![Rimbaud, Verlaine et Cie, « un devoir à chercher ». À la mémoire de Yann Frémy - Yann Frémy (1972-2021)](https://classiques-garnier.com/images/Vignette/SwnMS02b.png)
Yann Frémy (1972-2021)
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Rimbaud, Verlaine et Cie, « un devoir à chercher ». À la mémoire de Yann Frémy
- Auteur : Whidden (Seth)
- Pages : 9 à 18
- Collection : Rencontres, n° 589
Yann Frémy (1972-2021)1
L’auteur […] tient pour incontestable que l’intelligence universelle a toujours jeté ses idées, naturellement. Nous sommes donc nombreux à les ramasser : d’autres ont dit de la meilleure manière qui soit, ou de la seule possible, ce qu’il y avait à dire2.
Sous le ciel étoilé de jadis, nous étions en contact avec le monde. […] Nous étions pleins de vie, sans failles, pas bégueules, grossiers et brillants, répliquant du tac au tac, jamais un vide […]3.
Vide et silence, bruits et mots. La mort atrocement soudaine de Yann Frémy a laissé un vide important dans le monde des lettres modernes françaises. Il nous a quittés sans encore avoir fêté ses cinquante ans : nous en souffrons tous. Dans Une saison en enfer, ouvrage sur lequel il travaillait tant et sur lequel ses publications ont été et resteront particulièrement importantes, ne lit-on pas la phrase « Plus de mots4 », expression de l’ultime limite du langage… paradoxalement suivie de mots ?
« Cris, tambour, danse, danse, danse, danse ! », « Faim, soif, cris, danse, danse, danse, danse ! » : éclairs uniques dans la prose, ces rythmes purs que 10le langage saisit, sont de véritables intercalaires intensifs, de purs dégagements de l’énergie […] L’écriture de la vérité, de l’objectivité reconquises sur tant de rêves pernicieux a affaire à la répétition, qui est ce pouvoir des mots de se fixer, de devenir concrets et intenses proportionnellement à leur capacité d’oubli, à leur potentiel de négativité qui est leur secrète disponibilité à l’énergie5.
Le présent ouvrage tente de combler le gouffre par des mots même si ceux-ci manquent ; corriger le silence assourdissant par un chœur venant de toutes parts. Le volume qui en résulte est à la fois cohérent et hétérogène : uni dans sa volonté de témoigner de l’importance de Yann Frémy, chaotique comme l’oblige la multitude de voix, de perspectives (« de véritables intercalaires intensifs ») et d’énergies (« de purs dégagements de l’énergie »), tout comme la diversité de champs d’étude poursuivis par ce cher ami et collègue. Cette tension irréductible, entre l’unité et le multiple, rappelle celle qui se manifeste tout au long de son recueil de prédilection, Une saison en enfer6.
un festin où s’ouvraient tous les cœurs,
où tous les vins coulaient
Dans cet ouvrage se rassemblent des collègues de plusieurs continents, situations et statuts professionnels, reflétant une diversité d’approches de la recherche en littérature. Destinataires de lettres ou mails de Yann, en contact avec lui par téléphone ou accoudés avec lui au zinc avec une boisson fraîche à la main afin d’étancher une soif et d’apaiser une voix rauque après une journée d’études : de par leur participation au volume, ils témoignent d’une reconnaissance et d’une admiration pour un chercheur hors norme, dont les activités réussissent à mélanger 11travail indépendant et partage collectif, lecture et écriture, poésie et prose, littérature et philosophie, du xixe siècle à nos jours.
les clefs de la science
Les premiers pas de Yann Frémy en critique littéraire, dans son Nord natif et bien avant son installation dans son Strasbourg d’adoption, se sont faits sous le signe d’une énergie remarquable qui le poussait vers les études littéraires. Il poursuivait ce chemin dans sa thèse, intitulée L’Énergie poétique : Une saison en enfer d’Arthur Rimbaud7. Il aimait citer par cœur cette phrase de Gilles Deleuze :
il y a un espace intensif sans autre qualification, et dans cet espace une énergie pure8.
Effectivement, quand on pèse pleinement l’ampleur du parcours intellectuel de l’infatigable chercheur, on ne peut que remarquer que c’est bien d’énergie qu’il s’agit9, car en ses quarante-neuf ans il a produit une œuvre critique remarquable par sa richesse, sa qualité, son étendue, sa diversité et son volume. Ses nombreux essais et articles autour des œuvres d’auteurs tels que Verlaine et Rimbaud sont traversés de maintes influences critiques, philosophiques et artistiques10. Aussi n’est-on nullement surpris de voir mentionnés dans son œuvre, côte à côte, Ernaux et 12Nietzsche, Pasolini et Ionesco, Marx et Krysinska, Rousseau et Goethe, Klee et Cros, Sartre et Roussel, Barthes et Queneau…
les nobles ambitions …
un jugement sain et arrêté
Ce n’est pas la gamme de références qui impressionne mais leur justesse, la finesse avec laquelle elles s’ajoutent aux réflexions perspicaces. Une force manifeste s’en dégage, son importance est majeure. Si Yann a ouvert son propre essai sur la Saison (« Te voilà, c’est la force ». Essai sur Une saison en enfer de Rimbaud) en signalant avec sa générosité typique « deux livres fondamentaux consacrés à Une saison en enfer […] l’édition critique de Pierre Brunel et l’essai d’analyse textuelle de Yoshikazu Nakaji11 », la qualité de l’analyse qui se déploie dans les 460 pages de l’ouvrage fait qu’il mérite sa place à leur côté. Ne pourrait-on pas dire que « Te voilà, c’est la force » représente, tout comme la Saison elle-même, une « formidable réussite […] sur le plan de l’inconnu de la poésie et de la pensée12 » ? Les contributions de Yann aux études verlainiennes – sur La Bonne Chanson et Romances sans paroles notamment13 – ont suivi la même formule : analyses attentives et sensibles en dialogue avec les riches traditions critiques qui précèdent.
13il faut que j’en aide d’autres :
c’est mon devoir
Dans le monde de la recherche en littérature, Yann Frémy se distingue également par sa participation aux projets collaboratifs : corédacteur de plusieurs revues scientifiques (à la fois)14, codirecteur d’un important Dictionnaire Rimbaud15 comme d’un séminaire annuel16 et de plusieurs éditions critiques17, directeur de volumes collectifs. Collaboration, corédacteur, codirecteur, collectifs : ce préfixe fréquent co- en dit long. Yann se trouvait souvent aux côtés de maints collègues, que ce soit en tant que maître d’ouvrage ou de participant fidèle aux projets menés par d’autres. Il était particulièrement investi dans tout ce qu’il faisait dans le cadre de sa codirection de revues ; à travers de nombreux échanges, suggestions, partages de documents – mélange de devoir et de générosité – il œuvrait à aider des collègues à produire leurs meilleures études, pour eux-mêmes bien plus que pour la revue. La seule récompense souhaitée : un numéro de revue rempli d’excellents articles. Ceci fut évident dès nos premières collaborations, à la direction de Parade sauvage en 2004. Dans le va-et-vient de notre travail sur les articles en cours, ses modifications ont toujours maintenu le bon équilibre entre savoir et gentillesse, ses commentaires visaient toujours à respecter des approches, opinions et conclusions qui différaient des siennes, le tout dans le but d’encourager chaque auteur à faire de son mieux.
14une expression bouffonne
et égarée au possible
Autant ses travaux étaient sérieux, autant Yann Frémy appréciait la blague : bonne ou mauvaise, érudite ou grivoise, c’est selon. Que l’humour vînt de Verlaine, de Queneau18, des Monty-Python ou de Homer Simpson, tout attirait son attention, tout lui apportait le sourire, tout contribuait à sa bonhomie, (presque) tout provoquait son rire. Il en était ainsi pour les textes qu’il commentait, puisque son ouverture d’esprit l’a amené à commenter des textes tous azimuts. Peu importe la réception qui le précédait : tout texte a son potentiel. Il suffit de le lire à cœur ouvert comme il lisait, pour n’en citer qu’un exemple, l’Album zutique : « Cet album donne une idée de ce que peut la poésie […]. Il donne aussi une idée de ce que peuvent les poètes, et plus largement les hommes, quand ils n’abdiquent pas leurs idées19 ». Le profit à en tirer est à portée de mains de tout lecteur qui s’y donne, qui s’ouvre au monde : « Le lecteur aura le soin de monter sa propre lecture zutique. Il en deviendra lecteur zutique et peut-être, qui sait, zutiste lui-même20 ».
Le sens de l’humour et le style de Yann, toujours fidèle à lui-même, apparaissent dans ses écrits même les plus scientifiques, au point où un compte rendu de son essai sur la Saison en enfer signalait l’importance capitale de ses touches personnelles : « La force de cet essai est avant tout son style, son rythme et sa précision, et même sa poésie21 ».
Sur ces derniers points il faut souligner l’influence majeure de Steve Murphy. Si Yann a pu s’engager corps et âme dans l’analyse des textes qui s’offraient aux lecteurs qui ont l’âme zutiste et un penchant vers l’humour, c’est qu’il avait – comme de nombreux chercheurs – un brillant modèle à suivre. Steve a initié beaucoup de collègues au calembour, au pastiche, à 15l’humour, à l’ironie et à l’équivoque en poésie ; Yann avait une personnalité complètement en phase avec ce genre de sensibilité, et nous sommes nombreux à travailler dans ces perspectives et dans des chemins avoisinants. C’était le cas dans le travail des revues et des ouvrages collectifs ; quand Yann travaillait derrière la scène pour que les écrits des autres puissent voir le jour, il rendait la pareille, faisant profiter les autres comme Steve l’avait fait pour lui, et nous tous. Après la thèse que Yann a écrite sous la direction d’Alain Buisine, c’est Steve qui a propulsé Yann : déblayant le champ intellectuel, le guidant dans ses publications, l’encourageant à découvrir sa propre voix critique et intellectuelle.
nous cultivons la brume
Littéraire, philologue, philosophe, critique, écrivain, amateur surtout ; en plus des études scientifiques et de ses lectures des autres, Yann créait aussi. Soleil froid et d’autres nouvelles marque l’étape la plus aboutie dans sa création littéraire. Même dans ce contexte soi-disant moins universitaire – car plus créatif – se font ressentir son style, son érudition, son sens de l’humour, notamment à travers la citation : Quignard, Montesquieu, Dante, Baudelaire, Scarron, Mallarmé, Godard… Et il y a du jeu : Soleil froid s’accompagne d’un « Critique de Soleil froid » et puis d’un « Envoi » : l’auteur se lit, se critique, se narre ; le narrateur se parle, s’écrit, se commente, s’envoie… La première citation en exergue vient de cet « Envoi » ; d’abord, « Yann Frémy » (amalgame de l’auteur mentionné dans ces nouvelles22 et de l’auteur de ces nouvelles) est traité de « citateur » :
– C’est bien pratique et, d’ailleurs, il n’est pas aussi créatif que cela : figurez-vous que l’auteur commet des plagiats en série. En plus il est maladroit : les passages plagiés sont généralement placés en italiques.
– Quel citateur ! En tout cas, des artistes, comme lui, il n’en faut plus23.
16Puis, il assume :
L’auteur, qui vient de prendre connaissance de la conversation présente, invoque son droit au silence. Il assure aimer d’avance ses lecteurs et être un honnête homme. Il est néanmoins conscient que la littérature d’autrui occupe une part non négligeable dans ses nouvelles. Il tient pour incontestable que l’intelligence universelle a toujours jeté ses idées, naturellement. Nous sommes donc nombreux à les ramasser : d’autres ont dit de la meilleure manière qui soit, ou de la seule possible, ce qu’il y avait à dire. Mathématiquement. Définitivement24.
Nous existerons en nous amusant
Collaboration critique mêlée à l’amitié, les deux construites sous le signe du partage ; lectures de versions « brouillon » accompagnées de remarques pour améliorer un texte avant sa parution, discussions de telle idée en cours, suggestions et références tirées de ses lectures sans fin et de son immense savoir. Un tel appétit intellectuel ne se limita nullement à Verlaine et Rimbaud ; aussi fallait-il ouvrir le présent ouvrage aux horizons les plus vastes afin d’accueillir des contributions de collègues dont les spécialisations ne sont pas exactement celles de Yann Frémy, mais qui tenaient à participer à cet hommage à un collègue qui, lui, arguait toujours pour l’inclusion d’une multitude d’approches, de perspectives et d’idées diverses.
17Le cœur, l’Âme, l’esprit
Ses écrits sont les fruits d’un dévouement féroce, tout entier, profond : dans un espace intellectuel où s’estompent les limites entre lecteur, critique, écrivain, collègue, ami, frère d’armes.
Un devoir à chercher
Cette modeste introduction terminée, continuons, chers lecteurs et amis, notre itinéraire à travers la matière de cet hommage. Comme Yann poursuivait son devoir de chercheur avec l’énergie et le style qui lui étaient propres, nous nous devons de mener à bien notre part de la collaboration : de marquer le pas avec lui, dans et à travers textes et réflexions, afin de combler un peu du vide que nous ressentons. Au lieu de céder au silence, écoutons la confession de ce compagnon, une dernière fois :
Aussi loin que je me souvienne, un trait constant de mon caractère me surprend. Je me remémore cette bande d’amis quittés un soir sans leur dire adieu. On peut y voir de la lâcheté, mais je pense au contraire qu’il faut avoir du courage pour les laisser en sachant qu’une mélancolie tenace va vous ruiner le corps et l’âme une année entière ou, dans quelques cas, durant le reste de vos jours. Quelques cas, oui : comment quitter ceux qui vous sont chers, dont vous avez un besoin vital et dont seule la mort, qui ne fait pas toujours bien les choses, peut vous rendre éventuellement la présence ?
La question de la présence et de l’absence persiste, et le narrateur conclut :
Cette situation s’est répétée encore et encore. Je suis peut-être trop compréhensif avec moi-même. Je me suis toujours demandé à quoi pouvait ressembler le génie. La critique littéraire m’a appris à quel point nous étions de simples artisans. J’errais, donc, l’œil rivé sur mon petit talent. J’ai entendu, puis j’ai écouté […]
Plus tard, je suis en train de déjeuner. Par la vitre, j’aperçois Pensée assise par terre, au loin, elle lit. « C’est donc à cela que ressemble le génie », me 18dis-je. Puis plus rien. Je n’ai rien fait. Sans doute, son génie s’est dilué dans la médiocrité de la vie, rendant le monde moins beau. Ma lâcheté est retrouvée.
Tout cela s ’ est passé. Qui se donne à moi se donne au monde25.
Les contributions au présent volume sont autant de remerciements à Yann Frémy : pour avoir tant donné de son énergie, pour s’être tant donné, en trop peu de temps, au monde.
Seth Whidden
Université d’Oxford
(The Queen’s College)
11 Je tiens à remercier Christophe Bataillé, Arnaud Bernadet, Solenn Dupas et Steve Murphy pour leurs précieuses remarques sur une première version de ce texte, Mathieu Farizier pour sa relecture de cet ouvrage et Vincent et Carole Frémy pour leur confiance et amitié.
2 Yann Frémy, « Envoi à Soleil froid », Soleil froid et autres nouvelles, Louvain-la-Neuve, Academia–L’Harmattan, 2016, p. 41 ; souligné dans le texte.
3 Yann Frémy, « Le monde assassiné », Soleil froid et autres nouvelles, ibid., p. 69.
4 Arthur Rimbaud et Paul Verlaine, Un concert d’enfers. Vies et poésies, éd. Solenn Dupas, Yann Frémy et Henri Scepi, Gallimard, « Quarto », 2017, p. 896 ; souligné dans le texte.
5 Yann Frémy, « Te voilà, c’est la force ». Essai sur Une saison en enfer de Rimbaud, Classiques Garnier, 2009, p. 225.
6 Comme en témoignent ses nombreuses activités scientifiques autour du texte — signalons en passant « Je m’évade ! Je m’explique ». Résistances d’Une saison en enfer, Classiques Garnier, 2011 ; Énigmes d’Une saison en enfer, Revue des sciences humaines, no 313, janvier-mars 2014 – et ses interventions dans des émissions radiophoniques sur France Culture et RFI ; voir le curriculum vitæ ci-dessous.
7 L ’ Énergie poétique : Une saison en enfer d’Arthur Rimbaud, thèse de doctorat, sous la direction d’Alain Buisine, université Charles-de-Gaulle Lille 3, 2003. Le résumé de cette thèse se trouve dans le curriculum vitæ ci-dessous.
8 Communication personnelle de Mathieu Jung. Gilles Deleuze, Différence et répétition, PUF, « Épiméthée », p. 310, phrase également citée par Yann Frémy dans son article « Une saison en enfer, espèce de prodigieuse autobiographie psychologique », Parade sauvage, no 14, mai 1997, p. 77.
9 Les corédacteurs actuels de Parade sauvage ont fait remarquer « combien l’énergie et l’enthousiasme mis au service de la revue ont été bousculés par l’annonce de la disparition de Yann Frémy » ; Denis Saint-Amand et Robert St.Clair, « Avant-propos », Parade sauvage, no 32, 2021, p. 12.
10 « une esthétique de la diversité qui emprunte à des sources multiples » ; Yann Frémy, notice à Une saison en enfer, dans Rimbaud et Verlaine, Un concert d’enfers, op. cit., p. 885.
11 Yann Frémy, « Te voilà, c’est la force », op. cit., p. 9.
12 Ibid., p. 469.
13 Yann Frémy, Verlaine. La parole ou l’oubli, Academia, « Sefar », no 5, 2013, p. 31-122. Voir aussi cet autre écho de l’énergie de Yann : Forces de Verlaine. Revue des sciences humaines, no 285, janvier-mars 2007.
14 Parade sauvage, 2004-2015 ; Revue Verlaine, 2011-2016.
15 Dictionnaire Rimbaud, sous la direction de Adrien Cavallaro, Yann Frémy et Alain Vaillant, Classiques Garnier, 2021.
16 Codirecteur du séminaire annuel « Verlaine/Rimbaud » organisé à l’Université Paris III – Sorbonne nouvelle et à l’Université Paris IV – Sorbonne, 2006-2012.
17 Rimbaud et Verlaine, Un concert d’enfers. Vies et poésies, op. cit., ; Marie Krysinska, Joies errantes[1894], édition de Yann Frémy, Œuvres complètes de Marie Krysinska, dir. Florence Goulesque et Seth Whidden, Section 1, Poésie, Vol. 1, Honoré Champion, 2022, p. 216-380.
18 Voir Yann Frémy, « Zazie et le maniérisme », Mémoires inquiètes : de Rimbaud à Ernaux, Academia, « Sefar », no 7, 2014, p. 217-233.
19 Yann Frémy, compte rendu d’Album zutique. Dixains réalistes, par Rimbaud, Verlaine, Cros et alii, présentation par Daniel Grojnowski et Denis Saint-Amand, Revue Verlaine, no 15, 2017, p. 169-170.
20 Yann Frémy, compte rendu d’Album zutique. Dixains réalistes, ibid., p. 172.
21 Candice Nicolas, compte rendu de « Te voilà, c’est la force ». Essai sur Une saison en enfer de Rimbaud, Nineteenth-Century French Studies, vol. 39, no 3-4, printemps-été 2011, p. 377.
22 Yann Frémy, « Avez-vous lu Soleil froid de Yann Frémy ? », Soleil froid et autres nouvelles, op. cit., p. 39.
23 Yann Frémy, « Critique de Soleil froid », Soleil froid et autres nouvelles, ibid., p. 40-41 ; souligné dans le texte.
24 Yann Frémy, « Envoi à Soleil froid », Soleil froid et autres nouvelles, ibid., p. 41 ; souligné dans le texte. Le narrateur conclut : « L’auteur tient à indiquer que bien des italiques sont donc des citations dissimulées, tout en regrettant d’avoir souvent oublié de citer le nom de ses glorieux prédécesseurs » (idem.).
25 Yann Frémy, « Trahir », Soleil froid et autres nouvelles, ibid., p. 109-110 ; souligné dans le texte.
- Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
- ISBN : 978-2-406-15034-3
- EAN : 9782406150343
- ISSN : 2261-1851
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-15034-3.p.0009
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 25/10/2023
- Langue : Français
- Mots-clés : Énergie, poésie, modernité, littérature, philosophie, hommage, amitié