L’article prend le départ du sonnet Guido, i’ vorrei et de la réponse de Guido à ce sonnet. Les deux textes sont lus non seulement dans le cadre traditionnel d’une diatribe sur la poésie lyrique et la conception de l’amour, mais aussi comme le signe précoce d’un affrontement entre deux visions de la société et deux « formes de vie ». Si le sonnet de Dante se configure comme une apodose, le sonnet de réponse de Cavalcanti fournit la protase ; à la velleitas irréalisable (autant rêve poétique qu’utopie sociale) dantesque, Guido oppose un dur (et mélancolique) rappel, matérialiste et déterministe, à la réalité.
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