La pièce de Bertrand, Daniel, soutient de plusieurs manières une impression d’enfermement. Les trois actes se présentent ainsi comme des images nettement délimitées, tant spatialement que par des éléments qui ruinent tout dynamisme. D’autre part, une figure démoniaque y impose sa puissance. Toutefois cette créature subit elle aussi l’affaiblissement du spirituel, et la fatalité s’avère inhérente au personnage. La pièce, dans sa forme même, fonctionne alors comme une prison pour les protagonistes.
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