Table des matières
- Type de publication : Chapitre d’ouvrage
- Ouvrage : Les Chanteurs montagnards de Bigorre. Anthropologie d’une tradition orphéonique en Pays d’Oc
- Pages : 631 à 638
- Collection : Musicologie, n° 13
Chapitre d’ouvrage : Précédent 19/19
Table des matières
Introduction 7
PREMIÈRE PARTIE
L’ORPHÉON
UN MOUVEMENT EUROPÉEN
À VOCATION UNIVERSELLE
Les prémices
Un foisonnement d’inventions sous l’inspiration des Lumières 21
Nägeli (1773-1836).
L’inventeur du chœur d’hommes en Suisse 25
Un genre nouveau,
le chœur d’hommes sans accompagnement 26
Une ambition, ennoblir le peuple 28
Zelter & Goethe. Le Liedertafel allemand,
tradition populaire ou invention nationaliste ? 29
Le premier Liedertafel de Berlin 31
Du second Liedertafel de Berlin à l’essaimage généralisé 33
Des chanteurs patriotes 34
Pestalozzi. Le chant au service de la pédagogie
des enfants des classes pauvres 36
Une pédagogie à la portée de tout le monde 36
Des leçons de chant comme une fête 39
Propagation de la méthode en France 42
632Bell & Lancaster. La méthode mutuelle,
une organisation rationnelle pour un enseignement de masse 46
Une méthode d’instruction des enfants par eux-mêmes 46
Un système d’émulation intense 48
Un enseignement pour le succès de tous 49
Wilhem, inventeur de l’Orphéon 53
Le juge Olivier. « L’esprit d’Orphée », une utopie fondatrice 55
Le songe où le citoyen Olivier entre
en contact avec Orphée 57
L’exercice de la musique comme une morale en acte 60
La société pour l’instruction élémentaire 61
Faut-il enseigner la musique à l’école ? 65
Wilhem, le maître de chant des ouvriers 67
De l’école aux réunions de l’orphéon 71
Les Saint-Simoniens. La culture à la portée des ouvriers 74
Sous le soleil de juillet 76
Les Céciliens et les compagnies d’ouvriers 78
L’Association de l’École polytechnique 82
Une culture pour émanciper ou pour mystifier le peuple ? 86
L’orphéon comme dénouement 88
L’essaimage 91
À travers la France 92
De l’orphéon municipal à l’orphéon libre 92
Eugène Delaporte, le « messie des masses chorales » 95
Le rôle des instituteurs 97
L’orphéon industriel 100
Les associations départementales 102
Les concours d’orphéons,
un maillage national et international 104
Au-delà des frontières nationales 113
Juan Tolosa,
l’orphéon au service du nationalisme catalan ? 113
Giuseppe Daniele,
l’orphéon au service de l’unité italienne 116
Francisco Salvator-Daniel,
l’orphéon au service de la colonisation algérienne 117
Une nouvelle pédagogie
Sortir le peuple de l’analphabétisme musical 121
La méthode Wilhem.
Rendre l’écriture savante accessible à tous 122
Diviser, rationaliser et systématiser 123
Les tableaux 126
Les pieds et les mains 128
De la leçon de musique à la réunion de l’orphéon 129
La méthode chiffrée. Une méthode simplifiée et intuitive
adaptée au chanteur amateur 130
Rousseau, Rameau, la controverse 133
La méthode Galin-Paris-Chevé 138
Les concours d’orphéons.
Une émulation sous le contrôle de jurys reconnus 147
Des jurys au-dessus de tout soupçon 150
Le critérium de François Delsarte 154
Le classement des sociétés 157
Lecture à vue, exécution et honneur 161
Les conseils et recommandations des jurys 164
DEUXIÈME PARTIE
LES ORPHÉONS DE BIGORRE
DES 40 CHANTEURS MONTAGNARDS
AUX FÉDÉRATIONS DE FOLKLORE
Les prémices dans le Sud-Ouest 173
Toulouse. Des compagnies d’ouvriers
à l’Orphéon de Clémence-Isaure 173
Les Fêtes musicales sous l’égide du Congrès méridional 174
L’Orphéon de Clémence-Isaure 178
Les orphéons toulousains 180
Bordeaux. La Société philanthropique de Sainte-Cécile 184
De la société de secours mutuel au conservatoire 184
Le premier concours d’orphéons du Midi 186
L’embrasement orphéonique du Sud-Ouest 194
Alfred Roland et ses 40 chanteurs montagnards 201
Quelques éléments biographiques 201
1832 – La fondation du Conservatoire 203
1835 – Le voyage à Toulouse 207
1838-1854 – Les tournées françaises et internationales 210
Un héritage controversé 216
Alfred Roland, fondateur de l’orphéon ? 217
Alfred Roland, inventeur du chant montagnard ? 221
Alfred Roland, emblème de la tradition bigourdane ? 225
Les sociétés tarbaises à l’initiative
De l’Orphéon au groupe folklorique 227
La Lyre Tarbéenne au concours de Paris de 1912 228
Les Enfants de la Bigorre. Propagateurs de l’idéal orphéonique
dans les Hautes-Pyrénées 229
De la société philharmonique à l’orphéon 229
Un orphéon sous le patronage de la Société académique 231
La cérémonie d’inauguration 235
Le concours régional de 1860 237
Les voyages à Paris 238
L’Orphéon du Prince Impérial 241
Propager l’idéal orphéonique dans les Hautes-Pyrénées 243
Le concours régional de 1867 245
1867 – Argelès – Inauguration
de la Stèle de Despourrins 248
La fin d’un empire 249
635Les Troubadours Montagnards.
Le recentrage identitaire bigourdan 252
Sous le patronage de la Société académique 253
Le discours d’un ardent régionaliste 255
Un programme de concert très éclectique 256
Un régionalisme inclusif 259
Animer la vie locale 262
Faire rayonner le chant bigourdan 266
Du régionalisme au folklore 268
Les Troubadours Cheminots Tarbais.
Ambassadeurs du folklore bigourdan 271
Un renouveau difficile à faire reconnaître 272
Rayonner grâce au rail 273
Le repli programmatique 275
Une qualité qui n’est pas sans défauts 278
Les chanteurs montagnards de Lourdes 283
La séquence orphéonique 284
1864 – la Société chorale de Saint-Jean :
les ouvriers tailleurs de pierre 285
1871 – Les chanteurs de la Grotte
au service du culte religieux 300
1883 – Une réorganisation temporaire 303
1889 – La Lyre Indépendante de Lourdes
comme animateur de la vie musicale locale 306
La séquence régionaliste 308
1899 – Lous Cantadous dét Labéda sur les traces
des Troubadours Montagnards de Tarbes 308
1907 – Lous Cantadous et las Pastourettes dét Labéda 317
1900 – La Lyre Montagnarde 318
1910 – L’Union Montagnarde du Lavedan 324
1912 – L’Union det Labéda 327
La séquence unanimiste 328
1920 – L’Écho des Gaves.
L’orphéon comme chantre de la vie publique :
les monuments aux morts 328
1929 – Lourdes-Orphéon.
L’orphéon comme garant de la cohésion sociale municipale : l’école du chanteur 332
La séquence du folklore 341
1937 – Ets Cantadous de Lourdes 342
1946 – Les Chanteurs Montagnards de Lourdes.
L’orphéon comme vitrine de la culture locale
et comme conservatoire de la mémoire locale :
entre festivals folkloriques et cérémonies
commémoratives 344
TROISIÈME PARTIE
SOCIOLOGIE, RÉPERTOIRE,
STYLE ET IDENTITÉ
Les acteurs, des gens du pays 355
Une sociabilité réparatrice 355
La sociologie des groupes, du berger à l’ouvrier 358
L’intégration dans le groupe 369
Les stratégies de recrutement 369
La fabrication de la cohésion 377
Le rapport au public, de l’entre-soi à la scène 384
La salle de répétition, creuset d’une ambiguïté 384
La décantation progressive d’un corps de chanteurs :
de la fête villageoise au concert
pour les membres honoraires 386
Les membres honoraires 388
Les contributions au fonctionnement
institutionnel de la vie locale 392
La scène, du spectacle folklorique au concert classique 401
Le rapport à l’administration 410
637Un matériau musical composite 419
Forme et dispositifs 419
Chanter sans accompagnement, sobriété ou indigence ? 419
Chanter à voix égales ou à voix mixtes ? 425
La disposition des chanteurs,
du cercle convivial au front de scène 431
Les types de société chorale,
du chœur ouvrier au cercle mondain 435
Un répertoire ouvert à tous les vents 440
Les huit volumes de L’Orphéon 442
Les compositeurs orphéoniques,
les maîtres et les praticiens 447
Quelle forme pour l’art populaire ?
Une confrontation à l’échelle européenne 449
Le Ménestrel des Pyrénées et du Midi,
de l’écriture à l’oralité 452
Les chants du pays, de la roundadère au chœur lyrique 461
Le répertoire insitutionnel,
de l’autel au monument aux morts 468
La transmission 470
La lecture musicale pour tous, une ambition perdue 470
L’immersion, du cadre familial à la salle de répétition 476
Les accommodements entre oralité et écriture 479
Les contreparties de la routine 484
La mémoire
Des traces officielles aux traditions familiales 489
Traces mémorielles, trophées et emblèmes 490
Bannières, médailles et diplômes orphéoniques 491
Les photographies, entre publicité et remémoration 497
Les trophées et objets divers 509
Les représentations autour de la notion de tradition 513
Les marqueurs de l’identité 525
Le sentiment d’appartenance du répertoire 526
Le style montagnard 533
638Une vocalité de plein air 534
La belle voix, modèle savant
ou inclination du chanteur méridional ? 535
Une polyphonie comme une extension de l’unisson 547
Une pulsation fluctuante, la liberté du discours 554
La langue du pays, du bigourdan au francitan 557
Questions de diglossie 560
L’accent, dernier vestige d’une langue qui disparaît 563
Le costume bigourdan.
Des chanteurs de Roland aux guides de haute-montagne 566
Conclusion 571
Un monument immatériel 573
Savant et populaire 574
Du plain-chant au chant montagnard
ou du prêtre à l’instituteur 575
De la conversation au discours 577
Oralité et écriture 578
La mise en abîme d’une tradition hymnique 580
Un idéal démocratique 582
L’orphéon et le folklore 585
Les étapes de la construction orphéonique en Bigorre 587
La situation actuelle 595
Annexe
Les principaux concours du Sud-Ouest,
par ville organisatrice et par date 601
Bibliographie 605
Index des noms 617
Index des lieux 623
- Thème CLIL : 3936 -- ARTS ET BEAUX LIVRES -- Arts majeurs -- Musique -- Histoire de la musique
- ISBN : 978-2-406-10103-1
- EAN : 9782406101031
- ISSN : 2495-7771
- DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-10103-1.p.0631
- Éditeur : Classiques Garnier
- Mise en ligne : 01/09/2021
- Langue : Français