Dans ce roman de chasse de 1938, Genevoix investit le point de vue d’un cerf, le cercle fonctionnel dans lequel il perçoit et agit. Préférant le psycho-récit à la synthèse d’un discours intérieur animal, il exprime la terreur des cerfs et des biches lors d’une battue, et l’émerveillement sensoriel du cerf lorsqu’il recouvre la liberté. Apte à rendre compte de la mémoire spatiale de l’animal, enclin parfois à l’anthropomorphisme, le roman détaille une manière intelligente d’être au monde et est à lire en regard des traités de psychologie animale.
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