![Nouveau Répertoire de mises en prose (suite). Récits brefs et autres genres (XIIIe-XVIe siècle) - Ovide moralisé (version « angevine »)](https://classiques-garnier.com/images/Vignette/MciMS09b.png)
Ovide moralisé (version « angevine »)
- Type de publication : Article de collectif
- Collectif : Nouveau Répertoire de mises en prose (suite). Récits brefs et autres genres (xiiie-xvie siècle)
- Auteur : Cerrito (Stefania)
- Pages : 227 à 235
- Collection : Textes littéraires du Moyen Âge, n° 75
- Série : Mises en prose, n° 11
Ovide moralisé
(version « angevine »)
(Stefania Cerrito)
(A) la prose
– auteur : anonyme
– dédicataire : René d’Anjou
– commanditaire : René d’Anjou
– datation : prose achevée en septembre 1467
– manuscrit unique :
Vaticano, BAV, Reg. lat. 1686 (en ligne sur le site de la BAV). 1466-1467 (datation aux f. 1v et 319v-320r) ; Angers, scribe normand. Papier ; filigranes (Briquet 1541, ou 1546, selon Jonas) ; II + 323 f. ; 300 x 210 mm ; 27 à 32 longues lignes par page, sans illustrations ni décorations ; un espace blanc de trois quarts de la page au f. 1r, prévu probablement pour une image-frontispice qui n’a pas été exécutée (le prologue commence en bas du feuillet) ; foliotation en chiffres arabes d’une main récente en haut du recto du feuillet ; rubriques à l’encre rouge ; lettrine puzzle bleue rehaussée en or haute de 4 UR au début du texte ; lettrines bleues ou rouges (2 UR), en tête des chapitres ; après la lettrine, les premiers mots du chapitre sont en module plus grand (le plus souvent un ou deux mots, mais parfois toute la première ligne) ; f. 13r-v, 316r blancs. Contient exclusivement l’Ovide moralisé en prose. Ce manuscrit appartint à Nicolas Gilles : ex-libris sur le feuillet de garde antérieur « Pertinet Nicolao Gilles » et au f. 320r« C’est à moy N. Gilles » ; reliure en veau brun aux armes de Pie IX. Sur une feuille de garde à la fin du volume, inscription du xve siècle : « Damna fleo rerum, sed plus fleo damna dierum.228| Quisquis potest rebus succurrere, nemo diebus. Puis Quatuor debemus deo : | Honorem, qui est creator, | Amorem, qui est redemptor,Timorem, qui est judex, | Gratiarum actiones, qui est redemptor ».
incipit : « À l’onneur et louenche de la tres saincte Trinité, Pere, Filz et Saint Esperit, pour obeïr au bon plaisir et commandement de tres hault et excellent prince et mon tres redoubté seigneur René, par la grace de Dieu roy de Jherusalem et de Sicille, duc d’Anjou et de Bar, per de France, conte de Prouvence, de Foulcalquier et de Pymont, je, tres humble clerc, serviteur et subgect d’icelluy tres noble prince et demourant en sa ville d’Angiers, sans moy nommer pour vaine gloire eschiver, me suis mis à convertir de rime en prose françoise le grant livre d’Ovide nommé Methamorphose » (f. 1r).
explicit : « … si luy supplye tres humblement qu’il luy plaise en bon gré le recevoir en suppliant et me pardonnant les faultes qui par mon ignorance y pourroient estre advisees et trouvees, dont je me soubzmectz à la bonne correction du dit tres noble prince et de tous autres qui mieulx s’i cognoissent que je ne faiz. Explicit liber Ovidii super Methamorphoseos » (f. 320r).
E. Pellegrin 1964, Les Manuscrits de la reine de Suède au Vatican. Réédition du catalogue de Montfaucon et cotes actuelles, Città del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana, p. 46
M. Buonocore 1995, « I Codici di Ovidio presso la Biblioteca Apostolica Vaticana », in Rivista di cultura classica e medioevale, 37/1, p. 7-55 (p. 33)
Notices en ligne : Digivatlib ; Jonas
Un manuscrit supplémentaire, aujourd’hui perdu, est répertorié dans le Catalogue de la Bibliothèque du couvent des Minimes de Tonnerre.
P. Gasnault 1998, « Charles-Henri de Clermont-Tonnerre et la bibliothèque du couvent des Minimes de Tonnerre », in Du copiste au collectionneur. Mélanges d’histoire des textes et des bibliothèques en l’honneur d’André Vernet, Turnhout, Brepols, p. 585-613
– organisation du texte
Pas de table des rubriques. Chaque livre se compose d’un nombre varié de chapitres de longueur inégale. La prose abrège le texte en vers ; à la différence de l’Ovide moralisé (version « brugeoise ») →, l’apparat exégétique 229conserve une partie des gloses christianisantes ; quelques passages en vers. L’auteur reproduit la structure et les contenus de l’Ovide moralisé, qu’il synthétise et qu’il réécrit assez librement du point de vue formel. Mora 2002 a bien mis en évidence, par l’analyse comparée des premiers vers (environ 450) et de la mise en prose, que le prosateur multiplie les formules d’excusatio propter infirmitatem, afin de prendre des précautions et de dire sa distance de certains aspects de l’Ovide moralisé ; Cerrito 2018 retrouve d’autres indices, dans le reste de l’œuvre, de ce jugement sévère sur le texte en vers.
Le premier prologue contient le projet d’écriture de l’auteur de la prose, qui fournit des informations sur la composition de l’œuvre :
Prologue de celluy qui a converty de rime en prose françoise le livre d’Ovide appellé Methamorphose
À l’onneur et louenge de la tres saintte Trinité, Pere, Filz et Saint Esperit, pour obeïr au bon plaisir et commandement de tres hault et excellent prince et mon tres redoubté seigneur René, par la grace de Dieu roy de Jherusalem et de Sicille, duc d’Anjou et de Bar, per de France, conte de Prouvence, de Foulcalquier et de Pymont, je, tres humble clerc, serviteur et subgect d’icelluy tres noble prince et demourant en sa ville d’Angiers, sans moy nommer pour vaine gloire eschiver, me suis mis à convertir de rime en prose françoise le grant livre d’Ovide nommé Methamorphose. Et y commençay ou mois d’avril aprés Pasques, l’an que on disoit mil quatre cens soixante et six, soubz la tres noble correction et benigne interpretation du dit seigneur et de tous autres qui en mieulx le savroient, s’il leur plaisoit, corriger et amender, en poy de choses y adjoustant quant ilz echient à propos et poursuyvant à mon pouoir l’effect et sentence des choses qui y sont contenues en rime et les convertissant soubz le plus brief langaige de prose que j’ay peu, selon l’ord<onn>ance du dit tres noble, et sans y laisser aucunes places pour faire hystoires. Si lui supplie tres humblement qu’il lui plaise de sa benignité prendre en gré mon petit stille et rude ouvraige, et en supporter et pardonner les faultes qui par mon ignorance y pourroient estre trouvees. Et ne soit pas imputé se j’ay failly à nommer aucuns noms de gens ou d’autres choses, dont en icelluy cas je tireroye à garant le livre qui pour ce faire m’a esté baillé, duquel je les ay tirez comme je les y ay trouvez (f. 1r-v).
Le chapitre qui suit met en prose le prologue de l’Ovide moralisé (Livre I, v. 1-70) :
S’ensuit le conversion abregee en prose sur le prologue du translateur, qui le translata ja pieça en rime françoize.
Selon que dit monseigneur Saint Pol apostre, les escriptures sont escriptes à nostre doctrine et pour nostre enseignement, affin que par pacience et 230consolacion d’icelles nous ayons esperance de parvenir à la gloire que saincte foy catholicque nous fait croire et que nous esperons avoir par grace de Dieu et par le merite de la passion aprés ceste mortelle vie, et sans lesquelles foy et esperance avec charité la vie de homme et de femme est comme ymaige de mort, comme corps sans ame, vie sans vivre et mort sans mourir. Les escriptures doncques sont contenuz et trouvez, les biens pour les retenir et faire, et les maulx aussi declairez pour les fouyr et delaisser. Si sommes grandement tenuz à ceulx qui par leurs estudes et beaulx escriptz ont enluminé les entendemens des hommes, et pour ce que ou dit volume de Methamorphose sont escriptes de moult plaisans choses, lesquelles ont esté et sont saigement exposees et moralisees à la bonne eddifficacion et doctrine de ceulx qui l’ont veu et verront, je me suis occuppé à translater et exposer de latin en rime françoise les fables du dit volume, selon ce que les puis entendre (f. 1v-2r).
Les quinze livres des Métamorphoses d’Ovide se suivent sans interruption matérielle. Les rubriques qui marquent la division des quinze livres signalent en général la fin du livre par la formule Icy fine / finist, plus rarement le début du livre suivant (livres X, XI et XII) par Icy commence, ou la fin d’un livre et le début du suivant (entre I et II ; XII et XIII ; XIV et XV). Lorsque seule la fin du livre est indiquée, c’est la rubrique relative à la première fable qui marque le début du livre.
f. 29v : Icy fine le premier livre de Methamorphose. Et aprés s’ensuit du debat qui sourdit entre Epaphus, filz de Yo, et Pheton, filz de Climene.
f. 56r : Icy fine le second livre d’Ovide sur Methamorphose. | Comment Agenor, courroucé de sa fille ravie, envoya Quadmus la querre sans jamais retourner se il ne l’admenoit, et pour ce s’en alla en exil, et comment il tua ung grant serpent et puis fonda la cité de Thebes.
f. 71r : Icy fine le tiers livre d’Ovide appellé Methamorphose[à l’encre noire, souligné en rouge]. | Icy racompte du sacrifice de Bacchus et comment Alchitoé et ses deux seurs n’y voulurent aller.
f. 103v : Icy fine le quart livre de Methamorphose[à l’encre noire, souligné en rouge]. | Comment Perseüs espousa Andromeda aprés ce qu’il l’ot garantie et gardee d’estre devoree de la balaine de mer, et comment Phineüs la lui cuida oster par force.
f. 117r : Icy finist le Ve livre de Methamorphose[à l’encre noire, souligné en rouge]. | Fable commençant le VIme livre d’Ovide : comment Pallas fut indignee contre Aragné à cause de sa tixture.
f. 133r : Icy fine le six.me livre d’Ovide du dit volume de Methamorphose. | Histoire comment Pelye, roy d’Athenes, envoya son nepveu Jason en l’isle de Colcos pensant et desirant qu’il y deust demourer.
231f. 154v : Icy fine le VIIe livre de Methamorphose[à l’encre noire, souligné en rouge]. | Comment l’ambaxade des Atheniens s’en retourna avecques le secours que le roy Bacus leur bailla, et comment le roy Minos esmeut et subjuga en guerre les citez de Liege et de Alcatoé, et comment la fille du roy Nisus couppa la teste à son pere.
f. 168v : Icy fine le VIIIe livre d’Ovide sur Methamorphose[à l’encre noire]. | Comment Acheloüs par ung autre compte recita à Theseüs comment Herculés l’avoit desconfit en champ de bataille pour la belle Dyanira qu’il espousa.
f. 184r : Icy commence le Xe livre des espousailles de Orpheüs et de Rudice sa femme, et comment elle mourut, et l’ala querir son mary jusques en Enfer.
f. 195v : Icy commence le unziesme livre de Ovide sur Methamorphose[à l’encre noire]. | Comment les femmes de Cyconie tuerent Orpheüs, et comment Bacchus vengea sa mort et les mua en arbres, et aussi comment le roy Mydas fut trompé par sa convoitise.
f. 225v : Icy commence le XIIme livre de Methamorphose[à l’encre noire]. | Comment le roy Priant et ses enfans firent les obseques de Esacus, et comment Paris passa la mer et se offrit au service du roy Menelaüs.
f. 251v : Icy finist le XIIme livre de Methamorphose[à l’encre noire]. | Comment Ajax pledoya sa cause par devant les barons de l’ost des Grecs contre Ulixés, sur leur debat touchant les armeries d’Achilles que chascun d’eulx vouloit avoir.
f. 271r : Icy finist le XIIIe livre de Methamorphose et s’ensuist le XIIIIe livre d’Ovide sur Methamorphose[à l’encre noire]. | Comment Glaucus s’ala conseiller Circés et la requerir qu’elle le voulsist faire joïr de Scilla, dont il estoit amoureux, et comment icelle Circés s’offrit à luy et il la reffusa d’amer.
f. 301v : Icy fine le XIIIIe livre d’Ovide sur Methamorphose[à l’encre noire]. | Cy commence le XVe livre d’Ovide et premierement comment Numa fut esleu en roy des Romains aprés Romolus, et comment il s’en ala estudier et demourer en la cité de Cretonne qui est es fins de Lombardie.
Quelques passages en vers s’insèrent dans la prose :
f. 71v-72r : « Dieu de pardurable jouvente/ En toy doit on mettre s’entente… » (34 vers relatifs à l’invocation à Bacchus, Ovide moralisé IV 62-98 ; quelques variantes par rapport à l’éd. de Boer).
f. 74r : « Quant j’ay perdu ma seulle joye,/ Que sur toutes choses j’amoye… » (10 vers qui s’insèrent au livre IV, dans le passage relatif à la mort de Pyrame ; ils ne correspondent pas à la version de l’éd. de Boer).
f. 74v-75r : « O, dist elle, povre adolee/ Et desconfortee que je suis./ O Fortune desmesuree/ Qui n’as soufferte… » (livre IV, complainte de Thisbé : 25 vers qui ne correspondent pas à la version de l’éd. de Boer).
232f. 78v-79r : « Car c’est une amour hayneuse/ Et une hayne amoureuse ;/ C’est ung plaisant mal qui atrait/ Trop de maulx de dict et de fait… » (58 vers qui s’insèrent au livre V dans l’Exposicion allegorique à la fable des amours de Mars et Vénus ; ces vers ne sont pas dans l’éd. de Boer).
f. 185r-186r : « Vous dieulx de ceste chartre obscure/ Où toute humaine creature… » (60 vers contenant l’invocation d’Orphée aux dieux d’Enfer, Ovide moralisé X 50-101 avec quelques variantes et quatre vers ajoutés à la fin).
Épilogue :
Final chappitre d’Ovide sur Methamorphoze, dont la translation rimee a esté convertie en prose françoise.
Pour faire fin à ceste presente conversion qui, pour obeïr au bon gracieux plaisir et bon commandement de tres noble et tres excellent prince René, par la grace de Dieu roy de Jherusalem, de Secille et d’Arragon, per de France et duc d’Anjou et de Bar, conte de Prouvance, de Folcaquier et d’Epremont, nommé au commencement de ce livre, a esté faicte et tiree de ryme en prose françoyse, et fut achevee en septembre, l’an mil CCCC.LXVII, par moy, tres humble clerc, serviteur et subgiet d’icellui tres noble prince, qui suis natif du paÿs de Normandie et demourant en sa ville d’Angers, sans autrement me nommer pour vaine gloire eschiver, je, en adherant pour tant qu’il me peut toucher aux graces que cellui qui autresfoiz translata de latin en rime françoyse le Grant Livre d’Ovide intitulé de Methamorphose a faictes à Dieu et à ses saincts, par le derrenier chappitre de sa dicte translacion, rens à Dieu semblablement graces et mercy de ce qu’il luy a pleu me donner grace d’icelle translation rimee convertir en prose françoyse le moins mal que j’ay sceu et peu, en l’abregeant aucunement en aucunes choses y adjouxtant quant elles escheoient à propos, selon la bonne ordonnance du dit seigneur qui est touchee au prologue premier de ceste dicte presente conversion, si luy supplye tres humblement qu’il luy plaise en bon gré le recevoir, en suppliant et me pardonnant les faultes qui par mon ignorance y pourroient estre advisees et trouvees, dont je me soubzmectz à la bonne correction du dit tres noble prince et de tous autres qui mieulx s’i cognoissent que je ne faiz. | Explicit liber Ovidii super Methamorphoseos (f. 319v-320r).
(B) la source
Ovide moralisé, début du xive siècle, 72 000 vers, en couplets d’octosyllabes à rimes plates dans la version « commune », transmise par les mss ABDEG,qui fut à l’origine de la mise en prose.
21 manuscrits (sigles de de Boer 1915, revus par Jung 1996) :
233(1) Rouen, BM, 1044 (O-4) (A) ; (2) Rouen, BM, 1045-1046 (O-11 bis) (A1 ; Y4selon de Boer 1915) ; (3) Lyon, BM, 742 (B) ; (4) Bruxelles, KBR, 9639 (D1) ; (5) Cambrai, BM, 973 (D2) ; (6) Paris, BnF, fr. 24306 (D3) ; (7) New York, PML, M.443 (anc. Fairfax Murray) (D4) ; (8) Paris, BnF, fr. 24305 (D5) ; (9) Genève, BPU, fr. 176 (E1) ; (10) Vaticano, BAV, Reg. lat. 1480 (E2) ; (11) London, BL, Cotton Julius F-VII (E3) ; (12) Paris, BnF, fr. 373 (G1) ; (13) Paris, B. Arsenal, 5069 (G2) ; (14) Copenhague, KB, Thott 399 2o (G3) ; (15) Paris, BnF, fr. 871 (Y1) ; (16) Paris, BnF, fr. 872 (Y2) ; (17) London, BL, Add. 10324 (Y3) ; (18) Bern, BurgerB, ms 10 (Z1) ; (19) Paris, BnF, fr. 374 (Z2) ; (20) Paris, BnF, fr. 870 (Z3) ; (21) Paris, BnF, fr. 19121 (Z4)
Le manuscrit qui fut utilisé pour cette mise en prose est aujourd’hui perdu. Lorsque l’auteur renvoie le lecteur à sa source pour y lire l’épisode de Pasiphaé (Livre VIII) qu’il censure, il fournit des références à la foliotation de son modèle qui ne correspondent à aucun manuscrit connu. Dans l’introduction à son édition, de Boer situait la mise en prose dans la lignée du ms A (« Étroite parenté du texte avec le manuscrit A de l’Ovide moralisé », p. 16-18). Les indices qu’il fournit sont toutefois insuffisants, et son analyse comparée ne prend en compte que les mss A, B et celui qu’il appelleC, et que Jung 1996 (p. 252, note 7) identifie avec Y2. Une analyse plus approfondie, basée sur l’ensemble de la tradition, reste à faire.
éditions
C. deBoer, M. G. de Boer et J. Th. M. Van’t Sant 1915-1938, Ovide moralisé. Poème du commencement du quatorzième siècle publié d’après tous les manuscrits connus, Amsterdam, Noord-Hollandsche Uitg., 5 vol.
C. Baker, M. Besseyre et al.2018, L’Ovide moralisé. Livre I, Paris, SATF, vol. I
(C) histoire de la prose
Aucune édition imprimée de cette version de l’Ovide moralisé en prosen’est aujourd’hui connue.
234(D) bibliographie
(1) édition
C. deBoer 1954, Ovide moralisé en prose. Texte du xve siècle, Amsterdam, North-Holland Publishing Company
C.R. : A. Henry, Revue belge de philologie et d’histoire, 34, 1956, p. 113-115 ; G. Gougenheim, Français moderne, 24, 1956, p. 74
(2) bibliographie critique
E. Langlois 1901, « Une rédaction en prose de l’Ovide moralisé », in Bibliothèque de l’École des chartes, 62, p. 251-255
C. de Boer 1952, « Un “Giudizio di Paride” in prosa francese del secolo xv », in Studi medievali, 18, p. 332-343
A. Henry 1956, « Matériaux lexicographiques tirés de l’Ovide moralisé en prose », in Romania, 77, p. 340-346
R. H. Lucas 1970, « Mediaeval French Translations of the Latin Classics to 1500 », in Speculum, 45, p. 225-253 (p. 243)
M.-R. Jung 1996, « Les éditions manuscrites de l’Ovide moralisé », in Cahiers d’Histoire des Littératures Romanes /Romanistische Zeitschrift für Literaturgeschichte, 20, p. 251-274
F. Mora 2002, « Deux réceptions des Métamorphoses au xive et au xve siècle. Quelques remarques sur le traitement de la fable et de son exégèse dans l’Ovide moralisé en vers et sa première mise en prose »,in Cahiers de Recherches Médiévales, 9 (en ligne)
J.-C. Mühlethaler 2004, « De la disparition de Didon dans le Roman du Cuer d’amours espris : René d’Anjou entre Boccace et Pétrarque ou la difficile récupération d’Énée en France au xve siècle », in ‘Pour acquerir honneur et pris’. Mélanges de moyen français offerts à Giuseppe Di Stefano, Montréal, Ceres, p. 467-482
T. vanHemelryck – H. Haug 2011, « De l’émulation bibliophile à la création auctoriale. La dynamique littéraire à la cour de René d’Anjou », in René d’Anjou, écrivain et mécène (1409-1480), Turnhout, Brepols, p. 285-305
R. Capelli 2013, « Il mecenate nel testo : l’ombra della committenza nell’Ovide moralisé in prosa », in Da Ovidio a Ovidio ? L’Ovide moralisé in prosa, Verona, Fiorini, p. 1-27
235S. Cerrito 2018, « La réception de l’Ovide moralisé aux xve-xvie siècles : les mises en prose », in L’Ovide moralisé. Livre I, Paris, SATF, vol. I, t. 1, p. 236-266 (p. 237-246)
G. Roques 2021, « Commentaires sur quelques textes ovidiens en moyen français », in Ovide en France du Moyen Âge à nos jours. Études pour célébrer le bimillénaire de sa mort, Paris, Classiques Garnier, p. 129-150 (sur l’Ovide moralisé en prose,p. 138-150)
P. Otzenberger 2023, Aspects de la réception de l’Ovide moralisé (xive-xvie siècles) : réécrire, remanier, remodeler, Thèse sous la dir. de M. Cavagna et Craig Baker, Université catholique de Louvain-la-Neuve
- Thème CLIL : 3438 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Oeuvres classiques -- Moyen Age
- ISBN : 978-2-406-15796-0
- EAN : 9782406157960
- ISSN : 2261-0804
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-15796-0.p.0227
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 30/04/2024
- Langue : Français