Les deux premiers poèmes français connus dans lesquels la rime apparie systématiquement une terminaison « masculine » et une « féminine » sont une « Élégie » de Banville (1846) et la 6e « ariette oubliée » de Verlaine (vers fin 1872). La terminologie prosodique traditionnelle encourage à y rechercher un symbolisme sexué, mais l’effet recherché dans ces deux textes repose surtout sur le fait que l’appel de rime ne reçoit qu’un écho rimique « imparfait » (à l’e près).
Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
ISBN :978-2-406-16573-6
EAN :9782406165736
ISSN : 2426-8860
DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-16573-6.p.0087
Éditeur : Classiques Garnier
Mise en ligne : 20/03/2024
Périodicité : Annuelle
Langue : Français
Mots-clés : rime masculine, rime féminine, rime mixte, rime imparfaite, sexe de la rime, genre de la rime