Note sur l’édition du texte
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Théâtre. Tome II
- Pages : 187 à 188
- Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 57
Note sur l’édition du texte
Le texte de Palmire, reine d’Assyrie a été établi sur l’unique version connue de cette tragédie inédite, le manuscrit autographe relié dans le dix-septième portefeuille de la collection Soleinne, et conservé dans le département des manuscrits occidentaux de la Bibliothèque nationale de France, sous la cote FR 9290.
Ce manuscrit, déposé auprès des Comédiens Français lors de sa réception après lecture, et restitué au dramaturge après son retrait de la pièce, présente des corrections nombreuses, ainsi que la suppression de plusieurs passages (soit trente-deux vers soigneusement biffés qui, pour la plupart, sont indéchiffrables sous la rature). Ainsi retouchée, la tragédie, en cinq actes et en vers, compte 1 664 alexandrins, moins un vers dont la ligne est laissée vacante dans la dernière scène de la tragédie (V, 6, v. 1649). Outre cette lacune d’un vers, une notation marginale précise que quatre vers doivent être changés (IV, 4, v. 1247-1250).
On trouvera en fin de texte, dans les variantes, la mention des nombreuses corrections autographes, superpositions et substitutions de termes ou d’expressions, ainsi que ce qui a pu être déchiffré des éléments biffés.
La ponctuation, lacunaire, a parfois été ajoutée après relecture par l’auteur, comme l’indiquent certaines virgules portées au-dessous du texte, faute de l’espace nécessaire. Distinguer le point de la virgule ou les deux points du point-virgule est parfois difficile. Les points d’interrogation sont parfois omis à la fin des phrases interrogatives, et il y a parfois confusion entre points d’interrogation et d’exclamation, lesquels sont souvent absents. Les majuscules ne sont pas toujours marquées en début de vers. Et certaines des majuscules portées en cours de phrase semblent davantage relever des particularités de l’écriture de La Chaussée que de choix délibérés. Quant aux didascalies, elles sont soulignées d’un trait discontinu dans le manuscrit.
188Nous avons modernisé l’orthographe et la conjugaison, et avons restitué les mots abrégés dans leur intégralité. Chaque fois que nécessaire, nous avons suppléé à une ponctuation absente ou fautive.
La pagination originale, de la main de La Chaussée, figure au recto et au verso du manuscrit, de la page 1 à la page 106, la page initiale, où figurent les personnages de la tragédie, n’étant pas incluse dans cette numérotation. Une autre pagination lui a été substituée ultérieurement, sans doute dans un souci d’harmonisation avec le reste du portefeuille : les numéros de page portés au recto ont été biffés pour être remplacés par une numérotation par folio (fo 1 à 56), la pagination initiale subsistant au verso. C’est la pagination prévue par le dramaturge qui est reportée en marge du texte.