à Montmartre |
1904 (oct.) |
Réside 7 rue Fromentin avec sa mère, après avoir quitté le 22 rue de Navarin (Paris, 9e) |
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1904 (25 nov.) |
Débute son service militaire au 69e Régiment d’Infanterie à Nancy |
1905 (11 oct.) |
Passe à la 21e Section de Secrétaires d’État-Major |
1905-1906 |
Rencontre Jean Royère aux Écrits pour l’art (2e série) et ses codirecteurs René Ghil et Sadia Lévy ; contacts avec Laurent Tailhade, Jules Romains, Francis Vielé-Griffin, Georges Polti et, de plus longue date, Paul-Napoléon Roinard |
1906 (juin) |
Louis Latourrette l’introduit chez Léon Bloy, réticent à son égard |
1906 (sept. et oct.) |
Premiers poèmes dans La Phalange, sous la signature Louis Frick puis Louis de Gonzague Frick |
1906 (oct.) |
Polémique sur son nom initiée par Georges Maurevert dans L’Éclaireur de Nice, réitérée en janvier-mars 1917 dans le Mercure de France |
1907 (12 juil.) |
Mis en congé ; puis dans la réserve de l’armée active en octobre |
1907 (sept.) |
Emménage avec sa mère au 44 rue Notre-Dame-de-Lorette (Paris, 9e) ; promenades à Saint-Lazare et Montmartre avec Max Jacob |
1907 (nov.) |
Apollinaire, retrouvé grâce à Roinard, lui dédie « Lul de Faltenin » dans La Phalange, où Frick, volontiers entremetteur, l’a introduit |
1908 (25 janv.) |
Banquet de La Phalange au restaurant Cardinal, où Frick brise une glace ; son poème « Le don sacré » est offert en excuse à Royère en février |
1909 (environ) |
Portrait par Marie Laurencin, qui effectuera de lui un autre dessin, à l’encre |
1909 (mai) |
Récite son poème « Lilith », sous le titre « Nocturne », au Salon des Indépendants |
1911-1913 |
Participation occasionnelle à l’Université Populaire du Faubourg Saint-Antoine |
1911 (déc.) |
L ’ Enchiridion de Jaldabaoth paraît dans La Phalange |
1911 (mai-juil.) |
Publie « Lilith » dans la revue Pan, où il côtoie son ami André Godin |
1911 (juin) |
Lié au lancement de l’évanescent druidisme de Max Jacob |
1912 |
Remet en contact Marc Brésil et Apollinaire, anciens du lycée de Nice |
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1912 (été-automne) |
Son œuvre est défendue par Apollinaire, Royère et Banville d’Hostel lors de la polémique suscitée par l’élection de Han Ryner comme Prince des conteurs |
1913 (juin) |
Suicide de Léon Deubel ; Frick, membre en 1927 de la société des amis et admirateurs de Léon Deubel, lui avait présenté Jacob |
1913 (déc.)- |
Fonde et dirige Les Écrits français avec Marc Brésil et Louis de Monti de Rezé |
1914 (janv.) |
Paulhan, correspondant de Frick leur vie durant, contribue aux Écrits français |
1914 (13 mars) |
Inclus dans les « Anniversaires du 13 mars » de Paris-Midi, entre la mort de Boileau et celle de Théodore de Banville |
1914 |
Rencontre André Breton autour de La Phalange |
1914 (3 août) |
Mobilisé au 269e Régiment d’Infanterie, qui compte aussi Pierre Mac Orlan et André Warnod, compagnons d’avant-guerre à Montmartre comme Roland Dorgelès, André Salmon, Max Jacob et Francis Carco |
1914 (14 nov.) |
Mariage de sa mère avec Charles Moré, journaliste |
1914-1916 |
Campagnes en Lorraine, en Artois (Carency, Mingoval) et à Verdun |
1915 (printemps) |
Trèfles à quatre feuilles – Campagne 1914-1915 |
1915 (déc.) |
Poème à Simone Devillers, « Dimanche pascal » |
1916 (août-oct.) |
Hospitalisé à Toul, Hôpital Gama |
1916 (octobre) |
Sous le Bélier de Mars – Campagne 1916 |
1916 (hiver) |
Au Dépôt du 269e régiment, à La Machine (Saint-Léger-des-Vignes, Nièvre) |
1917 (12 janv.) |
Versé au 62e régiment d’artillerie de campagne |
1917 (7 juin) |
Réformé temporairement |
1917 (juin-août) |
Fonde et dirige Les Solstices avec Willy Goudeket et Gui Rosey, revue perquisitionnée à l’automne pour association avec Georges Clairet, du Bonnet rouge |
1917 (5 oct.) |
Passe à la 20e Section de Secrétaires d’État-Major et de Recrutement, Ministère du Blocus et des Régions Libérées, à Paris ; reçoit les visites d’Aragon et Breton, Apollinaire, Albert Thibaudet… |
1917 (15 nov.) |
Commence sa contribution au Carnet critique, lancé par Gaston Ribière-Carcy |
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1918 (sept.) |
Affecté à l’École d’aviation du Camp d’Avord (Cher), Division Blériot-Rouleurs |
1918 (9 et 13 nov.) |
Mort et enterrement d’Apollinaire, dont Frick aidera à entretenir la mémoire |
1918-1919 |
Assimilé au fictif Jean de Crécy-Gonzalve dans « Le Poète sous le pot de fleurs » du récit de Roland Dorgelès, Le Cabaret de la Belle-Femme |
1919 (janv.) |
Participe au lancement de la Société d’Art Tanit de Berthe de Nyse |
1919 (15 févr.) |
Recense Le Devoir et l’Inquiétude de Paul Éluard, rencontré en 1917 |
1919 (févr.-mars) |
Girandes |
1919 (mars) |
Se rallie à Clarté, lors de la création du groupe |
1919 (21 mars) |
Démobilisé, au grade de soldat de 2e classe |
1919 (juin) |
Membre fondateur de l’Association des Écrivains Combattants (A.E.C.), secrétaire général adjoint |
1919 (automne) |
Contribution jusqu’en décembre à La Revue de l’Époque de Marcello-Fabri, qui le caricature en Jean-de-France Floche dans les numéros de février-avril 1920 |
1919 (1er nov.) |
Décès de Laurent Tailhade, dont Frick est exécuteur testamentaire avec Ernest Raynaud ; il contribue au transfert de sa dépouille au Cimetière du Montparnasse le 20 février 1921 |
1920 (22 janv.) |
Évoque Le Guerrier appliqué de Paulhan aux jeudis d’Aurel, où il est actif |
1920 (mars) |
Début de sa rubrique du Proconsul à Don Quichotte, poursuivie à L’Eco d’Italia en 1921 |
1920 (avril) |
Facilite la publication du Fard des Argonautes de Robert Desnos dans Le Trait d’union |
1920 (déc.) |
Lancement de l’enquête sur le poème en prose dans Don Quichotte |
1921 |
Le Calamiste alizé (sans nom d’auteur) |
1921 (26 févr.) |
Épouse, en présence du poète Gui Rosey, Charlotte Lebaubier, veuve d’Augustin Binet, mort au front le 12 mars 1915 ; mariage célébré religieusement à Notre-Dame-de-Lorette |
1921 (13 mai) |
Témoin au Procès Barrès organisé par Dada, Salle des Sociétés Savantes |
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1922 (janv.) |
Membre du bureau de l’Association des Courriéristes littéraires à sa création ; participe à L’Ami du Lettré, organe de l’Association |
1922-1925 |
Contribue à Comœdia sous son pseudonyme Phalère, sous son propre nom et sous la signature générique du Lutécien |
1924 (2 janv.) |
Devient, sous le nom de Phalère, directeur de La Vieille Chronique – Organe financier décadaire, portant pour devise « Des chiffres, des faits, de la controverse, de la documentation » ; reprise de Jean Marie Lacombe, la feuille financière a pour siège le domicile de Frick, 44 rue Notre-Dame-de-Lorette |
1924 (12 janv.) |
Préside le banquet Polti, organisé par les Artisans du Verbe à la Closerie des Lilas, où Dada malmène Mme Aurel |
1924 (17 janv.) |
Un jeudi de Mme Aurel lui est consacré |
1924 (6 juin) |
Honoré par un banquet à la Closerie des Lilas lors d’un dîner des Artisans du Verbe présidé par Max Lyon |
1924 (18 nov.) |
Séance au Caméléon sur Louis de Gonzague Frick ou Les girandes de Paris, par Pierre des Ruynes, qui lui consacrera une autre conférence, en janvier 1927, au Salon Vérité |
1925 (17 janv.) |
Visite à la Centrale surréaliste |
1925 (2 juil.) |
Banquet Saint-Pol Roux à la Closerie des Lilas, où Frick casse un miroir d’un coup de canne lors de l’agitation surréaliste |
1926 (1er janv.) |
Inaugure son « Courrier littéraire & spectaculaire », tenu jusqu’à la fin 1931, à La Griffe, à laquelle il collabore depuis mars 1922 |
1927 (8 avril) |
Décès de son beau-père, Charles Moré, né le 25 avril 1847 |
1929 (sept.) |
Poetica, dédié à Gui Rosey |
1930 (15 févr.) |
Banquet anniversaire de Paul-Napoléon Roinard ; Frick sera son exécuteur testamentaire à son décès en octobre, avec Robert Valançay, Henri Strentz et Victor-Émile Michelet |
1931 (mai-août) |
Enquête sur « la sylve en soi et ses rapports avec la littérature » pour la revue de Jean-Paul Ariste, La Forêt économique, touristique et littéraire |
1931 (19 mai) |
Décès de sa mère, Marie-Thérèse Frick |
1931 (déc.) |
Collabore au lancement de La Guiterne, revue de Jacques-Louis Aubrun |
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1932-1933 |
Tient la rubrique de la poésie, puis des livres dans le luxueux magazine de cosmétiques Antoine Document, lancé par le coiffeur Antoine |
1932 (juin) |
Vibones ; événement promotionnel en juillet à la Librairie de l’Églantine |
1932 (été-automne) |
Organise, avec Jean Cassou, l’exposition de littérature de la République Espagnole, à la Galerie Églantine |
1932 (oct.) |
Séjour à Chagny chez Gustave et Lylhète Gasser, de La Bourgogne d’or |
1933 (début) |
Participe à la création des Amis de 1914 |
1933 |
Rôle du préfet dans le film de Jean Vigo, Zéro de conduite, aux côtés de Delphin |
1933 (29 mai) |
Séance de voyance avec la peintre russe Evgenia Lopukhina-Kamchatova, qui réalise son portrait, exposé au Salon des Indépendants de 1934 |
1934 (13 févr.) |
Vente de sa bibliothèque chez Drouot |
1934 |
Emménagement au 1 rue du Lunain (Paris, 14e) |
1934 |
Signataire du manifeste du transhylisme, aux côtés de Jules Supervielle, Fernand Marc et Louis Cattiaux, avec pour siège la galerie Gravitations |
1935 (avril) |
Ingrès ; exposition promotionnelle à la Librairie Les Belles Pages (15 avril-2 mai) |
1935 (18 sept.) |
Entretien à Radio-Paris avec François Drujon, dont le recueil Mythistoria est préfacé par Frick plus tôt dans l’année |
1935 (oct.) |
Manifeste de l’École du Lunain, signé avec Marius Richard, Roger Lannes, Jean Gacon et Jean Le Louët |
1936 (janv.)- |
Fonde Le Lunain, revue de 21 numéros qui accueille les jeunes René de Obaldia et Gisèle Prassinos, ou encore Maurice Fombeure |
1936 (déc.) |
Prix du Noël du Poète, lancé par George-Day, 3e lauréat après Max Jacob et Philéas Lebesgue ; contribue, dès ses débuts, à La Revue doloriste et au dolorisme de Julien Teppe |
1937-1938 |
Rôle du greffier dans le film L’Affaire Lafarge, de Pierre Chenal |
1938 |
Bref internement à l’asile Henri Rousselle, dénoncé dans la presse et par le Week-end au cabanon d’Ernest Tisserand (juin) |
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1939 (avril) |
Efforts de Jean Follain pour procurer une aide financière à Frick |
1939 |
Plaque commémorative de l’École du Lunain apposée dans sa rue, au numéro 5, voisin de son domicile |
1939 |
Soins à la clinique du docteur Le Savoureux, à la Vallée-aux-Loups, Châtenay-Malabry |
1939 (nov.-déc.) |
Exode à Longueville |
1940 (janv.-mars) |
Suite de l’exode à Auxerre, rue Jehan-Régnier, dans la famille Prunier |
1941 (févr)- |
Sept lettres publiées dans les « Échos » littéraires de L’Œuvre de Marcel Déat |
1943 (janv.) |
Préface au catalogue de l’exposition Pierre de Belay, Galerie Altarriba, Paris |
1943 |
Quelques articles dans le journal de la Collaboration Panorama |
1943 (5 nov.) |
Article sur Apollinaire dans l’hebdomadaire collaborationniste France-Europe |
1943 (déc.) |
Prix de l’Académie (2000 francs) |
1943 (déc.)- |
Participation à l’exposition Au temps d’Apollinaire organisée par Gaston Diehl, Galerie Breteau, Paris |
1946 |
Interlude lunanien, publication collective de l’École du Lunain |
1946 (août) |
Quantité discrète, avec un dessin de La Phalérinienne, surnom de Charlotte Lebaubier |
1947 |
Portrait (estampe) peint par Monique Mélin, fille de Julien Deladoès, le cousin de Pierre de Belay |
1947 (10 mai) |
Présentation par Frick des Amusements naturels de Pierre Albert-Birot à « L’Heure de Poésie » du Club de Chaillot |
1949 |
Prix de la Société des Gens de Lettres pour l’ensemble de son œuvre |
1953 |
Attente de Trasybule |
1954 |
Bénéficiaire du Mandat des Poètes, créé par Pierre Béarn en aide aux poètes |
1954 (nov.) |
Reçoit la visite du groupe de La Tour de Feu, dont Pierre Boujut anime la revue, avec notamment Adrian Miatlev |
1955 (avril) |
Abrupta nubes |
1955 (29 juin) |
Soirée de promotion et d’hommage autour d’Abrupta nubes par la revue d’extrême-droite Flammes vives |
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1955 |
Le Dieu coquin, annoncé à paraître mais jamais publié, comme Orgiaques en 1922 |
1955 (3e trim.) |
Statures lyriques, dédié à George-Day |
1956 (mai) |
Oddiaphanies |
1956 (déc.) |
Prix d’Académie pour l’ensemble de son œuvre (10 000 francs) |
1958 |
Décès et inhumation au Cimetière des Batignolles, 23e division, dans le tombeau de la famille Moré ; dépôt de palme par l’A.E.C. |
1958 (5 nov.) |
Hommage au Carillon, à Paris, sous l’égide de la revue Flammes vives, avec Mercadier de Madaillan, Berthe de Nyse, Guillot de Saix et Bernard Guillemain |
1959 |
Énif – Joyau zénithal, recueil posthume établi par ses exécuteurs testamentaires, Claude Pichois et Bernard Guillemain |
1970 (10 juin) |
Vente de la Collection Louis de Gonzague Frick par le biais de la Galerie Jean-Claude Bellier, à Paris |
1977 |
Bibliothèque vendue par sa femme à la librairie-galerie Malombra, à Paris |
1979 (28 mars) |
Décès de Charlotte Lebaubier, à Labruyère (Oise) ; inhumée à Longueville |
- Thème CLIL : 3436 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques
- ISBN : 978-2-406-12185-5
- EAN : 9782406121855
- ISSN : 2258-8833
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12185-5.p.0021
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 17/11/2021
- Langue : Français